Le journaliste Jean-François Marival de Ouest-France : « Dans le sillage des Blacks Blocs, se trouvaient des manifestants, souvent de Nantes et de la périphérie, très jeunes. Ils se sont lancés dans la bagarre et la casse, comme dans un jeu. "C’est génial, comme dans un film", lançait à son copain un gamin d’une quinzaine d’années. Le projet d’aéroport, peut-être n’en avaient-ils jamais entendu parler ? Le saccage de Nantes, s’il a utilisé ses principes, ne se résume pas au seul phénomène "Black bloc". »
Note de do :
Le journaliste a décrit les faits correctement, honnêtement ; mais n’a pas compris une chose : le principe de la propagande par le fait. Que des "gamins" aient suivi les Blacks Blocs dans leur geste de négation totale de la société telle qu’elle est, et qu’ils aient trouvé cela « génial, comme dans un film » montre que l’action des Blacks Blocs était juste, la plus juste qu’il soit possible d’imaginer ; puisque, dans leur pureté non encore bridée — la vérité sort de la bouche des enfants ! —, les "gosses" ont suivi leur exemple et les ont imités. C’est ça, la propagande par le fait, c’est ça la stratégie du Black Bloc.
Par conséquent : contrairement à ce que croit le journaliste, que de très jeunes gens aient suivi les Blacks Blocs et se soient intégrés à eux fait totalement partie du phénomène "Black Bloc". Et, contrairement à ce que voudraient certains, les Blacks Blocs de Nantes n’étaient pas un phénomène étranger à la manif, qui serait venu artificiellement se greffer sur elle pour la parasiter, mais étaient son bras armé. Que des étrangers soient venus renforcer des Blacks Blocs bien français n’y change rien, d’ailleurs le cortège des non-violents-débiles avait lui aussi reçu des renforts venus de l’étranger.
Quant à la tactique des Blacks Blocs, c’est : « Il faut que ça leur coûte plus cher quand ils nous font chier que quand ils nous font pas chier ! Car, l’argent est la seule chose qu’ils comprennent ! Alors s’ils font chier, faut tout casser jusqu’à ce qu’ils comprennent ! »
Au vu du but, de la stratégie et de la tactique du Black Bloc, voici la réponse que pourrait faire l’un de ses membres à un non-violent-débile venu l’attaquer en le traitant de "casseur" : « D’un côté les casseurs, de l’autre ceux qui ne cassent rien ! »
Le Black Bloc est un pur diamant dont seul un être aussi pur qu’un enfant peut voir l’éclatante beauté.
Nantes. Du « Black bloc » au gamin de la rue, qui étaient les casseurs ?
http://www.nantes.maville.com/actu/…
Mardi 25 février 2014 06:00
Jean-François MARIVAL.
Ouest-France
Ils se cachent derrière des mots : autonomes, ultra-gauche, anarchistes radicaux…
Les auteurs du saccage de Nantes se cachent aussi dans des oripeaux, des vêtements, des déguisements interchangeables dont ils se travestissent, selon les situations. Tantôt casseurs, tantôt clowns, tantôt drapés de la tenue uniformisée de l’alter mondialiste baba cool d’usage dans la manifestation de samedi. Ils bombent, cassent, tirent sur les forces de l’ordre à la fronde ou au cocktail Molotov, puis se fondent dans la foule et changent de look…
Zadistes divisés
C’est la technique des « Black blocs », gens connus mais insaisissables. Pour identifier les auteurs, les enquêteurs comptent aujourd’hui sur les images. Venaient-ils de la Zad, la zone réservée pour l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, où ils seraient installés parmi les occupants désormais appelés Zadistes ? Pour la frange la plus dure des casseurs, c’est peu probable. Celle-ci était venue « exprès pour le combat contre les institutions », confirme le ministère de l’Intérieur.
Au sein de ces groupes organisés comme pour la guerre, avec lesquels nous, journalistes, étions en contact samedi, il y avait très peu de Français. Entre eux, ils parlent différentes langues. Si on leur adresse la parole, ils ne répondent quasiment jamais. Quand ils le font, c’est avec une extrême réserve. Les techniques et principes de discrétion sont bien rodés.
Les Zadistes, eux, se partagent en plusieurs groupes. Certains, notamment ceux qui mènent des expériences d’agriculture naturelle, sont pacifiques. Ils ne fréquentent plus les plus radicaux qui sont davantage en lutte contre un système de société que contre un projet d’aéroport. Ces derniers s’étaient équipés pour en découdre. Ils ont parfois fait le voyage avec les tracteurs des opposants dits « institutionnels », puis ont pris part au saccage.
« J’en ai vu arriver avec leur caisse à outils », témoigne un manifestant gêné par la tournure des événements. Dans ces caisses en question (sacs ou chariots), des fusées, des burins, des massettes, des bombes de peinture, des billes de plomb…
Dans leur sillage, se trouvaient des manifestants, souvent de Nantes et de la périphérie, très jeunes. Ils se sont lancés dans la bagarre et la casse, comme dans un jeu. « C’est génial, comme dans un film », lançait à son copain un gamin d’une quinzaine d’années. Le projet d’aéroport, peut-être n’en avaient-ils jamais entendu parler ? Le saccage de Nantes, s’il a utilisé ses principes, ne se résume pas au seul phénomène « Black bloc ».
Jean-François MARIVAL.
Hier, cinq jeunes gens ont été condamnés, en comparution immédiate, à des peines allant jusqu’à six mois de prison pour avoir jeté des projectiles. Aucun n’a été écroué. Les vrais casseurs n’ont pas été interpellés.
Ouest-France
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