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Égypte - 9 septembre 2013 -Amr Moussa, ex-ministre de Moubarak, préside la constituante

lundi 9 septembre 2013, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 9 septembre 2013).

IL N’Y AURAIT DONC PAS SÉPARATION DE LA RELIGION ET DE L’ÉTAT !

LES ÉGYPTIENS VONT-ILS DEVOIR REDESCENDRE DANS LA RUE ?

Amr Moussa, ex-ministre de Moubarak, préside la constituante

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE98703120130908

Dimanche 8 septembre 2013 19h16

LE CAIRE (Reuters) - Amr Moussa, qui fut longtemps ministre des Affaires étrangères du président déchu Hosni Moubarak, va présider la commission chargée d’amender la constitution qu’un autre président déchu, Mohamed Morsi, a fait passer en force au parlement dominé par les islamistes en décembre dernier.

En dépit des promesses du gouvernement intérimaire mis en place par l’armée d’associer toutes les forces politiques à la rédaction de la constitution, la commission de 50 membres ne comprend que deux islamistes et aucun n’est issu des Frères musulmans, cibles d’une vive répression policière depuis la chute de Morsi.

Amr Moussa, qui a dirigé pendant dix ans la diplomatie égyptienne, de 1991 à 2001, avant de devenir secrétaire général de la Ligue arabe pendant les dix années suivantes, a été élu président de la constituante avec 30 voix lors de la première réunion de commission.

Agé de 76 ans, ce partisan d’un Etat laïc et du libéralisme économique avait été candidat à la présidentielle de l’an dernier, mais il n’était arrivé qu’en cinquième position à l’issue du premier tour.

"Nous entamons le processus d’élaboration d’une nouvelle formulation de la constitution qui permettra l’établissement d’une vraie démocratie, du pluralisme et du respect des droits de l’homme, et qui garantira la séparation des pouvoirs", a déclaré Amr Moussa après son élection.

Le gouvernement intérimaire a donné 60 jours à la commission pour rédiger une nouvelle loi fondamentale, qui devra ensuite être soumise à référendum et servir de base à des élections parlementaires et présidentielle.

Selon les premiers documents de travail qui ont fuité dans la presse, le "comité des 50" envisage de supprimer un certain nombre d’articles renforçant l’islamisation de la société, mais pas l’article 2, qui proclame que "l’islam est la religion de l’État" et que "les principes de la loi islamique constituent la source principale de législation".

La commission entendrait aussi supprimer l’article qui exclut les anciens poids lourds du régime Moubarak de la vie politique, et rétablir le système électoral uninominal qui avait favorisé l’omnipotence du parti de l’ancien président.

Asma Alsharif ; Tangi Salaün pour le service français

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