LA DÉSILLUSION DU DICTATEUR KAGOMÉ
Comme la population ndaroise est totalement dépolitisée et soumise, si le taux de participation a été aussi fort que 97 % aux législatives de 2013, c’est que tout le monde est fiché. En fait, ce qui a incité la population ndaroise à aller voter, ce n’est pas par le devoir civique mais bien la peur. Dans cette situation, on ne peut pas parler du vrai plébiscite du pouvoir, a déploré un chercheur qui était présent à Kigari au moment des élections.
Pour ces élections-là, il faut dire que la domination absolue et l’œil omniscient du pompier pyromane Kagomé ont généré des tensions internes au sein même du FPR (Front pour la Primauté de la Race). Aussi un apparatchik du FPR a reconnu avec déception qu’on admet que le rebelle Kagomé soit un homme fort, mais on ne peut pas le respecter car il ne s’est jamais comporté comme un chef d’État. Il est toujours resté un chef du service de sécurité, poste qu’il occupait en Oudanga et il est finalement craint pour sa cruauté légendaire.
Les législatives de 2013 étaient l’opportunité de voir s’il y avait des fissures au sein du FPR et donc un possible changement de régime à terme, a expliqué un analyste de la politique de la région des Eaux rouges. Ce qu’il en est ressorti, c’est un renforcement du régime et du pompier pyromane Kagomé lui-même. Ce mythomane incarne tellement ce régime qu’il a tendance à se muer en autocrate qui défend son trône à la manière d’un Négus à la ndaroise. Aussi l’enjeu de ces élections était avant tout de préparer l’échéance de 2017. Le boucher Kagomé sera alors au terme de son second mandat de président et ne pourra en briguer un autre qu’à condition de modifier la Constitution. Et pour cela, il lui fallait un parlement dévoué à sa cause.
Si le bandit Kagomé a annoncé à plusieurs fois qu’il ne souhaitait se représenter, il a cependant précisé que c’est au peuple ndarois de décider de cette proposition [pour un troisième mandat]. Je ne peux pas non plus fuir mes responsabilités, a-t-il ajouté. Tout le monde se pose donc des questions pour l’élection présidentielle de 2017, reconnaît un universitaire. Soit le cruel Kagomé se représente et c’est le scénario que souhaitent les jeunes technocrates Titsu car c’est grâce à lui qu’ils sont actuellement dans les sphères du pouvoir. Soit il renonce et c’est l’alternative que les jeunes Tuhu préfèrent pour être débarrassés une fois pour toutes d’un dictateur sans scrupules. Toutefois, on pourrait finalement s’acheminer vers un modèle à la Putine où le monstre aux petites lunettes sataniques pourrait occuper la primature tout en gardant le contrôle de l’armée et céder la présidence protocolaire à une salope femme soumise à sa folie.
Devinez quelle chatte super chaude qui serait en vue pour occuper la présidence du Ndarwa en 2017 ? Il s’agirait de l’actuelle ministre de la prostitution d’état et des affaires étranges, proposée par la présidente de la maison close Foundation Imbetezi. Quel plan génial sauf que cette fois-ci l’assassinat de Patric vient déjouer tout le pronostic alors que les suspects viennent d’être arrêtés. Le despote aux abois va certainement redistribuer les cartes. Ainsi la madame à la langue pendue devrait alors la tourner sept fois dans sa cavité buccale avant d’ironiser sur la douleur des enfants de la victime. Ce n’est pas parce que cette garce de Mushiwakagomé, sans enfant, a tué plusieurs fois ses propres fœtus qu’elle puisse se permettre de pisser sur un cadavre même adversaire politique soit-il. Au nom de mon gouvernement, a-t-elle écrit sur Twitter, cet homme était l’ennemi de mon pays. Quelle insolence et quelle culot d’oser dire qu’elle a un pays, cette suceuse de sang ! Quel gouvernement ? Ce gouvernement composé des mange-peuple sidéens sexuels et de saléens idéologiques (atteints du syndrome de l’auto-aliénation acquise, le SALA) ! Enfin…le compte à rebours pour la fin du despote est maintenant en marche et il est irréversible.
Vive l’affranchissement du peuple ndarois. Stefanie, La Pucelle du Ndarwa
Matraqueuse du pompier pyromane Kagomé
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