Note de do : Puisque les USA utilisent, financent et finalement commanditent divers séparatismes pour détruire l’URSS puis la Russie, et pour détruire la Chine ; la Russie et la chine doivent en faire autant contre les USA, et financer, et même commanditer, divers séparatismes aux USA : au Texas, au Nouveau Mexique, en Californie, etc.
La Maison Blanche ne doit pas user de son influence sur les séparatistes tibétains (COMMENTAIRE)
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French.xinhuanet.com | Publié le 2014-02-21 à 19:32
BEIJING, 21 février (Xinhua) — La Maison Blanche a annoncé que Barack Obama recevra le dalaï lama à Washington vendredi matin, ce qui constituera leur troisième rencontre depuis l’accession de M. Obama au poste de président des Etats-Unis en 2009.
La manoeuvre est regrettable et nuisible. Elle marque une rupture flagrante de la promesse de Washington de ne pas interférer dans les affaires internes de la Chine, et pourrait ralentir l’élan positif durement gagné dans le développement des relations entre les deux parties.
Après moins de trois mois à la présidence, le président chinois Xi Jinping s’était rendu en Californie en juin 2013 pour y rencontrer M. Obama au domaine d’Annenburg, également connu sous le nom de Sunnylands, pour ouvrir la voie à une ère positive de renouveau pour la relation inter-Pacifique.
Guidés par l’objectif commun de construire un nouveau type de relation entre puissances majeures, la Chine et les Etats-Unis se sont depuis rapprochés en matière de coopération politique, économique, culturelle et militaire.
Dans un contexte aussi favorable, il serait maintenant temps pour les deux poids lourds mondiaux de continuer sur cette lancée et de piloter la relation dans la bonne direction.
Voilà pourquoi une rencontre M. Obama et le dalaï lama est particulièrement déplacée et nuisible. Tout le monde sait qu’écraser violemment les freins d’une voiture qui roule à vive allure peut avoir des conséquences imprévisibles.
Certains pourraient estimer que cette rencontre fait partie de la campagne de Washington en vue des élections de mi-mandat, soutenant qu’il ne s’agit que d’une tactique destinée à amadouer les électeurs et à attirer des votes, sans pour autant affecter les relations sino-américaines.
Une telle ligne de pensée n’est pas clairvoyante et est irréaliste. Bien qu’elle puisse générer du capital politique à l’échelle nationale, la manoeuvre perturbera inutilement les relations sino-américaines qui revêtent une importance stratégique significative, ce qui se traduira éventuellement en pertes concrètes.
De plus, la douce illusion de Washington, qui souhaite utiliser le dalaï lama pour faire l’étalage de sa supériorité morale, est fondamentalement erronée. Le dalaï lama est principalement un fugitif politique dont le groupe incite aux activités séparatistes, notamment à l’auto-immolation.
La rencontre entre M. Obama et le dalaï lama enverra un message négatif aux séparatistes tibétains et les encouragera à recourir à des actes extrémistes, en totale contradiction avec les droits de l’Homme que Washington prétend défendre.
La Chine et les Etats-Unis entretiennent l’une des relations bilatérales les plus importantes au monde, et leur coopération est nécessaire pour relever divers défis internationaux.
Par conséquent, les politiciens américains devraient arrêter d’utiliser leur relation avec la Chine comme un outil pratique pour se ruer sur des gains à court terme, et devraient plutôt assurer que leur pays travaille avec Beijing afin de mener les relations bilatérales dans la bonne direction.
Le respect de chacun et la gestion des différends bilatéraux et des questions sensibles constitueraient un bon début.
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