VIVE LA RÉVOLUTION
Accueil du site > Comment publier un article > Qu’est-ce que la théorie du genre ? (vidéo)

Qu’est-ce que la théorie du genre ? (vidéo)

mercredi 29 janvier 2014, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 29 janvier 2014).

Qu’est-ce que la "théorie du genre" ?

http://www.franceinfo.fr/politique/…

le Mercredi 29 Janvier 2014 à 09:44 mis à jour à 11:17

Par Grégoire Lecalot, Alice Serrano

Le SMS reçu par des parents d’élèves, affirmant que la "théorie du genre" était enseignée à l’école. Maxppp - Jean Francois Frey

DECRYTAGE | Le ministre de l’Education nationale est monté au créneau mardi pour rassurer des parents au sujet d’une rumeur insinuant que la "théorie du genre" est enseignée à l’école. Pour ceux qui l’ont lancée, on cherche à gommer les différences sexuelles entre hommes et femmes. Depuis quelques années, cette idée se répand en France, et le mariage homosexuel, adopté l’an dernier, lui a donné un coup d’accélérateur. Elle relève pourtant du fantasme. Mais un fantasme bien utile, politiquement, pour certains.

La "théorie du genre" n’existe pas. En elle-même, l’idée tient déjà d’une rumeur, d’une mauvaise compréhension. Elle puise ses racines dans un domaine d’études universitaires qui est né aux États-Unis et y a connu un certain succès jusqu’aux années 70 : les "gender studies", littéralement, études sur le genre.

Les chercheurs ont voulu comprendre pourquoi et comment naissent les inégalités sociales entre hommes et femmes. Ils en ont décortiqué les mécanismes dans les champs politiques, sociaux, artistiques, historiques, philosophiques etc. Ces études ont donné lieu à des controverses passionnées entre chercheurs, mais elles n’ont jamais débouché sur aucune théorie politique. Il s’agit d’un domaine d’études universitaires.

Des féministes au Vatican

Toutefois, le féminisme des années 60-70 a commencé à utiliser ces recherches pour contester la domination sociale masculine. Le schéma femmes à la maison-hommes au travail ne reposait sur rien d’autre que des constructions sociales.

Avec les mutations dans la structure de la vie familiale, comme la hausse continue du nombre de familles recomposées ou la progression du travail féminin, la crainte d’une disparition du schéma familial traditionnel a commencé à se diffuser sourdement. Des réformes comme le mariage homosexuel l’ont accéléré. Et la prétendue "théorie du genre", qui viserait à gommer les différences entre hommes et femmes, a donné un visage à ces craintes. C’est sur elle, mais sans la nommer, que le pape Benoît XVI fait tomber les foudres vaticanes.

Epouvantail politique

Dès lors, la "théorie du genre" devient un épouvantail politique pour lutter contre des réformes sociales. Dernier exemple en date, l’appel au boycott des classes un jour par mois, lancé par une ancienne militante de la cause "beur" des les années 80, aujourd’hui proche de l’extrême droite. Elle utilise la "théorie du genre" contre un programme scolaire visant à lutter dès le plus jeune âge contre les clichés garçons-filles, qui servent de fondations, à l’âge adulte, aux inégalités sociales hommes-femmes.

"Théorie du genre" Alice Serano France-Info 29 janvier 2014

Cliquer sur l’image pour écouter la vidéo.

3 Messages de forum

  • L’obligation scolaire opposée aux rumeurs de "théorie du genre"

    http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAEA0S00X20140129?sp=true

    Mercredi 29 janvier 2014 13h53

    PARIS (Reuters) - Le ministre de l’Éducation, Vincent Peillon, a demandé mercredi aux chefs d’établissements de convoquer les parents qui ont retiré leurs enfants sur la base des rumeurs sur un présumé enseignement d’une "théorie du genre" à l’école primaire.

    Cette démarche vise à expliquer aux intéressés "la réalité des choses" et "leur rappeler que dans notre pays il y a une obligation scolaire à l’égard des enfants", a-t-il dit devant la presse à la sortie du Conseil des ministres.

