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Brignoles, un peu tout, et n’importe quoi ! (par Michel Peyret 16 octobre 2013)

mercredi 16 octobre 2013, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 16 octobre 2013).

Brignoles, un peu tout, et n’importe quoi !

http://alainindependant.canalblog.com/archives/2013/10/16/28224291.html

Mercredi 16 octobre 2013

Je lis, j’entends, un peu tout, et n’importe quoi, à propos des résultats des élections de Brignoles.

Il y a pourtant quelque chose de lourd, de massif, de marquant, dans ce résultat.

C’est ce que certains appellent les « abstentionnistes ».

Comme si, justement, leur caractère massif n’avait aucune signification politique !

Aussi, pour ma part, je ne parle pas d’abstentionnistes.

Et je dis qu’il y a un immense rejet du système dans lequel nous vivons, un rejet de l’ensemble de ce système, et pas seulement de ses aspects politiques.

Un rejet qui s’approfondit avec l’approfondissement de la crise de ce système.

Le système capitaliste, je le nomme, contrairement à d’autres qui le font disparaître ! En ne le nommant pas, bien sûr !

Et ce rejet grandit élection après élection, et va grandir encore.

C’est un boycott ! Je l’ai déjà dit à l’occasion d’autres élections !

C’est un rejet, un boycott, de ce qui n’est au fond que la dictature du capitalisme.

Je rappelle que, selon une enquête – je dis bien une enquête et non un sondage – de la SOFRES, 72% des salariés considèrent ce capitalisme comme négatif !

Je la tiens à disposition de ceux qui la désirent.

Au fond, les élections de Brignoles expriment également cette appréciation.

Rejet du système politique et de ses fondements économiques et financiers, rejet de l’Etat et des forces politiques qui essaient de gérer cet ensemble, « droite » et « gauche » se succédant pour ce faire.

Et la famille Le Pen tient sa place dans cet ensemble, depuis que Mitterrand avait, en son temps, relancé le père pour diviser les forces de « droite » et s’assurer ainsi une majorité…et sa réélection.

Alors, il convient effectivement de rejeter tout cela.

C’est-à-dire qu’il faut changer de société.

Et c’est cela que les électeurs de Brignoles viennent de dire. Et de faire pour une part.

Il faut l’entendre. D’autant que d’autres électeurs l’ont également dit à l’occasion d’autres élections.

Mais il convient aussi que, maintenant, les électeurs, les salariés, tous ceux qui souffrent du capitalisme, aillent plus loin.

Les salariés, qui représentent 92% de la population active, doivent s’organiser, d’abord sur les lieux de travail, comme le montre l’article sur 1936 que je viens de diffuser sur ce blog.

1936, 1968, c’est la voie qu’il convient d’emprunter de nouveau !

Et il faudra alors aller jusqu’au bout !

Michel Peyret.

2 Messages de forum

  • Le mensonge de la crise et l’esclavage par la dette :

    http://mai68.org/spip/spip.php?article444

    (La crise, c’est l’orgasme du capitalisme)

    Il faut s’auto-organiser en coordination :

    http://mai68.org/spip/spip.php?article1081

  • Ne serait-ce pas possible de faire l’impasse sur l’argent et l’État ?
    J’ai constaté que l’État est nécessaire aux marchands tout comme l’argent. Mais nous qui n’avons plus rien, on s’en fiche de leurs problèmes. Ce que je souhaite c’est la bonne entente, la bonne humeur, la joie, la confiance, l’enthousiasme.
    Nous sommes vivants, nous n’avons pas "besoin" d’être justifié par des structures(personnes morales, statut). Ce sont elles qui parlent à notre place. Ce sont elles qui nous imposent leur vision. Vous me direz, on peut supprimer les médias, et je suis entrain de le faire. Pour ne pas désespérer les plus fragiles je pourrai (peut-être) aller jusqu’à la monnaie locale. Personnellement je suis certaine que nous sommes appelés à agir gratuitement. L’économie que nous avons n’est pas une économie mais du racket. Tout est organisé pour épuiser les vivants et les désespérer.
    Pour moi, la révolution ne doit surtout pas être car ça nous ferait revenir au point de départ, avec une majorité qui s’oppose à une minorité. Ce machin là je n’en veux plus, c’est la poursuite d’une histoire qui n’offre pas de sens à l’être humain. Si nous travaillons, c’est pour améliorer le bien être de tous les humains partout sur la terre. Les États croient qu’ils sont légitimes, mais je ne comprends pas d’où vient leur croyance. Pour moi, la terre appartient aux vivants, c’est eux que nous devons servir sous tous les cieux et statuts, langage symbolique, conventions et autre code n’ont pas cours dans mon imaginaire.

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