Note de do : La vraie raison pour laquelle ils veulent interdire la cigarette électronique, c’est qu’elle rappelle les vraies cigarettes. C’est encore et toujours ce bon vieux puritanisme anglo-saxon dont l’impérialisme américano-sioniste n’arrête pas de faire la propagande. Un jour, ils iront jusqu’à nous interdire de sucer un stylo en public par peur que ça donne des idées aux enfants !
La cigarette électronique pointée du doigt
http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE97P03M20130826?sp=true
Lundi 26 août 2013 16h05
par Capucine Fachot-Charbonneau
PARIS (Reuters) - La cigarette électronique serait composée en quantités non négligeables de molécules cancérigènes comme le formol, selon une recherche menée par la revue 60 millions de consommateurs.
Les résultats publiés lundi par le magazine révèlent une teneur plus ou moins forte de formaldéhyde, d’acroléine et d’acétaldéhyde selon les marques de cigarettes électroniques jetables ou rechargeables, avec ou sans nicotine.
Ce qui inquiète le plus est la présence d’acroléine, une substance toxique par inhalation ou ingestion et dont les teneurs se révèlent supérieures à celles des cigarettes conventionnelles, relève l’étude.
Le centre d’essai de la revue a conduit son étude selon un nouveau procédé : les vapeurs des cigarettes électroniques ont été observées par rapport à leur composition même et non une comparaison par rapport aux substances contenues dans la fumée de tabac, mais les détails concernant les moyens pour obtenir ces résultats restent flous.
Selon un rapport de l’Office français de prévention du tabagisme (OFT) publié en mai dernier, "les e-liquides contiennent et libèrent d’autres produits potentiellement irritants et/ou classés comme toxiques, mais en quantité le plus souvent moindre que la fumée du tabac". Ce même rapport avait conclu à l’absence de produit cancérigène.
Pour Mickaël Hammadi, président du collectif des acteurs de la cigarette électronique, il s’agit d’un produit "qui ne doit pas être consommé sans connaissance de cause. Il faut un encadrement autour de la cigarette électronique".
Mickaël Hammadi, qui s’exprimait sur RTL et demande à rencontrer la ministre de la Santé, appelle à la standardisation des composants du liquide de recharge des e-cigarettes afin de cesser ce qu’il appelle le "n’importe quoi".
MÉTAUX DANGEREUX
Le formol n’est pas la seule substance dangereuse observée dans les e-cigarettes, écrit 60 millions de consommateurs.
Des traces de métaux potentiellement toxiques seraient présentes dans le modèle Cigartex, du chrome, du nickel ou encore du plomb. On retrouve aussi de l’antimoine, un métal dangereux, dans des teneurs supérieures à celles contenues dans la cigarette conventionnelle.
De plus, certaines recharges de e-liquide contenant de la nicotine seraient toxiques quand ingérées en grande quantité et leur contact avec la peau provoquerait des intoxications graves.
L’étude de 60 millions de consommateurs est la première à exposer les risques de la cigarette électronique, dont le récent succès se traduit par un million de consommateurs en France.
Un débat est prévu le 10 septembre au Parlement européen pour reconsidérer le statut de la cigarette électronique comme médicament, ce qui permettra une réglementation plus stricte.
Le président de l’Association indépendante des utilisateurs de cigarettes électroniques (Aiduce), Brice Lepoutre, s’est dit écoeuré par cette étude "scandaleuse et dangereuse qui pourrait faire retourner de nombreuses personnes vers le tabac qui, lui, est très dangereux".
Ces produits ne disposent pas encore de la régulation imposée aux cigarettes conventionnelles car ils ne contiennent pas de tabac. Les cigarettes électroniques sont donc en circulation libre sans réelle méthode d’évaluation de leurs composants. À ce sujet, l’Institut national de la consommation (INC) a demandé un rétablissement de normes de régulation.
Le tabagisme est responsable de 73.000 morts chaque année en France. Les risques potentiels de la cigarette électronique concernent environ un million de Français désireux de fumer moins ou d’arrêter par ce biais.
édité par Patrick Vignal et Gilles Trequesser