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PSA - Peugeot bientôt de retour en Iran malgré les Amerloques ?

jeudi 6 février 2014, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 6 février 2014).

En réalité, c’est pour respecter l’embargo contre l’Iran que les ventes de Peugeot avaient nettement diminué, mettant ainsi des milliers d’ouvriers au chômage. En effet, Peugeot vendait chaque année 450 000 bagnoles en Iran. Ces ventes reprendront-elles bientôt ?

À noter qu’un industriel français, avait indiqué pour sa part au Figaro, que « la plupart des secteurs de l’économie américaine, y compris des sociétés cotées au Nasdaq » avaient « envoyé ces derniers mois des émissaires en Iran ».

La guerre contre l’Iran n’étant peut-être plus à l’ordre du jour, n’y aurait-il pas plutôt une guerre économique entre la France et les USA pour reconquérir le gigantesque marché iranien ? La France ne regrette-t-elle pas déjà d’avoir respecté l’embargo contre l’Iran décrété par l’impérialisme américain ?

Depuis qu’une délégation de représentants d’une centaine de sociétés françaises est en Iran (le 3 février 2014) pour établir de nouveaux liens du type business is business, le département d’État américain s’est retrouvé une verve anti-française, comme du temps de l’Irak et du French-bashing.

Visite du Medef en Iran : les USA se rebiffent, par Elisabeth Studer

http://french.irib.ir/info/economie…

Jeudi, 06 février 2014 19:42

IRIB-Les Etats-Unis accepteraient-ils mal l’idée que la France puisse à nouveau signer de juteux contrats en Iran … au plus grand dam des firmes américaines ? Et notamment automobiles ? Qui sait …

En tout état de cause, le secrétaire d’État américain, John Kerry a tenu à appeler directement mercredi le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius pour lui signifier ouvertement son désaccord, suite au déplacement sur le sol iranien de plus d’une centaine de patrons d’entreprises du CAC40, effectué à l’initiative du Medef. Alstom, GDF Suez et Total y figurant en bonne place. John Kerry estime en effet que cette visite de trois jours est « malvenue ».

Téhéran « ne peut être considéré comme un marché ouvert, parce que l’allégement des sanctions est tout à fait provisoire, tout à fait limité et tout à fait ciblé », a indiqué pour sa part , mercredi, Wendy Sherman, la sous-secrétaire d’État aux Affaires politiques.

L’argument – officiel – est clair : un tel empressement de la France à se rendre en Iran laisserait sous entendre que Téhéran a bel et bien redoré son blason sur le plan international. Et qu’il est donc désormais politiquement correct de commercer avec le régime iranien.

« Nous avons respecté la convention de Genève, signée en novembre dernier. Il y a d’autres délégations de pays européens qui se sont rendus en Iran », avait souligné préalablement Pierre Gattaz, le patron des patrons.

Mais l’accès au marché iranien pourrait être le véritable enjeu. Rappelons en effet que depuis le 20 janvier dernier, une partie des sanctions internationales qui pesaient jusqu’à lors sur l’Iran ont été temporairement levées. Les allègements concernent les secteurs de l’or et des métaux précieux, les produits pétrochimiques (en dehors du pétrole, du gaz et des carburants), l’industrie aéronautique et l’automobile.

Histoire de relativiser l’importance de la visite, le Quai d’Orsay avait toutefois tenu à préciser que la visite du Medef à Téhéran avait lieu « à titre exploratoire », mais l’argument a semble-t-il été considéré quelque peu léger aux yeux des Etats-Unis.

D’autant plus que le patronat français a frappé au cœur même des ambitions US les plus tenaces, la délégation de chefs d’entreprise à Téhéran étant conduite par Thierry Courtaigne, vice-président, directeur général de Medef international mais également Patrick Blain, président du Comité des constructeurs français d’automobiles.

Et ce, alors même que GM tente par tout les moyens – ou presque – de bouter Renault et PSA hors d’Iran. Physiquement et commercialement parlant. En juillet 2013, le lobby United Against Nuclear Iran a ainsi à adresser à Renault, une sommation de se retirer d’Iran sous peine de sanctions américaines.

A noter également qu’en octobre dernier, un industriel français, avait indiqué pour sa part au Figaro, que « la plupart des secteurs de l’économie américaine, y compris des sociétés cotées au Nasdaq » avaient « envoyé ces derniers mois des émissaires en Iran ».

Le journal ajoutant alors que la filière automobile iranienne était particulièrement courtisée par General Motors. Les « émissaires » de la firme US allant bien au delà du « simple repérage du marché », leurs missions étant beaucoup plus proches d’une « ébauche du contrat de reprise des activités de GM » selon les termes mêmes de l’industriel, bien au fait du dossier.

Sources : France 24, AFP, Le Figaro, La Tribune
Elisabeth Studer – www.leblogfinance.com

Peugeot et le gouvernement avaient sacrifié les ouvriers pour faire la guerre à l’Iran (vidéo-preuve 1’49) :

http://mai68.org/spip/spip.php?article4473

(Regardez la première vidéo)

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