VIVE LA RÉVOLUTION
Accueil du site > Comment publier un article > Communistes et Verts refusent de servir de caution de gauche à Valls, mais (...)

Communistes et Verts refusent de servir de caution de gauche à Valls, mais Benoît Hamon est facho-compatible !

mercredi 2 avril 2014, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 2 avril 2014).

Quant à la Ségolène, elle prend l’écologie. Il faut dire qu’elle n’a pas démérité, avec ses petites bagnoles électriques, puisqu’elle a réussi à faire oublier qu’en France, un auto électrique, c’est une auto nucléaire.
Fukushima :

http://mai68.org/spip/spip.php?article2999

Et il y a les autres… dont Montebourg qui tient à détruire le pays pour exploiter les gaz de schistes, comme les Amerloques. Afin de faire la guerre aux Russes dont nous dépendons pour le gaz. Pourtant, c’est au moins en partie grâce aux Russes qu’on a gagné les guerres de 14-18 et de 39-45 ! Et le gaz des Russes ne détruit pas les paysages. Sans compter les autres nuisances non-négligeables des gaz de schistes :

http://mai68.org/spip/spip.php?article2250

Benoît Hamon, caution de gauche pour Manuel Valls

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN0CO03U20140402?sp=true

Mercredi 2 avril 2014 12h44

PARIS (Reuters) - Grandi en politique sous la tutelle de Lionel Jospin et Martine Aubry, Benoît Hamon, incarnation de l’aile gauche du Parti socialiste, est promu à l’Education nationale, l’Enseignement supérieur et la Recherche, un signal à la "gauche de la gauche" qui s’inquiète des desseins de Manuel Valls.

Ce Finistérien de 46 ans détenait jusqu’à présent le portefeuille de l’Economie sociale et solidaire et de la Consommation, un poste où ses amis comme ses détracteurs lui ont reproché une relative discrétion face au virage social-démocrate de François Hollande.

Une politique de "drauche", selon un néologisme inventé par le nouveau ministre de l’Education, qui s’était toutefois déclaré compatible avec le nouveau Premier ministre Manuel Valls.

"Un ministre ce n’est pas un mec qui avale les couleuvres, mais qui tente de concilier son socialisme avec l’action", déclarait-il en décembre 2012 à Libération.

Licencié d’Histoire, Benoît Hamon embrassa la politique sur les cendres de la réforme Devaquet et devint en 1991 assistant parlementaire du député socialiste de Gironde Pierre Brana. Il participe à la fondation du Mouvement des jeunes socialistes (MJS), qu’il présida de 1993 à 1995.

Il fut conseiller pour la jeunesse de Lionel Jospin, lorsque celui-ci était premier secrétaire du PS, de 1995 à 1997.

Martine Aubry fut en quelque sorte sa "marraine" en politique.

En 1997, Benoît Hamon entre au cabinet de la ministre de l’Emploi et de la Solidarité comme conseiller technique chargé de l’emploi des jeunes, puis comme conseiller chargé des affaires politiques (1998-2000).

Passé brièvement par le privé, au sein de l’institut de sondage Ipsos de 2001 à 2004, il devient conseiller municipal de Brétigny-sur-Orge (Essonne) en 2001, jusqu’en 2008.

Il fonde en 2002 le courant "Nouveau Parti socialiste" (NPS) avec Arnaud Montebourg et Vincent Peillon, une alliance qui implose lors du congrès du PS au Mans en novembre 2005.

Nouveaux désaccords lors de la primaire du PS pour l’élection présidentielle de 2007 : Arnaud Montebourg et Vincent Peillon soutiennent Ségolène Royal, Benoît Hamon choisit Laurent Fabius.

Lors du congrès de Reims, en 2008, ce proche d’Henri Emmanuelli porte la motion "Un monde d’avance", avec notamment Jean-Luc Mélenchon qui démissionnera pour créer le Parti de gauche. Cette motion, qui rassemble la gauche du parti, obtient 18,52% des suffrages.

