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France - 19 juin 2014 - La grève à la SNCF reconduite malgré les concessions

jeudi 19 juin 2014, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 19 juin 2014).

VIVE LA GRÈVE DE LA SNCF ! Que tout le monde en face autant et tout ira mieux, vous verrez ! Alors qu’attendez-vous pour mettre votre boite en grève ? Ne vous préoccupez pas de la propagande qui dit toujours : « Il y a de moins en moins de grévistes », car c’est de la propagande !


La grève à la SNCF reconduite malgré les concessions

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN0EU0FL20140619?sp=true

Jeudi 19 juin 2014 14h23

PARIS (Reuters) - Le vote par l’Assemblée nationale d’amendements destinés à rassurer les syndicats grévistes de la SNCF sur l’avenir de l’entreprise n’a pas convaincu les cheminots de Sud-Rail et de la CGT, qui ont reconduit jeudi le mouvement.

Le gouvernement espérait que les votes des députés intervenus dans la nuit de mercredi à jeudi permettraient d’apaiser la situation, le taux de grévistes étant tombé jeudi à 10,48% de l’ensemble des personnels de ma SNCF, près de trois fois moins qu’au début du mouvement il y a neuf jours.

"La grève est reconduite puisque les cheminots manifestent partout en France aujourd’hui", a dit Gilbert Garrel, secrétaire général de la fédération CGT cheminots, au milieu d’une manifestation de milliers de cheminots aux abords de l’Assemblée.

Thierry Lepaon, secrétaire général de la CGT qui, avec Sud-Rail, mène cette grève qui perturbe lourdement le trafic et a fait perdre plus de 150 millions d’euros à la SNCF, avait pourtant estimé que le moment de vérité était peut-être arrivé.

"Sans doute qu’on arrive à un tournant dans la manière dont les cheminots ont décidé de s’exprimer", a-t-il dit sur RTL à propos des amendements. "La logique de ce tournant, c’est de donner les éléments aux cheminotes et aux cheminots pour qu’ils décident eux-mêmes de la conduite de la grève."

André Chassaigne, président du groupe Front de gauche à l’Assemblée, avait prudemment abondé dans le même sens, évoquant "quelques avancées" jeudi matin sur France Info.

LES TROIS ENTITÉS "INDISSOCIABLES"

Les syndicats grévistes souhaitent un retour à la situation d’avant 1997, soit un seul établissement public, et la reprise de la dette ferroviaire de 44 milliards d’euros par l’Etat.

Le projet de loi prévoit la création d’un groupe public industriel intégré nommé "SNCF" qui chapeauterait "SNCF Réseau", le gestionnaire d’infrastructure - l’actuel Réseau ferré de France (RFF) - et "SNCF Mobilités", qui exploitera les trains.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, les députés ont adopté l’article clef de la réforme qui prévoit la création de ces trois établissements publics à caractère industriel (Epic).

Mais plusieurs amendements de la majorité, soutenus par le gouvernement pour favoriser une sortie de crise, ont été adoptés comme celui des écologistes qui souligne "le caractère indissociable et solidaire" des trois entités.

Un comité central d’entreprise sera créé au niveau du groupe, qui sera "l’employeur des agents et des salariés des trois Epic" et sera le niveau de référence des négociations salariales, comme le réclamaient les syndicats .

Un autre amendement, socialiste, a été adopté jeudi qui instaure un principe de responsabilité de l’Etat et des collectivités territoriale dans le choix des investissements afin de mieux maîtriser l’évolution de l’endettement de 44 milliards d’euros de SNCF Réseau.

L’examen de la réforme devrait s’achever jeudi soir, l’Assemblée devant se prononcer par un vote solennel mardi prochain sur l’ensemble du projet de loi.

La grève a été reconduite jeudi de facto, sans que les assemblées générales de la CGT et de Sud-Rail se prononcent, ce qu’elles doivent faire vendredi, a dit Gilbert Garrel.

Mais elle a tendance à s’effriter.

A Marseille, Toulon et Avignon, les contrôleurs ont voté jeudi la reprise du travail tandis que les conducteurs de Toulouse, qui représentent 63% de ceux de Midi-Pyrénées, faisaient de même, selon les délégués locaux CGT.

"Nous arrêtons le mouvement au bout de neuf jours de grève, ce qui est difficile financièrement pour les cheminots, mais nous ne sommes toujours pas convaincus par la réforme", a dit à Reuters Pascal Guglielmi, des contrôleurs CGT de Marseille.

Les fédérations de cheminots restent sur une position intransigeante et maintiennent leurs revendications.

"Les amendements ne correspondent absolument pas aux revendications. Il y a toujours trois entités et nous on en veut une seule", a déclaré à Reuters sa déléguée, Nathalie Bonnet.

153 MILLIONS D’EUROS DE PERTES

L’opposition estime en revanche que le gouvernement a capitulé et a accepté les revendications des grévistes.

"Manuel Valls en réalité a accepté une reculade en rase campagne, je voterai contre, tout en espérant bien sûr que le vote vienne vite car il faut que cette grève cesse", a déclaré le député UMP Hervé Mariton sur France Info.

Le PDG de la SNCF Guillaume Pepy a appelé les 10.900 cheminots grévistes, sur un total de 150.000 salariés de la SNCF, à reprendre le travail.

"Une fois que la démocratie s’est exprimée, il serait à l’honneur du mouvement qu’il s’arrête. Il est temps de se remettre au travail au service du public", déclare-t-il

"On a perdu 153 millions d’euros, ça fait 15 trains franciliens. Soit un tiers de notre résultat de l’année dernière. C’est énorme", dit-il dans une interview au Parisien de jeudi. "Pour le transport de fret, la moitié des marchandises qui étaient sur les trains sont passées par la route. Il y a des risques que des entreprises ne reviennent pas."

Jeudi, la SNCF prévoit que trois TGV sur quatre circuleront sur l’axe Nord, sept sur dix sur l’axe Atlantique, un sur deux sur l’axe Sud-Est et neuf sur dix sur l’axe Est. Plus de la moitié des trains circuleront sur le réseau Intercités.

(Marion Douet et Emile Picy, édité par Yves Clarisse)

Les journaputes disent À bas la grève et Vive le foot !

Et moi je dis À bas le foot et Vive la grève !

http://mai68.org/spip/spip.php?article7403

QU’EST-CE QU’UNE COORDINATION ?

http://mai68.org/spip/spip.php?article1081

Comment a-t-on fait pour gagner contre le CPE en 2006, alors qu’il avait pourtant déjà été voté ?

http://mai68.org/spip/spip.php?article6

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