Le oui l’a emporté par 98,1%, avec 38,6% de participation, au référendum constitutionnel en Egypte, a annoncé samedi 18 janvier 2014 la commission électorale, Sissi et ses alliés ayant considéré par avance qu’un tel résultat légitimerait la destitution du dictateur islamiste Mohamed Morsi.
Le gouvernement provisoire mis en place par les militaires avait averti qu’il considérerait un taux de participation supérieur à celui du référendum constitutionnel de 2012, lorsque le dictateur Morsi était au pouvoir (32,9%), comme une "victoire" qui justifierait dans les urnes la destitution et l’arrestation de l’islamiste Morsi qui, au service de l’impérialisme américano-sioniste, avait appelé à participer à la guerre contre l’antisioniste Bachar el-Assad en Syrie.
Le nouvel et populaire homme fort de l’Égypte, le général Abdel Fattah al-Sissi, nassérien, avait lié son sort à la participation à ce référendum, organisé mardi et mercredi, en annonçant trois jours avant le scrutin qu’il se présenterait à la présidentielle de 2014 "si le peuple le réclamait".
RSS 2.0