En 2009, il est battu lors des élections européennes, perdant son seul mandat. "Le stade ultime du non cumul des mandats", plaisante alors ce quadra adepte de Twitter et des sorties pince-sans-rire.

(Sophie Louet, édité par Yves Clarisse)


Ségolène Royal, retour en grâce à l’Ecologie et l’Energie

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN0CO03R20140402?sp=true

Mercredi 2 avril 2014 12h40

par Elizabeth Pineau

PARIS (Reuters) - "Assagie, créative", riche d’une "relation de proximité reconstruite" avec François Hollande selon ses proches, Ségolène Royal revient au gouvernement aux côtés du père de ses enfants à la tête d’un grand ministère de ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie.

La présidente de la région Poitou-Charentes, 60 ans, profite du refus des responsables d’Europe Ecologie-Les Verts d’entrer au gouvernement de Manuel Valls, même en échange d’un ministère alliant Ecologie et Energie, sur un dossier qui lui tient à coeur.

L’élève de François Mitterrand, qui a déjà occupé plusieurs postes ministériels, a affiché sa combativité dès dimanche soir en estimant que "l’avertissement très sévère" des urnes appelait un "très fort changement".

Connue pour sa liberté de ton, Ségolène Royal court le risque que chacune de ses paroles soit commentée à la lumière de son passé intime avec le chef de l’Etat.

"En cas de problème, elle pourrait décrocher le téléphone pour appeler l’Elysée plutôt que le Premier ministre", souligne un ami de l’ancien couple.

Ce retour sonne comme une revanche pour celle qui avait promis à ses électeurs de les emmener vers "d’autres victoires" au soir de sa défaite contre Nicolas Sarkozy au second tour de l’élection présidentielle, le 6 mai 2007.

Son parcours depuis lors a été émaillé de déceptions.

On la vit fondre en larmes devant les caméras après n’avoir recueilli que 7% des voix à la primaire socialiste de 2011, remportée par François Hollande. Battue huit mois plus tard aux élections législatives à La Rochelle, elle abandonna son rêve d’accéder à la présidence de l’Assemblée nationale.

Son retour en grâce est une conséquence de la séparation, en janvier, de François Hollande et sa compagne Valérie Trierweiler après les révélations du magazine Closer sur la liaison supposée entre le chef de l’Etat et l’actrice Julie Gayet.

La jalousie de l’ex-"première dame" envers la mère des enfants du président avait éclaté au grand jour dans un tweet assassin de juin 2012, où Valérie Trierweiler encourageait le rival de Ségolène Royal aux législatives, Olivier Falorni.

DES AIRS DE MADONE

"A la fois Parisienne et belle des champs, jeune pousse et vieux jeu", selon son biographe Daniel Bernard, Marie-Ségolène Royal est née le 22 septembre 1953 à Dakar, au Sénégal, quatrième enfant d’une fratrie qui en comptera huit.

Après des études dans les Vosges, elle intègre Sciences Po Paris puis l’Ecole nationale d’administration, où elle rencontre François Hollande au sein d’une promotion "Voltaire" qui compte aussi de futurs ministres comme Michel Sapin, Jean-Pierre Jouyet et Dominique de Villepin.

Ségolène Royal rejoint François Mitterrand en 1982 comme chargée de mission à la Jeunesse, puis aux Affaires sociales. Elle reste à l’Elysée jusqu’en 1988, année où elle entre à l’Assemblée nationale comme députée des Deux-Sèvres après avoir conquis une circonscription réputée "ingagnable".

Ministre de l’Environnement du gouvernement de Pierre Bérégovoy en 1992-1993, elle fait voter des lois sur la gestion des déchets ou les nuisances sonores et obtient du président un plan de sauvegarde du Marais poitevin.

Pendant les années de "gauche plurielle", elle est successivement ministre déléguée à l’Enseignement scolaire puis à la Famille, où elle combat le bizutage et le racket, facilite l’accès à la pilule du lendemain et crée le congé paternité.

