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Plaidoyer pour l`institution d`une "Journée mondiale de la fécondité" ET réponse de do

lundi 29 septembre 2014, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 29 septembre 2014).

Réponse de do :

La richesse de l’esclavagiste se mesure à son nombre d’esclaves

Cet article est de la propagande pour faire des gosses ! Bien entendu, je suis totalement contre ! Il est criminel de faire des enfants dans cette société esclavagiste, dans cette société en train de retourner à la guerre totale, transformant ainsi les jeunes en chair à canon.

Conclusion : Avant de faire des gosses, on fait la révolution !

De plus, il y a déjà beaucoup de chômage, donc on est trop nombreux.

Par ailleurs, il est clair que la prise de conscience écologique est un symptôme de surpopulation.

Pour toutes ces raisons, au lieu de faire bêtement des gosses et de considérer que les femmes sont des poules pondeuses, je propose plutôt de faire la grève des gosses :

On ne fait pas d’enfant tant qu’on n’a pas réussi à faire la révolution !

Le 26 septembre 2014, on a célébré la Journée mondiale de la contraception, qui a pour but essentiel la réduction du nombre de grossesses non désirées dans le monde. Je me demande à quand la journée mondiale ou internationale de la fertilité ? Pourquoi la Communauté internationale ne mettrait-elle pas à part une journée dans le monde juste pour célébrer la fécondité ?

En effet, s’il est vrai que des millions de femmes ont des grossesses non désirées, lesquelles sont la cause de plus de 20 millions d’avortements annuels, a-t-on oublié qu’à côté, il y a également des millions d’autres qui languissent après une grossesse qui n’arrive pas. Que de campagnes pour la promotion du planning familial, de la contraception, du droit à l’IVG et autres ! Mais quasiment rien, de l`autre côté.

Pourquoi accorde-t-on plus d’importance au contrôle de la fertilité qu’à la fertilité elle-même ? Les féministes se sont plus investies dans le combat pour le droit à l’IVG, oubliant de s’intéresser aussi aux droits de celles qui se battent pour tomber enceinte.

Ce constat est plus que clair : la fertilité, la fécondité n’est plus encouragée. Aucune police d’assurance ne rembourse les frais de traitement médical lié à l’infertilité, des frais pourtant onéreux. Débrouillez-vous madame, si vous voulez un enfant et mettez-y le prix. Que feront alors les femmes qui n’ont pas les moyens de se faire traiter ? Par contre, à celle qui souhaite contrôler sa fécondité, ou même avorter, on déroule le tapis rouge ; et dans certains pays, elles n’auront pas à débourser un seul centime pour se procurer une contraception ou se faire pratiquer une IVG.

Il faudrait impérativement réparer cette injustice. Aussi, tous les acteurs concernés, institutionnels, féministes, société civile, devraient-ils s’atteler à mettre fin à cette défense asymétrique des droits de la femme en facilitant l`accessibilité des femmes aux traitements contre l`infertilité avec autant d`acharnement qu`ils le font pour le contrôle de la fécondité.

La fertilité, la fécondité n’est pas non plus valorisée, parce que la féminité est aujourd’hui plus assimilée à la séduction du corps parfait et éternellement jeune, par opposition au corps souvent déformé de la femme enceinte ou nouvellement accouchée ? Sinon, comment expliquer l’acharnement des magazines people à nous relater comment telle star a vite retrouvé son corps de rêve à peine quelques semaines après une maternité ? Qu`est ce qui justifie le refus d’allaiter de beaucoup de jeunes mamans ?

Dans un ouvrage intitulé "Reflets dans un œil d’homme" (Actes Sud, 2012), Nancy Huston fait cette remarque importante : « Regardez toutes ces industries de la mode, de la cosmétique, de la chirurgie esthétique…La fécondité a quasiment disparu de notre iconographie ». Et c’est bien dommage ! Nos sociétés africaines, il faut le reconnaître sont aussi touchées par ce phénomène.

Qu’arrive-t-il à cette société postmoderne, qui a désacralisé la maternité ? Qu’il est beau d’être mère ! Qu’il est beau d’être mère de nombreux enfants et d’appartenir à une nombreuse fratrie ! De grâce, aidez et soutenez les femmes qui ont des problèmes d’infertilité. De grâce, ne culpabilisez plus les familles nombreuses, mais que l’Etat et la société les aident plutôt, par le biais de diverses facilités à mieux encadrer leur progéniture. J`interpelle les Nations Unies : à quand une Journée internationale de la fécondité ?

En France, pour remplacer l’énergie nucléaire que nous consommons par des biocarburants, il nous faudrait, par exemple, cultiver du colza sur TOUTE la surface de notre territoire, ce qui est bien évidemment inenvisageable. Si nous étions 10 fois moins nombreux dans ce pays, il nous faudrait seulement recouvrir le dixième de sa surface en colza ; et là, cela commencerait à devenir effectivement envisageable.

La prise de conscience écologique est un symptôme de surpopulation :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1164

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