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Pays Basque - Mauléon - 3 décembre 2013 - forte mobilisation pour une collectivité territoriale

lundi 2 décembre 2013, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 2 décembre 2013).

Mauléon : forte mobilisation pour une collectivité territoriale

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Publié à 06h00 Mise à jour : 09h50

La place des Allées était noire de monde avant le départ du défilé. (jean-louis belhartz)

"Il faudrait au moins deux mille personnes cet après-midi", confiait, samedi matin (30 novembre 2013), Jean Pierre Iriart, un membre souletin de la plateforme Batera. Quelques heures plus tard, il était rassuré puisque les organisateurs estimaient à 3 500 (1) le nombre des manifestants qui se sont retrouvés sur la place des Allées de Mauléon avant de se lancer dans un long défilé autour de la ville derrière des musiciens, des banderoles et des pancartes revendicatives en scandant "Eukal Herria kexu duzu" (le Pays Basque est en colère).

Une affluence dans laquelle on reconnaissait des maires et quelques personnalités dont Sylviane Allaux (député), Frédérique Espagnac (sénatrice), Alain Iriart (président de Bil ta garbi), Jean-Pierre Mirande (conseiller général), Jacques Pédehontaà (conseiller général de Navarrenx) et Michel Etchebest (maire de Mauléon).

"Nous avons la richesse économique, agricole, touristique et commerciale, a affirmé Léonie Aguergaray dès le retour sur la place. Nous voulons décider nous-mêmes de notre avenir."

S’exprimant eux aussi au nom de Batera, en basque pour le premier et en français pour la seconde, Michel Berhocoirigoin, président d’Euskal Herriko Laborantxa Ganbara (chambre d’agriculture alternative du Pays basque), et Martine Bisauta, adjointe au maire de Bayonne, ont été plus offensifs. "Nous sommes très en colère, ont-ils réaffirmé. Nous avons travaillé plusieurs mois pour produire un projet cohérent et solide qui a recueilli un large consensus de la part d’une multitude d’acteurs sociaux. On nous a promis une visite ministérielle pour en discuter. Et puis, terminé. Circulez y’a rien à voir !"

Pour les porte-parole de Batera, l’argument comme quoi "aucune évolution institutionnelle n’est possible parce que le Pays basque n’a pas d’existence institutionnelle…, la promesse non tenue du candidat Hollande de ratification de la charte des langues régionales, " et la proposition de créer une annexe de la chambre d’agriculture qui existe déjà" sont également interprétés comme du mépris. Les "menaces de délocalisation de certains services publics, la baisse des financements du prochain contrat territorial", ou encore "les menaces sur le développement des ikastola et sur le périmètre Pays basque avec le redécoupage des cantons" ne passent pas non plus.

"Nous avons marché pour montrer notre détermination, ont-ils conclu. Les refus successifs nous ont appris la persévérance et l’endurance. " La lutte va continuer. Le Pays basque reste mobilisé." Et tous ceux qui avaient un makila, compagnon de marche et ici symbole de volonté, l’ont dressé vers le ciel pour prouver cette détermination.

(1) Ils étaient environ 5 000 à Bayonne le 1er juin.

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