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L’état de la presse a de quoi inquiéter

mercredi 11 décembre 2013, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 10 décembre 2013).

On connaît son hyper-concentration. On connaît les réactions quand on ose énoncer qu’une communauté pourtant minoritaire y est sur-représentée. Si l’on évoque quelque complot, on est mort. Rayé de la vie sociale, affublé des qualificatifs les plus infamants.

Pourtant tout est là, posé en évidence avec la situation que connaît Bill Gates. On ne saurait trouver meilleure démonstration. Cet homme est, nous dit-on, le plus riche du monde. Il a même vu sa fortune s’accroître encore cette année. La cible est posée, sortez vos fléchettes. Avec la presse, il n’est même pas besoin de demander. Les fléchettes sont toujours prêtes, trépignent quand elles n’ont pas de cible.

Demachy nous disait fin XIX° dans son « Les Rothschild : une famille de financiers juifs au XIXe siècle » « la presse n’est sous la dépendance que des Directeurs de journaux. Quant à ces derniers, ils sont pour la plupart sous la dépendance des Rothschild, des établissements financiers et de la Franc-Maçonnerie, ce qui est tout un »

Dès lors, imaginer la vie du fils d’un avocat des Rothschild peut mener à différents scénarios, le pire étant à craindre, tant le simple fait de servir une famille réputée être à l’origine des guerres, de la FED…suppose d’être prêt à se plier à leurs desiderata. Que l’on s’arrête un instant et tente de se représenter. La première évidence est qu’on est dans le sans limite. Dans l’exigence d’avoir la minute suivante ce dont le désir vient de naître, et si ce n’est pas possible, quelque scénario bien pervers pour jouir du pouvoir que l’on a de le concevoir, de le déployer sans que personne jamais n’y oppose rien. Le principe étant, ainsi que le décrit la vidéo « Rothschild family, just a conspiracy ? » reprise par le site celebritynetwork, de ne jamais paraître. De se dissimuler continument derrière des paravents que l’on a trouvé moyen de faire chanter, de contraindre à cela qu’ils n’auraient jamais imaginer valider.

Gates Sr, le père dont on ne parle pas assez était/est l’avocat des Rothschild. Chacun a sa lecture, en fonction de ses connaissances et de son expérience, mais une chose est certaine ; qu’un gamin de 13 ans investisse les ordinateurs comme Bill Gates l’a fait peut donner à penser que, ce faisant, il évitait aussi autre chose. Certes, il n’était pas seul, il y avait Kent Evans, Paul Allen, Rick Weiland. Qui pouvaient aussi avoir de bonnes raisons d’investir autant les machines à l’âge où d’autres commencent à regarder les filles.

Gates Sr a créé sa fondation en 1994. Microsoft, à l’époque, était déjà ciblé. Microsoft ou son CEO que l’on voulait voir céder sa place à Ballmer, beaucoup plus maniable, et en lien aux médias, à la petite communauté qui.

2000. Bill et Melinda Gates créent leur fondation qui fusionne avec celle de Gates Sr. Hasard ? Pas vraiment. On gagnerait à connaître ce qui se joue derrière les fondations, et qui en tire véritablement les ficelles, à nouveau caché derrière quelque paravent. 2008. Le WSJ aborde les conflits existants entre Bill Gates et Steve Ballmer, Pcinpact traduit : « Steve Ballmer et Bill Gates : une histoire semée d’embuches ». La maison Rothschild a réussi. Au préalable il y a eu le procès anti trust. Le regard de Joan Brewer dessus, comme sur Bill Gates est clair : il était ciblé depuis longtemps. Pour Gates Sr, pas de souci, ça fait de confortables rentrées. Et tant pis s’il n’a jamais été de bon conseil, pensant en tout premier lieu à son bénéfice et à celui de ses chers clients.

