D’une façon naturelle, une population augmente de façon exponentielle quand rien ne vient contrarier cet accroissement
Bonjour à toutes et à tous,
Il y a longtemps, bien longtemps, les êtres humains, à force de baiser, avaient fini par être trop nombreux. La pêche, la chasse et la cueillette ne suffisaient plus à les nourrir tous. Il leur fallut se mettre à bosser comme des cons pour pouvoir bouffer.
Ainsi, ils furent obligés de pratiquer l’agriculture et donc de se sédentariser. Ce fut le néolithique. Toute la merde vient de là. C’est pourquoi la légende dit que "le sexe est le péché originel" ; et qu’ayant péché, pour sa punition, "L’homme devra gagner son pain à la sueur de son front" !
Il faut dire qu’à l’époque où fut forgée cette légende, la pilule n’existait pas, et qu’on n’avait donc pas encore inventé la différence entre "baiser" et "faire des gosses".
Des scientifiques viennent de prouver génétiquement que l’explosion démographique avait commencé avant l’« invention » de l’agriculture.
Comme quoi, comme le dit Bourgeon : « les légendes d’aujourd’hui sont les vérités d’hier quand elle sont passées par le crible des vérités d’aujourd’hui. »
Bien à vous,
do
http://mai68.org
Toute la merde vient du néolithique (invention du travail, agriculture, élevage, … sédentarisation) ? oui ! en voici les preuves :
La hiérarchie est arrivée essentiellement à partir du néolithique :
http://mai68.org/spip/spip.php?article4140
(Non, ce n’est pas inscrit dans nos gênes !)
C’est le néolithique qui a engendré le racisme et la guerre :
http://mai68.org/spip/spip.php?article6305
http://mai68.org/spip/spip.php?article77
LA DÉGRADATION DE LA NATURE EN ENVIRONNEMENT :
Agriculture et histoire africaine : la génomique remet en cause le dogme établi
http://www.assawra.info/spip.php?article6143
Mercredi 5 février 2014, par La Rédaction d’assawra
Grâce à une vaste étude génomique menée en Afrique centrale sur des populations de chasseurs-cueilleurs pygmées et de villageois agriculteurs, des chercheurs de l’Institut Pasteur et du CNRS, en collaboration avec le Museum National d’Histoire Naturelle (France), l’université de Montréal (Québec) et l’université Lumière-Lyon 2 (France), remettent en cause l’impact de l’agriculture dans l’histoire néolithique africaine : elle ne serait en effet la cause directe ni du succès démographique des populations l’ayant adoptée, ni du fort brassage de ces dernières avec les populations pygmées. Les résultats de ces recherches sont publiés dans Nature Communications.
L’émergence de l’agriculture a constitué pour l’espèce humaine une révolution technologique, culturelle et environnementale sans précédent. On pensait jusqu’alors que l’abondance des ressources qu’elle a générée, associée à la domestication et à la sédentarisation, avait constitué le point de départ sur chaque continent des plus grandes explosions démographiques que notre espèce ait connues. Pourtant, de récents travaux avaient déjà quelque peu mis à mal cette théorie pour le continent africain. Les chercheurs Etienne Patin et Lluis Quintana-Murci (unité Génétique évolutive humaine, Institut Pasteur/CNRS) apportent aujourd’hui des résultats venant corroborer et compléter ces conclusions, grâce à la publication de la plus vaste étude jamais entreprise sur le sujet.
Les travaux des scientifiques ont été menés en étroite collaboration avec des équipes du Museum National d’Histoire Naturelle, de l’université Lumière-Lyon 2 et de l’université de Montréal. Ils reposent sur l’analyse poussée du génome entier de plus de 300 individus d’Afrique centrale, issus des populations pygmées, le plus grand groupe de chasseurscueilleurs persistant aujourd’hui, et des populations sédentaires d’agriculteurs.
On peut dater le développement de l’agriculture en Afrique subsaharienne à il y a environ 5 000 ans. Or, cette étude génomique établit que la principale explosion démographique qu’ont connue les ancêtres des agriculteurs est bien antérieure à cette période. Même si les scientifiques n’excluent pas que les premières communautés de fermiers soient également entrées en expansion il y a 5 000 ans, ils pensent qu’en réalité les ancêtres des actuels agriculteurs, alors chasseurs-cueilleurs, auraient connu il y a 10 000 ans à 7 000 ans un succès démographique tel qu’il leur aurait été nécessaire d’adopter un nouveau mode de vie, de s’établir et d’avoir recours à l’agriculture pour subvenir à leur besoins. A l’inverse, les populations de chasseurs-cueilleurs pygmées auraient elles subi entre - 30 000 et - 10 000 ans un goulot d’étranglement démographique. Ainsi, bien avant l’agriculture, ces deux populations auraient évolué très différemment, indépendamment de toute activité agricole.
L’enquête révèle également d’autres conclusions inattendues : les brassages génétiques entre les pygmées et les peuples fermiers n’auraient commencé qu’il y a environ 1 000 ans.
Or, on savait, grâce à l’étude de leurs traditions orales et de leurs langues, ainsi qu’à la diversité génétique de certains agents pathogènes qu’ils partagent, que ces populations cohabitent et entretiennent des contacts depuis déjà 5 000 ans. Ce mélange tardif, qui ne rentre pas dans le schéma démographique classique et témoigne de la structure socioéconomique particulière de ces populations, a néanmoins été par la suite très intense : aujourd’hui, les génomes des populations pygmées montrent jusqu’à 50% de mélange avec les populations d’agriculteurs. Un brassage qui ne s’est opéré par ailleurs que de manière unilatérale : les hommes agriculteurs se sont associés aux femmes pygmées, mais rarement l’inverse.
Les chercheurs tentent dorénavant de comprendre les mécanismes génétiques à l’origine du succès ou du déclin démographique observés chez les deux populations. Selon eux, ils pourraient être liés aux pressions environnementales différentes auxquelles ces ethnies ont été soumises par le passé, y compris à celles exercées par les agents pathogènes.
(05-02-2014 - Portail sciences)
Références :
The impact of agricultural emergence on the genetic history of African rainforest hunter-gatherers and agriculturalists, Nature Communications, 4 février 2014.
Etienne Patin, Katherine Siddle, Guillaume Laval, Hélène Quach, Christine Harmant, Noemie Becker, Alain Froment, Béatrice Régnault, Laure Lemée, Simon Gravel, Jean-Marie Hombert, Lolke Van der Veen, Nathaniel J. Dominy, George H. Perry, Luis B. Barreiro, Paul Verdu, Evelyne Heyer & Lluis Quintana-Murci.