VIVE LA RÉVOLUTION
Accueil du site > Comment publier un article > Syrie - 21 mars 2013 - Les ’rebelles’ utilisent des armes chimiques et on (...)

Syrie - 21 mars 2013 - Les ’rebelles’ utilisent des armes chimiques et on nous le cache !

lundi 7 avril 2014 (Date de rédaction antérieure : 21 mars 2013).

"Parce que c’est vrai"

http://www.assawra.info/spip.php?article2833

mercredi 20 mars 2013, par Al Faraby

"Les autorités syriennes accusent les terroristes d’avoir eu recours à des armes chimiques"
"pourquoi dis-tu les terroristes ?"
"parce que c’est vrai… recourir à des armes chimiques, c’est du terrorisme"
"et pourquoi faut-il croire les autorités syriennes ?"
"parce que c’est vrai aussi… il y a des terroristes très actifs dans les rangs de l’opposition syrienne"
"c’est de la propagande des autorités syriennes"
"non… c’est Laurent Fabius qui l’a dit"
"… !?"

Al Faraby
Mercredi, 20 mars 2013

1 Message

  • L’Occident couvre les armes chimiques des rebelles syriens

    http://gallery.mailchimp.com/fdeacb…

    Mediarama du mercredi 20 mars 2013 - Numéro 302

    Après avoir mis en garde pendant des mois contre le danger de voir les armes chimiques syriennes tomber aux mains de groupes incontrôlés, et menacé le gouvernement syrien des pires gémonies s’ils venaient à utiliser ce type d’armement contre son peuple, les pays occidentaux ont réagi avec mollesse et minimisé le tir par les rebelles d’un missile contenant un gaz toxique contre la localité de Khan al-Assal, près d’Alep, faisant 25 morts, dont 10 militaires, et une centaine de blessés. Washington, Paris et Londres ont mis en doute la version de Damas et, au lieu de condamner les rebelles pour cette attaque, qui constitue une escalade sans précédent, ont menacé la Syrie et remis sur le tapis l’option de l’intervention militaire.

    Le commandant en chef de l’Otan en Europe, l’amiral James Stavridis, a déclaré que les troupes de l’Alliance atlantique sont prêtes à mener si nécessaire une intervention militaire en Syrie semblable à celle effectuée en Libye en 2011. « Nous sommes pour le moment concentrés sur la protection de la frontière turco-syrienne. A cette fin, des batteries de missiles sol-air Patriot y ont été déployées. Nous examinons un large éventail d’opérations possibles et sommes prêts à intervenir si une décision appropriée est prise, comme cela a été le cas en Libye », a-t-il précisé.

    Le ministre syrien de l’Information, Omrane el-Zohbi, avait qualifié d’« escalade dangereuse l’utilisation des armes chimiques ». « Des terroristes ont tiré un missile contenant des produits chimiques à partir de Kfar Daël dans la région de Naïrab (est d’Alep) vers la région de Khan el-Assal (ouest de la métropole) », a-t-il dit, avant de d’accuser « la Ligue arabe, la communauté internationale et les États qui arment, financent et hébergent les terroristes ainsi que le gouvernement d’Erdogan et le Qatar de ce crime perpétré par les terroristes ».

    Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Mokdad, a de son côté annoncé que son gouvernement allait envoyer une lettre au Conseil de sécurité des Nations unies à ce sujet, l’appelant à « prendre ses responsabilités et à définir une limite à ces crimes de terrorisme et à ceux qui le soutiennent ». « C’est le point de départ d’un danger qui s’étendra à l’ensemble de la région, si ce n’est au monde entier », a-t-il ajouté.

    La télévision officielle a montré des ambulances transportant des blessés. « C’est comme une poudre, quand on la respire, on tombe par terre. Des enfants et des femmes ont péri », a raconté un homme au front bandé. « C’est ça la liberté qu’ils (rebelles) veulent, lancer des gaz toxiques et des armes chimiques. » Un médecin dans un hôpital à Alep a affirmé que ces « produits toxiques provoquent des vomissements et une perte de conscience ».

    Les États-Unis ont dit ne « disposer d’aucune preuve pour soutenir les accusations » sur le recours des rebelles aux armes chimiques. Moscou a pour sa part déclaré disposer d’informations selon lesquelles les rebelles ont utilisé ce type d’armes. A l’instar de Washington, les Nations unies ont affirmé ne pas être en mesure de confirmer l’utilisation d’armes chimiques par les rebelles syriens.

SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0