Députée du département rural des Deux-Sèvres pendant quinze ans, Ségolène Royal a été élue à la tête de la région Poitou-Charentes en 2004. Elle sera reconduite en 2010 et n’aura de cesse de vanter son bilan, jugeant possible d’élargir au niveau national ses expériences régionales.

En 2005, celle qui se réclame autant de Jeanne d’Arc que de la communarde Louise Michel, à qui certains attribuent des airs de madone, avait remporté haut la main la primaire socialiste.

Juste après la présidentielle perdue, Ségolène Royal a officialisé sa séparation d’avec François Hollande, avec qui elle affirme aujourd’hui avoir des relations apaisées, tout comme avec Martine Aubry, qui lui ravit d’un cheveu la place de première secrétaire du PS lors du congrès de Reims de 2008.

(Edité par Yves Clarisse)


Sapin revient à Bercy, mais devra composer avec Montebourg

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN0CO04D20140402?sp=true

Mercredi 2 avril 2014 13h27

par Yann Le Guernigou et Jean-Baptiste Vey

PARIS (Reuters) - Le nouveau ministre des Finances et des Comptes publics, Michel Sapin, aura pour mission de mettre en oeuvre le pacte de responsabilité et d’amadouer en parallèle les partenaires européens de la France si elle n’est pas, comme c’est probable, au rendez-vous de ses objectifs de réduction du déficit.

Le ministre du Travail sortant devra aussi composer avec Arnaud Montebourg, qui sort renforcé du changement de gouvernement et a fait monter ces derniers jours la pression sur la nécessité d’obtenir une réorientation de politiques de l’Union européenne trop marquées par l’austérité à son goût.

La cohabitation entre son prédécesseur Pierre Moscovici et le très médiatique ministre du Redressement productif a été tendue, parfois tumultueuse, ces deux dernières années.

On ne cachait pas ces derniers jours dans l’entourage de Michel Sapin que, s’il devait aller Bercy, ce serait à la condition d’en être le "patron".

Sa position dans le gouvernement, au même rang qu’Arnaud Montebourg qui récupère en plus l’Economie, fait qu’il devra composer avec celui dont il saluait récemment en privé le dynamisme, estimant qu’il "met du punch dans la vie politique et la vie économique".

Bien qu’il se soit rarement exprimé sur les questions européennes ces dernières années, Michel Sapin n’a jamais eu recours à la rhétorique provocatrice de son colocataire.

Il avait sévèrement critiqué l’an passé le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, qui défendait la nécessité d’une "confrontation" entre la France et l’Allemagne pour obtenir une inflexion des politiques européennes.

TENIR LES FINANCES PUBLIQUES

Michel Sapin, 62 ans dans quelques jours, n’arrive pas à Bercy en terre inconnue, ayant déjà été ministre de l’Economie et des Finances en 1992-1993 dans un gouvernement également impopulaire. Il était alors dans l’ombre de Pierre Bérégovoy, qui gardait la haute main sur les affaires économiques depuis l’hôtel Matignon.

Proche de longue date de François Hollande, il y revient avec un bilan mitigé au ministère du Travail, n’étant pas parvenu à faire reculer le chômage en 2013, comme l’avait promis le chef de l’Etat aux Français.

Mais sur le front du dialogue social, il a fait oublier le désamour né entre l’exécutif et les partenaires sociaux sous la présidence de Nicolas Sarkozy et peut se prévaloir de la signature de quelques accords importants comme la loi sur la sécurisation de l’emploi ou, plus récemment, la réforme de la formation professionnelle.

Comme ministre des Finances, il sera chargé de mettre en oeuvre le pacte de responsabilité annoncé début 2013 par François Hollande, qui repose sur des baisses de charge pour les entreprises en échange d’engagements sur l’investissement et l’emploi, et de tenir les finances publiques.

Bernard Cazeneuve, qui passe du Budget à l’Intérieur, lui a déblayé le terrain pour les 50 milliards d’euros d’économies que le gouvernement s’est engagé à mener d’ici 2017 et qui seront bientôt dévoilées.

