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Cuba - Le doc nature - Le doc agricole

dimanche 30 juin 2013, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 30 juin 2013).

Le premier, fait par Nature, se place d’un point de vue capitaliste et écologique. Il n’en demeure pas moins important pour comprendre l’évolution de Cuba. A la veille de la période spéciale, la population de l’Île était une immense classe moyenne. Avant la période spéciale, l’isolement de l’Île a contribuer à préserver sa richesse naturelle. Avec le développement touristique pendant la période spéciale, les premiers problèmes écologiques sont apparus. Ils furent suivis d’un vaste débat dans l’Île, débat qui permit autant une prise de conscience que des mesures politiques fortes pour préserver l’environnement.

Ce qui suit est une traduction rapide de la présentation du documentaire et de quelques-unes de ses paroles.

La révolution la plus durable de Cuba ne sera peut-être pas rouge mais verte.

"Cuba a pu être isolée politiquement et économiquement pendant les 50 dernières années, mais ses frontières sont restées ouvertes pour la faune pour laquelle les îles sous-développées de Cuba sont un havre irrésistible. Alors que de nombreuses îles des Caraïbes ont empoisonné ou bétonné leurs richesses écologiques sur terre et dans la mer à la poursuite d’une industrie touristique en pleine expansion, les paysages sauvages de Cuba sont restés pratiquement intacts, résultant en la création d’un refuge pour animaux indigènes rares et fascinants, ainsi que pour des centaines d’espèces d’oiseaux migrateurs et de créatures marines. Les récifs coralliens en ont aussi bénéficié. Des recherches indépendantes ont montré que les coraux de Cuba font beaucoup mieux que d’autres à la fois dans les Caraïbes et dans le reste du monde."

L’isolement de l’Île n’explique pas tout. Après l’ouverture du Cuba au tourisme pendant la période spéciale, celui-ci à connu un fort développement qui a entraîné un grave problème écologique avec la construction de la route qui relie l’île touristique de Cayo Coco à l’île de Cuba. Cet événement fut suivi d’un vaste débat dans l’Île et des mesures politiques fortes furent prises pour empêcher cela à l’avenir.

"Cuba nous montre aujourd’hui que le développement peut être conjugué avec la conservation. Ils peuvent tout à fait coexister, ce n’est pas facile, mais si nous ne le faisons pas, la Terre sera détruite."

"Quand le reste d’entre nous a fait beaucoup d’erreurs parce que nous ne savons rien faire d’autre, la vie a suivi son chemin, Cuba n’a pas suivi la tendance, en termes de développement. Ils ont fait quelque chose de radicalement différent, et maintenant ils ont le bénéfice d’un demi siècle de connaissance, et ils ont la chance de pouvoir réellement être le modèle de comment faire les choses correctement."

"Cuba est maintenant prête pour un grand pas dans le futur avec une opportunité que le reste du monde a perdu. Il pourrait advenir que la révolution cubaine la plus durable ne sera pas rouge mais verte."

Le documentaire : Cuba, the accidental Eden

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Beaucoup d’entre vous doivent déjà connaître le deuxième documentaire.

The power of community, how Cuba survived the peak oil, sous-titré en français celui-ci.

Il décrit comment Cuba à survécu à la fin du bloc de l’Est et à la crise qui s’en est suivie, crise encore aggravée par le durcissement du blocus US. Ce documentaire ne montre pas toutes les mesures prises à cette période, comme les investissement simultanés pour diversifier l’économique et venir en aide à la population - des mesures inverses de celles prises aujourd’hui en Occident pour lutter contre la crise -, mais il se concentre sur celles qui ont touché l’agriculture. Il montre comment Cuba, qui traversait une crise bien plus grave que celle qui touche la Grèce aujourd’hui, est passé, sans l’aide du FMI et malgré le blocus US, d’une agriculture industrielle qui utilisait massivement engrais, pesticides et énergie, à une agriculture biologique, proche des habitants et peu gourmande en énergie.

Ce documentaire, plus que le précédent, montre que le virage vert de Cuba fut profond en ce qu’il touche la plus essentielle de toutes les activités, l’agriculture. Il montre aussi que même avec des moyens limités, il est possible de faire un tel virage, et que ce qui compte est d’une part la volonté politique, d’autre part la communauté, la solidarité.

Un des intervenants caractérise cette nouvelle forme d’agriculture comme l’agriculture du flemmard : il faut travailler avec la nature au lieu de travailler contre elle. Cela représente beaucoup de travail au départ pour mettre les choses en route, mais une fois que les cycles naturels sont rétablis, il n’y a plus grand chose d’autre à faire que de récolter.

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