VIVE LA RÉVOLUTION
Accueil du site > Comment publier un article > Retraites - 18 juin 2013 - Les patrons ne veulent pas payer

Retraites - 18 juin 2013 - Les patrons ne veulent pas payer

mardi 18 juin 2013, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 18 juin 2013).

Les patrons veulent bien exploiter les gens jusqu’à la mort, mais ne veulent surtout pas les payer à rien foutre une fois qu’ils sont trop vieux pour bosser. Quand on a pressé le citron, il faut jeter la peau !


Laurence Parisot fustige les pistes de réforme des retraites

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE95H02C20130618?sp=true

mardi 18 juin 2013 12h10

PARIS (Reuters) - Laurence Parisot a dénoncé mardi les orientations du rapport Moreau et du gouvernement sur les retraites, jugeant irresponsable d’envisager une hausse des cotisations et le manque de volonté de réformer les retraites des fonctionnaires.

Pour sa dernière conférence de presse mensuelle avant de céder la présidence du Medef à Pierre Gattaz début juillet, la responsable patronale a regretté que la piste d’une augmentation de l’âge légal de la retraite ait été abandonnée.

"Je suis préoccupée par la position exprimée par le président de la République", a-t-elle déclaré, en saluant cependant la méthode de dialogue du chef de l’Etat.

Pour Laurence Parisot, augmenter les cotisations retraites des entreprises et des salariés, "c’est tout simplement inacceptable, c’est tout simplement inenvisageable, c’est tout simplement irresponsable", au regard des problèmes de compétitivité des entreprises françaises.

Elle a jugé "contestable, pour ne pas dire invraisemblable" que "le rapport Moreau laisse entier, ou plutôt sans réponse la question du financement des besoins des régimes de fonctionnaires". Sur les quelque 22 milliards de déficit annuel envisagé pour les retraites en 2020, 8,6 milliards viennent du régime de la fonction publique, a-t-elle souligné.

La réforme des retraites est prévue pour l’automne.

La prudence affichée par François Hollande sur ce dossier et l’option privilégiée d’un allongement de la durée de cotisation compromettent un retour à l’équilibre financier en 2020 mais l’absence de croissance et la montée du chômage limitent les marges de manoeuvre, estiment économistes et investisseurs.

"AGGRAVATION DE LA SITUATION"

Le chef de l’Etat a exclu de "tout remettre à plat" ou de relever l’âge légal de départ en retraite fixé à 62 ans depuis la réforme de 2010 et estimé que la refonte des régimes spéciaux avait déjà eu lieu. Il s’est en revanche engagé à "continuer à augmenter la durée de cotisation pour tenir compte de l’allongement de l’espérance de vie".

"Nous allons expliquer au cours de la conférence sociale que cette question des retraites est une question purement arithmétique", a déclaré Laurence Parisot, en référence à la conférence organisée entre l’exécutif et les partenaires sociaux jeudi et vendredi. "Les variables sont simples et sont connues : le taux de cotisation, le taux de remplacement, l’âge légal, la durée de cotisation."

"Ce qui est en train de se préparer, c’est une aggravation de la situation pour les entreprises, une aggravation de la situation pour les salariés, une aggravation de la situation pour les retraités", a déploré la dirigeante patronale.

Le relèvement de l’âge légal a été décidé par tous les partenaires européens de la France, a-t-elle poursuivi.

"Je n’arrive toujours pas à comprendre au nom de quel de principe miraculeux, nous, Français, nous pourrions échapper à cette loi qui est liée à une bonne nouvelle : l’allongement de l’espérance de vie."

Jugeant au contraire que le gouvernement était trop sensible aux arguments du patronat, les syndicats CGT et FO ont brandi lundi la menace d’une mobilisation interprofessionnelle sur la question des retraites.

Jean-Baptiste Vey, édité par Yves Clarisse

Quelles sont les différences entre un service public, une entreprise publique, et une entreprise privée ? :

http://mai68.org/spip/spip.php?article482

LE SUFFRAGE UNIVERSEL, CHARME DISCRET DE LA DEMOCRATIE BOURGEOISE :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1550

CGT - Et Bernard Thibault devint chef :

Les seules grèves qui font peur au pouvoir, les seules auxquelles il cède, ce sont les grèves sauvages, celles qui sont incontrôlables, celles qui ne sont donc pas contrôlées par les syndicats. Aussi, quand vous voyez à la télévision des grèves, même si elles durent longtemps, et des manifs, même si le nombre de manifestants est énorme, qui sont décorées de nombreux drapeaux et autres insignes de la CGT, de la CFDT et de FO ; alors, vous pouvez deviner que le pouvoir n’a pas peur et ne cèdera pas, car tous ces drapeaux et insignes syndicaux sont la preuve que le mouvement est bien contrôlé par les syndicats, et que par conséquent tout va bien pour le pouvoir. Et plus les banderolles, insignes et drapeaux syndicaux sont nombreux, et plus le mouvement est sous contrôle ; parfois, on remarque à peine les manifestants tellement on ne voit que les insignes syndicaux :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1170

Une vraie grève doit par conséquent être auto-organisée en coordination :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1081

SPIP | squelette | Se connecter | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0