"CONVAINCRE L’EUROPE"

Mais elles risquent d’être insuffisantes pour que la France respecte ses engagements en matière de déficit public, qu’elle doit ramener sous 3% du PIB en 2015 alors qu’elle a pris du retard dans son tableau de marche (4,3% fin 2013 au lieu de 4,1% prévu).

Sur ce point, un dialogue délicat l’attend avec Bruxelles, François Hollande ayant souligné lundi, en évoquant le pacte de responsabilité, la nécessité de "convaincre l’Europe que cette contribution de la France à la compétitivité, à la croissance, doit être prise en compte dans le respect de nos engagements".

Les instances européennes, qui ont déjà octroyé à Paris deux reports de calendrier pour ramener son déficit dans les clous du pacte de stabilité, ont réagi froidement.

"La France est consciente de ses engagements, elle a déjà obtenu du temps et doit fournir davantage d’efforts", a déclaré le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem.

Michel Sapin avait déjà été pressenti pour Bercy en 2012 avant d’hériter du portefeuille du Travail.

Passionné de monnaies antiques, le député de l’Indre avait été chargé du projet présidentiel du candidat François Hollande.

Normalien titulaire d’un DEA de géographie, camarade du chef de l’Etat dans la promotion Voltaire de l’ENA, aux côtés de Ségolène Royal, Dominique de Villepin ou Jean-Pierre Jouyet, sa liste l’a emporté dès le premier tour aux municipales d’Argenton-sur-Creuse, ville dont il a été le maire jusqu’en 2012.

(Edité par Yves Clarisse)


Nommé ministre de l’Economie, Arnaud Montebourg prend du galon

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN0CO04G20140402?sp=true

Mercredi 2 avril 2014 13h29

par Yann Le Guernigou

PARIS (Reuters) - Arnaud Montebourg, nommé mercredi ministre de l’Economie, du Redressement productif et du Numérique, a accompli une mue au ministère du Redressement productif dans le précédent gouvernement, en passant de pourfendeur des patrons voyous à héraut de l’industrie française.

Le "troisième homme" de la primaire socialiste de 2011, opposant viscéral à la mondialisation, n’a pas mis dans sa poche ses critiques contre l’Allemagne, l’euro fort, les politiques européennes d’austérité ou la presse anglo-saxonne donneuse de leçons.

Mais il s’est bien gardé de contester publiquement la ligne sociale-démocrate de son ancien adversaire François Hollande, préférant livrer bataille sur le terrain médiatique du "made in France" que d’étaler ses états d’âme.

Si clash il y a eu, c’est avec Jean-Marc Ayrault, au moment de la tentative de sauvetage des hauts fourneaux de Florange (Moselle) fin 2012, quand le chef du gouvernement s’empare du dossier et désavoue son impétueux ministre, coupable d’avoir brandi la menace d’une nationalisation temporaire du site.

Humilié, Arnaud Montebourg pense à démissionner à l’issue de cet incident qui met à mal la cohésion du gouvernement. S’il y renonce, c’est, dit-il après coup, à la demande de François Hollande et du syndicaliste CFDT de Florange, Edouard Martin.

L’affaire laissera des traces au point que l’ambitieux ministre du Redressement productif n’hésite pas à s’afficher sur le terrain, pendant la campagne des municipales, avec un autre adversaire juré de Jean-Marc Ayrault, Manuel Valls, comme s’il s’agissait de montrer sa compatibilité avec le ministre de l’Intérieur si celui-ci était appelé à Matignon.

COHABITATION TENDUE AVEC MOSCOVICI

L’événement Florange est révélateur du style des premiers pas d’Arnaud Montebourg à Bercy. Plus que de "redressement productif", c’est à un travail de pompier qu’il doit se livrer face à des accidents industriels en série dus à la crise.

"Patrons voyous" et actionnaires irresponsables sont les cibles de l’élu de Saône-et-Loire qui, frustré de ne pouvoir que constater les dégâts, part en guerre contre la famille Peugeot ou l’homme d’affaires Lakhsmi Mittal, PDG d’Arcelor-Mittal.

Sa cohabitation avec Pierre Moscovici, qui tente tant bien que mal de rassurer des investisseurs étrangers alarmés par cette rhétorique, est tendue.