Du reste, il a montré avec Joan Brewer que les principes, c’était pas son truc. Plus violent qu’il l’a été face à cette employée agressée par un employé philippin, et qui demandait une juste réparation est difficile à concevoir. Elle en a laissé des traces en ligne. Est-elle encore en vie, difficile de savoir, rien d’écrit au-delà de 2005. Mais elle a voulu témoigner, et elle a eu raison. A Bill, à qui elle écrivait des mails, elle demandait « pourquoi ne te protèges-tu donc pas ? », faisait observer qu’il était un terrible atout pour Microsoft. Aucun mot n’était assez dur pour qualifier Gates Sr, mais elle n’a pas fait le lien. Pas questionné, ou je n’ai pas vu, l’emprise. Les relations glauques. Le privé qui se mêle au professionnel, le fils qu’on utilise…tout ça.

Et aujourd’hui ? PRISM a raté sa cible. Lancé pour dégommer Bill Gates, Snowden balançant que Microsoft avait ouvert les portes de notre vie privée, qu’elle avait collaboré activement, le scud était là, aux yeux de tous. Il y eut des billets de blog qui passèrent de façon insistante en actu. Des billets qui disaient. Qui questionnaient. Ballmer et David de Rothschild étaient-ils les coachs de Snowden ? Et comment donc ces billets se retrouvaient-ils en actu ? Ils semblent que ceux-ci et d’autres aient eu leur effet : le 23 août Ballmer « démissionnait ». Place libre pour Billou. Il allait revenir, se dégager de ce père infâme.

Sauf que. La presse est là, fléchettes empoisonnées en stock, collusion avec Ballmer garantie. Les charges ont été massives, continuelles. Partie, pour la première, de trois actionnaires représentant 5% de parts, on arrivait à Microsoft qui tournait le dos à son fondateur, n’en voulait plus président de son Conseil d’Administration. Rien moins. Des mails ont circulé, et sans doute autre chose. Billou est toujours Président. Pas encore CEO, et là, la presse qui l’a mauvaise de ne pas avoir réussi à imposer un retour de Ballmer, après son rachat de Nokia et ses adieux en septembre pour août 2014, la presse qui a fait la promo de Mulally, le très crédible jeunot qui allait diriger l’entreprise une petite année que Ballmer revienne, avant que la famille Ford ne sente le ridicule de ce jeu de « part ? On dirait…ah puis non, on dirait plus » et énonce qu’il restait jusque fin 2014, la presse bloque Billou. Non mais franchement, il n’aurait pas l’outre-cuidance de revenir prendre sa place ? C’est pas un choisi de Dieu qu’on sache. Info bloquée sur des capotes, des propos délibérément mal traduits, selon lesquels le départ de Ballmer éprouvait celui qu’il n’a cessé de harceler. Puis south park. Billou faisait poignarder Ballmer par derrière. Ben voyons. Pas à une inversion de la réalité près…et la déferlante continue sans que jamais un article n’énonce que Bill Gates est candidat, que Ballmer le bloque, que c’est lui qui alimente la rumeur. Seulement voilà. Les deux sont dans le comité de sélection.

L’homme prétendument le plus riche du monde ne peut rien contre la presse. Il a pu faire passer un nombre certain de mes billets de blogs en actu avant que le site qui héberge mon blog ne bloque la possibilité. Cela serait-il si gênant que l’on ait à la tête de Microsoft son fondateur, déterminé à ne plus se laisser imposer des OS poreux permettant de contrôler les ordinateurs de la planète ? La question est posée. Et le constat est là : la presse est une arme de guerre tant économique que militaire. Cancer de ce monde qu’elle et ses mandants ont la prétention de contrôler.

Nicole Guihaumé

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Copies d’écran de Google news le 05 décembre 2013
Illustration du blocage des médias. En dépit des billets de blog qui évoquent la candidature de Bill Gates et supposent une intervention pour passer en actu, surtout en si grand nombre, la presse ne relaie pas.
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