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Ukraine - Russie - 20 avril 2014 - le chef des contestataires de Slaviansk appelle Poutine à introduire des troupes

dimanche 20 avril 2014, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 20 avril 2014).

Note de do : Suite à un accrochage à Slaviansk entre les nazis de Pravy Sektor et les antinazis, il y a eu des morts ! D’où vient la provocation ? QUI n’a pas respecté l’accord de Genève ? Très évidemment les mêmes qui n’avaient déjà pas respecté l’accord du 21 février 2014 : les nazis qui ont pris par la force le pouvoir à Kiev dès le lendemain de l’accord du 21 février ! alors même que cet accord l’interdisait !


Slaviansk : le chef des protestataires appelle Poutine à introduire des troupes

http://fr.ria.ru/world/20140420/201016158.html

SLAVIANSK, 20 avril 2014 à 15h42 - RIA Novosti

Viatcheslav Ponomarev, chef de file des partisans de la fédéralisation de l’Ukraine à Slaviansk (est), a exhorté les autorités russes à introduire des "forces de la paix" dans la région, rapporte dimanche le correspondant de RIA Novosti sur place.

"Ils ne nous parlent pas, ils nous tuent. Ils tuent nos frères (…). La ville est aujourd’hui assiégée par les militants de Pravy Sektor (Secteur droit, organisation ultranationaliste ukrainienne, ndlr)", a fait savoir M.Ponomarev devant les journalistes.

Il a annoncé avoir demandé au président russe Vladimir Poutine d’envoyer des forces de maintien de la paix dans les régions ukrainiennes de Donetsk et de Lougansk.

Dimanche matin, le ministère ukrainien de l’Intérieur a fait état d’un mort et de trois blessés dans un échange de tirs survenu près d’un poste de contrôle dans la ville de Slaviansk (est), théâtre d’un bras de fer entre les partisans de la fédéralisation du pays et les forces armées envoyées par Kiev.

La Russie s’est par la suite déclarée "indignée par la provocation" survenue à Slaviansk, appelant Kiev à honorer son engagement de désarmer les extrémistes opérant dans le pays.

Le 1er mars dernier, le Conseil de la Fédération (sénat russe) a autorisé le chef du Kremlin Vladimir Poutine à recourir à la force militaire sur le territoire de l’Ukraine "jusqu’à la normalisation de la situation socio-politique dans ce pays".

Jeudi 17 février, au cours de sa séance annuelle de questions-réponses avec la population, le président russe a espéré ne pas avoir à utiliser la force en Ukraine.

4 Messages de forum

  • Slaviansk/incident : Kiev réticent à désarmer les extrémistes (Moscou)

    http://fr.ria.ru/world/20140420/201015660.html

    MOSCOU, 20 avril 2014 à 13h43 - RIA Novosti

    La Russie est indignée par la provocation meurtrière survenue dans la ville ukrainienne de Slaviansk qui témoigne selon Moscou de la réticence de Kiev à désarmer les extrémistes opérant dans le pays, a annoncé dimanche le ministère russe des Affaires étrangères.

    "Nous sommes étonnés par le fait que cette tragédie s’est produite après la signature le 17 avril à Genève d’une déclaration (…) qui appelle notamment à renoncer à toute sorte de violence, d’intimidation et de provocation", lit-on sur le site ministériel.

    Moscou insiste sur le "strict respect par la partie ukrainienne de ses engagements assumés en vue de désamorcer la crise dans le sud-est du pays".

    Plus tôt dans la journée, le ministère ukrainien de l’Intérieur a fait état d’un mort et de trois blessés dans un échange de tirs survenu près d’un poste de contrôle dans la ville de Slaviansk (est), théâtre d’un bras de fer entre les partisans de la fédéralisation du pays et les forces armées envoyées par Kiev.

  • Ukraine-Russie-USA-UE : une déclaration conjointe adoptée à Genève

    http://fr.ria.ru/world/20140417/200999925.html

    GENEVE, 17 avril 2014 à 20h37 - RIA Novosti

    La Russie, l’Ukraine, les Etats-Unis et l’UE ont adopté jeudi une déclaration conjointe à Genève concernant la désescalade de la situation en Ukraine au terme de consultations de plus de sept heures, a annoncé le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

    "Nous avons adopté une déclaration de Genève où nous reconnaissons la nécessité de prendre des mesures concrètes pour faire baisser les tensions et garantir la sécurité pour tous les citoyens de l’Ukraine", a indiqué M.Lavrov devant les journalistes.

    Les négociations quadripartites se sont tenues avec la participation du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, du secrétaire d’Etat américain John Kerry, de la Haute Représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Catherine Ashton et du ministre ukrainien des Affaires étrangères par intérim Andreï Dechtchitsa.