Le ministre de l’Economie et des Finances doit défendre ses services face à un Arnaud Montebourg qui fustige l’orientation "clairement ultralibérale" de la direction du Trésor.

La création de la BPI (Banque publique d’investissement) est une autre source de tensions. Le ministre du Redressement productif y voit un instrument pour suppléer les banques "qui refusent de faire leur travail, de prendre des risques" au service de l’économie réelle, au risque de tuer des entreprises, un langage bien éloigné de celui de Pierre Moscovici.

Loin d’être une répartition des rôles, leurs divisions sont encore patentes dans le dossier du rachat de Dailymotion par Yahoo, auquel Arnaud Montebourg fait échec pour éviter que la pépite française ne passe sous contrôle américain.

Car ses positions anti-mondialisation trouvent un prolongement dans sa défense du "patriotisme industriel", une campagne qui suscite des échos chez des chefs d’entreprise.

N’hésitant pas à poser en marinière, robot culinaire à la main, pour vanter le "made in France" à la une d’un magazine, Arnaud Montebourg défend le "patronat industriel et patriote" pour mieux l’opposer aux dirigeants d’entreprise "hors sol."

SOUS L’INFLUENCE DE COLBERT

Il s’entoure pour cela d’anciens grands patrons partisans d’un "Etat stratège" - comme Jean-Louis Beffa (Saint-Gobain) et Jean-François Dehecq (Sanofi) - dans une grande tradition colbertiste dont il revendique ouvertement l’héritage et dont il fait un usage étendu.

Il lance ainsi sous le nom de "Colbert 2.0" un logiciel destiné à aider les entreprises à évaluer l’intérêt de relocaliser des activités en France.

Cette politique est pourtant loin de faire l’unanimité et il n’est pas épargné par les critiques quand il s’immisce dans la bataille pour SFR pour soutenir l’offre de Bouygues.

Ses prises de position contre la mondialisation irritent aussi. L’ancien secrétaire général de l’OMC (Organisation mondiale du commerce), Pascal Lamy, dont le nom a circulé un temps pour succéder à Pierre Moscovici, a estimé qu’il avait "quelques problèmes de GPS" en défendant le protectionnisme.

"Si le ’made in France’ veut dire que tout le monde fait chez soi ce qu’il consomme, cela veut dire des tee-shirts faits en France et des Airbus faits en Chine. Ce n’est pas le bon avenir pour les travailleurs français", a-t-il dit.

Un autre contentieux l’oppose aux alliés écologistes du Parti socialiste, en raison de son insistance à réclamer une expérimentation sur l’exploitation des gaz de schiste.

Agé de 52 ans, cet avocat avait obtenu en arrivant à Bercy le premier poste important d’une carrière politique entamée avec son élection en 1997 à l’Assemblée comme député de Saône-et-Loire et où il s’est illustré d’abord par ses positions sur la corruption et la nécessité d’une VIe République.

(Edité par Yves Clarisse)


Majorité réduite mais acquise pour Manuel Valls à l’Assemblée

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN0CO04720140402?sp=true

Mercredi 2 avril 2014 13h05

par Emile Picy

PARIS (Reuters) - Le nouveau gouvernement de Manuel Valls disposera d’une majorité réduite mais acquise à l’Assemblée nationale malgré l’opposition du Front de gauche, l’incertitude concernant les écologistes et les états d’âme de quelques élus de l’aile gauche du PS.

Avec 292 membres, le groupe socialiste dispose à lui seul de la majorité absolue au Palais-Bourbon, où elle est fixée à 289, sur 577 députés. Il peut également compter sur le soutien du groupe des radicaux de gauche, qui compte 16 élus, surtout depuis le tournant social-démocrate pris par François Hollande.

Le groupe du Front de gauche, qui rassemble quinze députés, a annoncé qu’il ne voterait pas la confiance mardi prochain à l’issue du discours de politique générale du nouveau chef du gouvernement, ce qui n’est pas une surprise.

