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Egypte - 27 juillet 2013 - Sissi l’empereur donne des leçons de démocratie directe

vendredi 26 juillet 2013, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 26 juillet 2013).

Ce qui s’est passé en Egypte, avec 33 millions de personnes dans la rue pour exiger la démocratie en dépit de la "démocratie", est un fait unique dans l’histoire de l’humanité. Le peuple égyptien a ainsi prouvé que seule la démocratie directe fonctionne, d’autant plus qu’il ne faisait plus qu’un avec l’armée, exactement comme dans la Jamihiria libyenne. Justement, dans les médias arabes, on entend beaucoup, depuis quelque temps, le mot « jamahir » (les masses), voire « jamahiriya » (dans le sens des attributs propres aux masses en mouvement), c’est dire combien la Jamahiriya, le système de gouvernement qu’avait décrit Mouammar Kadhafi, a un sens profond.

Egypte : Sissi l’empereur donne des leçons de démocratie directe !!

http://french.irib.ir/info/afrique2…

Vendredi, 26 juillet 2013 18:36

Par Les Pacifistes de Tunis

Depuis le 30 juin dernier et jusqu’aux prochaines élections, l’Egypte fait l’expérience de la démocratie directe. 33 millions de gens étaient alors descendus dans la rue pour exiger la démission du parti istislamiste (*) qui avait gagné les élections précédentes avec 51% des voix.

En faisant cela, le peuple égyptien a prouvé que seule la démocratie directe fonctionne, d’autant plus qu’il ne faisait plus qu’un avec l’armée, exactement comme dans les systèmes de gouvernement audacieux qui ont expérimenté ce type de démocratie, la Jamihiria libyenne voisine pour commencer.

Demain vendredi, le peuple devrait rejouer la même scène, cette fois-ci à la demande expresse et télévisée du chef de l’armée, Sissi l’Empereur, qui lui a demandé par la même occasion de lui donner procuration pour en finir avec le terrorisme. Les dirigeants des États impérialistes sont abasourdis par l’audace des Égyptiens et bien sûr le « mauvais exemple » qu’ils donnent aux autres peuples opprimés et anesthésiés par leurs médias et leurs courroies de transmissions locales, à commencer par la Tunisie.

Comme nous l’avons souvent signalé, le côté positif du « printemps arabe » est qu’il a permis d’être le Grand Révélateur (de toutes les trahisons : des élites intellectuelles aux pacifistes, écologistes et autres gauchistes). Par exemple, on peut même remarquer que l’intelligent journaliste Robert Fisk (The Independent) est en train de perdre la tête avec les derniers mouvements de masses jamahiriens en Egypte. Dans un article récent, alors que son public s’attendait à ce qu’il soutienne clairement le plus faible contre le plus fort (le peuple égyptien et le peuple syrien contre l’impérialisme hystérique), il reprochait simplement au criminel « noir » de la Maison Noire de ne pas avoir condamné clairement ce qu’il a qualifié de « coup d’État » en Égypte.

En Tunisie, un mouvement comme Tamarrod (Rebellion) semble très inspiré par le scénario inattendu égyptien. Les autorités craignent le pire.

Dans l’audace, non seulement politique, les militaires égyptiens sont allés très loin récemment, allant jusqu’à envoyer leurs avions de chasse de type russe survoler la flotte américaine menaçante dans la région.

Sur la chaîne Masr Al-Yawm avant-hier, l’homme politique Tawfiq Ukash a même averti les Libyens que s’ils ne s’alignaient pas sur des positions nationales-arabes, l’armée égyptienne pourrait bien intervenir dans l’est de leur pays.

(*) en arabe : capitulationniste, liquidationniste prétendant défendre les valeurs de l’islam

Rappelons que ce n’est ni la suite, ni la fin mais un « éternel recommencement ».

Comme la révolte initiale des Tunisiens, ce qui s’est passé en Egypte, avec 33 millions de gens dans la rue (*) pour exiger la démocratie en dépit de la « démocratie » (des dernières urnes), est un fait unique dans l’histoire de l’humanité. Dans ce sens, on peut saluer les Egyptiens et leur souhaiter de faire accoucher enfin leur révolution qui n’a pas encore vu le jour.

Dans les médias arabes, on entend beaucoup, depuis quelque temps, le mot « jamahir » (foules, masses populaires), voire « jamahiriya » (dans le sens des attributs propres aux masses en mouvement), sans même que les individus qui les emploient aient conscience de ses implications.

C’est dire combien la Jamahiriya, le système de gouvernement qu’avait imaginé Mouammar Gaddafi [Kadhafi], avait un sens profond et, à l’ère du plus grand totalitarisme, pourquoi ne pas dire un gros mot : « eschatologique ». Le Guide de la Révolution (1969) avait eu non seulement l’audace de concevoir un tel système original (Le Livre Vert), le mettre en place pratiquement et à grande échelle, dans l’espace (celui du grand territoire immédiatement voisin aux deux pays cités avant) et dans le temps (depuis 1977).

A la lumière des jamahir égyptiennes et tunisiennes capables, par leur spontanéité révolutionnaire, d’ébranler le Système impérialiste, les plus éclairés comprendront pourquoi ce dernier s’est acharné sur la personne et l’œuvre de Gaddafi. Une coalition de plus de 40 États prédateurs n’a pu en venir à bout que grâce aux bombardements, durant plus de 7 mois, de milliers de chaînes de télévision de l’Empire couplés à ceux de l’OTAN. Cela suffit à qualifier l’ancrage et la conviction de la résistance populaire dans la Grande Jamahiriya Libyenne.

(*) chiffres de la chaîne étatsunienne CNN que l’on ne peut soupçonner d’être très révolutionnaire…

Les Pacifistes de Tunis

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