  • Des morts dans l’est de l’Ukraine, l’accord de Genève menacé

    http://fr.reuters.com/article/topNe…

    Dimanche 20 avril 2014 18h03

    par Aleksandar Vasovic

    SLAVIANSK Ukraine (Reuters) - Trois personnes ont été tuées dimanche lors d’échanges de tirs près de Slaviansk, une ville de l’est de l’Ukraine contrôlée par des séparatistes pro-russes, des morts qui fragilisent un peu plus l’accord international conclu jeudi à Genève et censé éviter une escalade du conflit.

    Les gouvernements russe et ukrainien ont chacun mis en doute la volonté de l’autre de respecter et d’appliquer cet accord élaboré avec les Etats-Unis et l’Union européenne.

    Les séparatistes ont dit avoir été attaqués par des hommes armés issus de Secteur Droit, un groupe nationaliste d’extrême droite. Ce dernier a démenti tout implication, rejetant la responsabilité de l’attaque sur les forces spéciales russes.

    Un échec de l’accord de Genève pourrait ouvrir la voie à de nouvelles violences dans l’est de l’Ukraine mais il pourrait aussi décider les Etats-Unis à imposer dès la semaine prochaine de nouvelles sanctions à la Russie.

    Le texte signé à Genève prévoit la dispersion des groupes armés illégaux, mais les activistes pro-russes n’ont pour l’instant pas apporté la preuve de leur volonté de s’y plier.

    Kiev avait pourtant nourri l’espoir d’une détente en annonçant une trêve à l’occasion de Pâques et des médiateurs internationaux mandatés par l’OSCE, l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, étaient partis samedi pour l’est du pays dans le but de persuader les dirigeants pro-russes de déposer les armes.

    "PROVOCATION", DIT MOSCOU

    Mais les échanges de tirs près de Slaviansk risquent fort de durcir les positions dans le camp séparatiste en alimentant le sentiment pro-russe et la défiance vis-à-vis de Kiev.

    "La trêve pascale a été violée", a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué, parlant de "provocation" et reprochant à Kiev de ne pas vouloir réellement "réfréner et désarmer les nationalistes et les extrémistes".

    Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a répliqué en reprochant à Moscou d’avoir réagi sans même disposer d’informations à l’appui de ses accusations.

    "Il est nécessaire de rappeler la partie russe à ses obligations dans le cadre de l’accord de Genève, à savoir user de toute l’influence nécessaire pour amener les séparatistes à évacuer les bâtiments, à débloquer les routes, à déposer les armes et à empêcher toute effusion de sang", a-t-il déclaré dans un communiqué.

    Le maire auto-proclamé de Slaviansk a décrété le couvre-feu dans la ville et en a appelé directement au président russe, Vladimir Poutine, lui demandant d’envoyer sur place des troupes de maintien de la paix.

    Artem Skoropadski, porte-parole de Secteur Droit, a quant à lui qualifié l’attaque de dimanche de "provocation blasphématoire de la Russie, blasphématoire parce qu’elle a eu lieu pendant une nuit sacrée pour les chrétiens, la nuit de Pâques".

    "Elle a été manifestement perpétrée par les forces spéciales russes", a-t-il ajouté.

    L’OSCE TENTE UNE MÉDIATION

    Des membres d’une milice séparatiste ont déclaré à Reuters que quatre véhicules s’étaient approchés de leur barrage vers 02h00 du matin (23h00 GMT) avant d’ouvrir le feu.

    "Nous avons eu trois morts et quatre blessés", a dit à Reuters l’un des combattants séparatistes, prénommé Vladimir, sur le "checkpoint" près duquel se trouvaient les carcasses carbonisées de deux jeeps.

    "Un de nos hommes s’est approché d’eux. Ils lui ont tiré dans la tête et il est tombé sur le coup. Il y avait aussi des tirs de sniper", a poursuivi Vladimir.

    Il a ajouté que les séparatistes avaient riposté et tué deux des assaillants, qu’il a présentés comme des membres de Secteur Droit.

    A Kiev, la police a déclaré que trois personnes avaient été tuées et trois autres blessées.

    Sur les lieux de l’attaque, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Slaviansk, une équipe de Reuters TV a vu deux cadavres, dont l’un présente des impacts de balles au visage.

    Un médiateur de l’OSCE se trouvait dimanche à Donetsk, la plus grande ville de l’est de l’Ukraine, à une centaine de km au sud de Slaviansk, où il doit tenter de négocier la reddition des séparatistes pro-russes, qui occupent des bâtiments publics depuis deux semaines et réclament un référendum d’autodétermination.

    Mais la mission du diplomate britannique Mark Etherington s’annonce très dure.

    "Pour l’instant, la volonté politique de se retirer est absente", reconnaissait samedi un membre de la mission de l’OSCE à Kiev, avant même qu’il ne soit fait état de la fusillade meurtrière près de Slaviansk.

    (avec Richard Balmforth et Nataiia Zinets à Kiev, Dmitry Madorsky à Slaviansk, Christian Lowe à Moscou, Henri-Pierre André et Marc Angrand pour le service français)

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