mardi 27 août 2013, par Al Faraby
« Dis papy »
« oui fiston ? »
« le phosphore… c’est chimique ou pas ? »
« bien sûr… c’est un élément chimique de la famille des pnictogènes, de symbole P et de numéro atomique 15… pourquoi ? »
« souviens-toi… début 2009 les Israéliens l’avaient utilisé contre nous à Gaza… que t’étais venu me chercher à l’école »
« je me souviens bien… et alors ? »
« pas un pays n’avait menacé d’intervenir pour nous défendre »
« c’est peut-être que le phosphore ne tue pas pareil »
« … !? »
Al Faraby
Mardi, 27 août 2013
(Photo des archives d’Assawra prise par Iyad El-Baba) Bombardements au phosphore blanc de l’école de l’UNWRA (administrée par les agences de l’Onu), à Beit Lahia, Gaza. L’attaque israélienne a tué deux enfants et mutilé leur mère et blessé des dizaines de personnes (y compris des enfants). Tous ceux qui ont respiré la fumée blanche chargée de particules toxiques vont en souffrir à plus long terme.
Les médias internationaux ont mis un certain temps pour témoigner de ce qu’un œil relativement concerné par les questions militaires a discerné dès le début des bombardements. Les avions de chasse, les hélicoptères et autres vecteurs vendus par les Etats-Unis et employés par l’armée israélienne ont utilisé des munitions avec du phosphore blanc. Blindés et artilleurs ont suivi lors de l’attaque terrestre, infligeant aux populations de la bande de Gaza, l’une des zones les plus densément peuplée du monde, un déluge de matières hyper actives qui s’oxydent et s’enflamment au contact de l’air en dégageant une forte odeur d’ail.
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