VIVE LA RÉVOLUTION
Accueil du site > Comment publier un article > Patrick Viveret, agent du pouvoir pour récupérer et enterrer ceux qui (...)

Patrick Viveret, agent du pouvoir pour récupérer et enterrer ceux qui dénoncent que la crise est une arnaque

samedi 12 avril 2014, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 12 avril 2014).

Patrick Viveret veut arnaquer ceux qui dénoncent que la crise est une arnaque

Bonjour à toutes et à tous,

Il est très rassurant que le pouvoir décide de tenter de récupérer et d’amener sur une voie de garage celles et ceux qui ont compris et qui dénoncent que la crise est une arnaque. Car ça prouve que nous sommes de plus en plus nombreux et de plus en plus forts, et que le pouvoir commence à prendre peur.

Mais la tentative de récupération est trop grossière, puisqu’elle se fait avec l’aval de Jean-Marc Ayrault. Ils veulent faire croire que l’on peut dénoncer efficacement la vérité au sein-même de la société telle qu’elle est. Donc, sans devoir lutter pour la changer, pour la remplacer par une autre toute différente. C’est une illusion qui ne peut tromper que les plus naïfs.

Seule la révolution amenée par la lutte de classe pourra nous débarrasser de l’exploitation de l’homme par l’homme et de l’arnaque du prolétariat par la bourgeoisie.

Bien à vous,
do
12 avril 2014
http://mai68.org

VIVE LA GRÈVE GÉNÉRALE SAUVAGE TOTALE ET ILLIMITÉE !

http://mai68.org/spip/spip.php?article1081

(Qu’est-ce qu’une coordination)


« La crise est une arnaque, un récit inventé par une oligarchie mondiale »

http://www.liberation.fr/politiques…

Sylvain BOURMEAU 13 septembre 2013 à 21:16

INTERVIEW. Pour l’intellectuel Patrick Viveret, il est nécessaire de « mettre en scène et en chaîne » les initiatives populaires :

> Patrick Viveret sera présent au Forum « A bas la crise ! » organisé par Libération le 19 octobre à Paris. Entrée libre, plus d’informations ici :

http://www.liberation.fr/evenements…

Intellectuel historique de la deuxième gauche autogestionnaire, inlassable militant et penseur audacieux, Patrick Viveret est membre du Pacte civique et du Collectif Roosevelt.

Le terme de crise est-il encore pertinent ?

C’est un mot écran. Normalement il décrit une situation aiguë, conjoncturelle. Mais là on parle d’une « crise » qui durerait depuis les années 70… Il vaudrait mieux emprunter à Karl Polanyi son concept de « grande transformation » pour qualifier cette nouvelle mutation profonde, à la fois écologique, globale, sociale et informationnelle. Ou parler, avec Edgar Morin, de « métamorphose ». En fait, comme l’ont pointé les Indignés, la crise est une arnaque. C’est le récit qu’a inventé une oligarchie mondiale pour préserver ses intérêts alors que le monde est bousculé par cette « grande transformation ».

Cela passe notamment par le discours sur la dette. Michel Rocard et Pierre Larrouturou l’ont montré dans un livre récent : le processus de la dette est apparu avec les politiques reaganiennes et thatchériennes. Et cela relève davantage de l’escroquerie en bande organisée que de la crise.

Face à ce déjà vieux discours de la crise, des citoyens de plus en plus nombreux font preuve d’initiatives originales. Mais ces actions donnent l’impression d’être parfois naïves et surtout très locales. Pourquoi ?

A l’échelle mondiale, la créativité citoyenne est extraordinaire. Elle s’exprime simultanément dans deux directions : par la vision transformatrice qu’elle dessine et sur le terrain de la résistance au grand narratif de la crise. Alors, bien sûr, ces initiatives sont souvent modestes et locales. Face à la crise du macrocrédit, on oppose des expérimentations dans le domaine du microcrédit, pour ne prendre qu’un exemple. Non pas pour en rester indéfiniment à cette échelle mais, au contraire, avec l’objectif de préparer des réformes plus générales du macrocrédit.

Pourquoi ces initiatives demeurent-elles relativement invisibles ?

La créativité est considérable mais elle est souvent invisible et peu reliée. C’est l’une des raisons qui nous conduit à lancer, le 12 octobre, des états généraux de la transformation citoyenne. L’idée consiste à mettre en relation des plateformes qui sont elles-mêmes déjà collaboratives - comme le Collectif Roosevelt, le Pacte civique, le Collectif pour une transition citoyenne, etc. Face à l’incapacité des formes politiques traditionnelles à inventer, il devient urgent de mobiliser cette énergie citoyenne, de mettre en scène et en chaîne ces différentes initiatives. Sinon, c’est tout simplement le Front national qui pèsera encore plus fort sur la politique et la société. Il nous faut interpeller les pouvoirs publics en leur demandant tout simplement de remplir leur office ministériel au sens propre, de se comporter en véritable service public qui aide et accompagne cette énergie citoyenne au lieu de la bloquer.

Que pourrait faire un gouvernement pour encourager ces initiatives ?

C’est la discussion que nous - le Pacte civique, le Collectif Roosevelt et d’autres - avons eue, il y a quelques semaines, avec Jean-Marc Ayrault. Curieusement, le diagnostic fut partagé. Le Premier ministre nous a confié combien, à chaque fois qu’il se déplace sur le terrain, ces initiatives lui redonnent du courage, mais combien aussi elles lui semblaient trop peu visibles et reliées. Sa crainte, compte tenu du discrédit du politique, était que toute forme d’aide soit vécue comme une récupération, une instrumentalisation.

Nous lui avons expliqué que, de notre côté, nous étions prêts à prendre nos responsabilités en suscitant une vaste initiative citoyenne mais qu’il fallait impérativement que cela se traduise, à un moment donné, par de nouvelles formes de contrats passés avec les institutions de la République. Nous l’avons prévenu que si le gouvernement n’était pas prêt à entrer dans ce type de démarche, les forces vives de la société risquaient d’entrer rapidement en conflit avec le pouvoir. Et que ce serait un conflit autrement plus dur que le classique clivage droite-gauche. Nous en sommes là. Il semble que l’essentiel des groupes parlementaires de gauche, une bonne partie des gens autour du Premier ministre, une partie non négligeable de personnes qui gravitent autour de la présidence de la République souhaitent aller dans cette direction. Mais nous sommes sous la Ve République, ce système que, dès les années 70, Edmond Maire qualifiait de « monarchie nucléaire ».

> Venez échanger avec Patrick Viveret le 19 octobre au théâtre de la Cité Internationale à Paris, à l’occasion du Forum Libération « A bas la crise ! ». Entrée libre, plus d’informations ici :

http://www.liberation.fr/evenements…

Mais moi, do, je hurle :

VIVE LA GRÈVE GÉNÉRALE SAUVAGE TOTALE ET ILLIMITÉE !

http://mai68.org/spip/spip.php?article1081

(Qu’est-ce qu’une coordination)

2 Messages de forum

SPIP | squelette | Se connecter | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0