    "Il y a un certain nombre d’extrémistes qui ont décidé de mentir, de faire peur aux parents. Ce que nous faisons à l’école, c’est enseigner les valeurs de la République et donc du respect entre les femmes et les hommes", a-t-il dit.

    La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, avait auparavant accusé le président de l’UMP Jean-François Copé de faire le jeu des extrémistes en apportant son soutien à cette polémique.

    "Je suis scandalisée par les propos de Jean-François Copé sur ce sujet, qui fait le pari de la peur, du fantasme, de l’inquiétude des parents, qui ce faisant apporte son soutien à Mme (Farida) Belghoul, à Alain Soral et à toutes les théories défendues par ce dernier", a-t-elle dit sur Europe 1.

    "Lorsque Jean-François Copé dit ’je comprends les inquiétudes des parents quant à une théorie du genre’, lui qui sait parfaitement qu’il n’y a aucune théorie du genre qui est développée dans les écoles primaires de France, M. Copé fait le pari du fantasme", a ajouté la ministre des Droits des femmes.

    Un appel au boycott scolaire lancé par Farida Belghoul, proche de l’essayiste d’extrême-droite Alain Soral, a été relayé ces derniers jours, entraînant un phénomène d’absentéisme dans une centaine d’écoles en France.

    Farida Belghoul estime que le dispositif "ABCD de l’égalité", mis en place depuis la rentrée dans plusieurs académies afin de lutter contre les stéréotypes filles-garçons, vise à introduire la "théorie du genre" à l’école.

    Interrogé sur cette polémique, le président de l’UMP s’est dit "choqué par la théorie du genre" et a dit "comprendre l’inquiétude des familles".

    L’institut Civitas, proche des catholiques intégristes, qui a apporté son soutien à l’initiative de Farida Belghoul, affirme que l’Education nationale diffuse en catimini une "idéologie du genre" sous la pression de mouvements gay et lesbiens.

    Apparues aux Etats-Unis au début des années 1970, les "gender studies" ou "études du genre" s’interrogent sur la construction sociale de l’identité sexuelle. Ses détracteurs, qui parlent d’une "théorie du genre", estiment qu’elle vise à effacer toute différence biologique et sociale entre les hommes et les femmes.

    Marine Pennetier avec Gérard Bon, édité par Yves Clarisse

  • Qu’est-ce que la théorie du genre ? (vidéo) 30 janvier 2014 01:08, par Marc ARAKIOUZO

    L’égalité hommes/femmes ne sera jamais complètement réalisée dans le cadre du capitalisme… Tout d’abord parce que les femmes n’y existent pas : ouvrières, patronnes, putes, bonniches sont des concepts pertinents si on veut comprendre l’incapacité du féminisme à faire avancer les revendications des ouvrières ( travail égal-salaire égal , crèches et garderies gratuites, abolition de la famille patrimoniale…etc… ). DONC : seules les revendications des bourgeoises + les revendications interclassistes peuvent être momentanément satisfaites. PAR CONSEQUENT : les ouvrières doivent s’organiser en dehors du féminisme interclassiste et participer prioritairement aux luttes anticapitalistes… EN CONTREPARTIE : les organisations ouvrières anticapitalistes doivent réellement mobiliser la classe ouvrière pour la réalisation des revendications spécifiques des femmes…sans oublier l’industrialisation des tâches ménagères et l’éducation des enfants dans des communes d’enfants animées par des professionnels au service de la relation pères-mères-enfants…

  • Les « Gender Studies » (études dégénérées) sont une autre trouvaille de l’impérialisme pour miner les sociétés socialistes de l’intérieur ou préserver celles qui ne le sont pas encore de velléités de changer le monde d’une manière socialiste.
    Révolutionnaires authentiques, attention, ces gens-là (les auteurs de ces « études ») sont des réactionnaires et anticommunistes viscéraux. Le criminel Obama en est leur avocat.
    La libération de l’homme et de la femme à partir du concept marxiste d’exploitation commune par le Capital est supérieure à ces balivernes.

    Les Pacifiste de Tunis
    Méga site interactif et convivial en couleurs : http://bit.ly/yd15JY

SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0