En juillet 2012, il s’était déjà abstenu lors du vote de confiance au gouvernement de Jean-Marc Ayrault, qui avait obtenu 302 voix contre 225.

Ce score s’explique par le fait que 27 députés de la majorité devenus ministres n’avaient pu voter, leurs suppléants devant attendre un délai d’un mois pour pouvoir siéger.

Le groupe écologiste, qui compte 17 élus, a réservé sa position sur le vote de confiance après que le bureau exécutif d’Europe Ecologie-Les Verts a décidé mardi qu’aucun Vert ne siégerait dans le nouveau gouvernement.

Mais il n’est pas exclu que la majorité du groupe, dont ses deux vice-présidents, François de Rugy et Barbara Pompili, qui étaient favorables à une participation, votent la confiance.

LE PS CONFIANT

L’inconnue reste le nombre de députés socialistes membres de son aile gauche qui refuseraient de voter la confiance, qui devrait être très limité voire nul.

Le fait de ne pas voter la confiance les placerait de facto hors de la majorité avec tout ce que cela implique : exclusion du groupe et à plus long terme impossibilité d’obtenir l’investiture pour les prochaines élections.

Ainsi, si le groupe écologiste rejoignait celui du Front de gauche dans un vote contre la confiance au gouvernement, il faudrait que les contestataires socialistes soient une vingtaine pour que l’Assemblée refuse d’accorder sa confiance au gouvernement de Manuel Valls.

Les dirigeants socialistes sont confiants.

"Manuel Valls ne manquera pas de voix au moment du vote de confiance", dit Thierry Mandon, porte-parole du groupe PS.

"Manuel Valls aura une majorité", a de son côté déclaré mercredi matin sur Europe 1 Claude Bartolone, le président socialiste de l’Assemblée nationale.

Pour un député PS, qui a requis l’anonymat, "tous les députés socialistes voteront bien entendu la confiance, y compris l’aile gauche qui fait monter la pression pour montrer qu’elle existe".

"C’est ’retiens-moi ou je fais un malheur’. Ne pas voter la confiance, c’est s’exclure de la majorité et du groupe. C’est un suicide politique. C’est une ligne rouge infranchissable comme le fait de ne pas voter le budget ou le financement de la Sécurité sociale", ajoute-t-il.

Quant au Sénat, les choses ne vont pas vraiment bouger mais c’est l’Assemblée qui dispose constitutionnellement du dernier mot.

La gauche y dispose depuis 2011 d’une faible majorité de six sièges. Une fausse majorité puisque le groupe Front de gauche - 20 élus - vote régulièrement contre la majorité des textes.

De toute manière, il est d’ores et déjà pratiquement assuré que l’UMP et les centristes disposeront à nouveau de la majorité au Sénat du fait de la "vague bleue" aux municipales lors du prochain renouvellement, fin septembre, de la haute assemblée.

En effet, les sénateurs sont élus au suffrage universel indirect par un collège d’environ 150.000 "grands électeurs" constitué des députés, des conseillers régionaux et départementaux et, surtout, des conseillers municipaux qui représentent environ 95% de ce collège électoral.

Le Sénat compte 348 sièges. Le groupe PS en détient 127, celui du Front de gauche 20, celui des écologistes 12 et celui des radicaux 19, dont près de la moitié votant pour la droite.

(Edité par Yves Clarisse)

1 Message

  • A propos des bagnoles électriques, c’est-à-dire nucléaires, de Ségolène Royal, il faut rappeler que c’est son frère qui avait fait pêter le Rainbow Warrior qui protestait contre les essais nucléaires français de Mururoa. Et que Ségolène Royal l’avait accompagné sur place.

    C’est depuis cette époque que l’on a des gigots d’agneau radioactif provenant de Nouvelle Zélande. Avant, il était interdit en France à cause de sa radioactivité. Mais, comme deux de nos espions se sont fait coincés, lors de l’opération contre le Rainbow Warrior et que l’on n’a accepté de nous les rendre que si nous acceptions l’importation d’agneaux de Nouvelles Zélandes… alors voilà…

SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0