D’après les Russes, la lutte antiterroriste menée par les Amerloques est "inefficace"
Bonjour à toutes et à tous,
Les Russes sont bien trop gentils de se contenter de dire que la lutte antiterroriste menée par les Américains est inefficace. Ils feraient mieux de dire que les Amerloques, c’est-à-dire les membres de la classe dirigeante américaine, n’ont pas du tout envie d’être efficaces dans leur prétendue "lutte" contre Daech, car c’est eux qui l’ont créé de toutes pièces ! Et détruire l’EI serait par conséquent dommage. Car ce groupe totalement manipulé par la CIA, du moins à l’origine, pourrait encore servir.
On dit que plus les Américains interviennent contre le "terrorisme islamiste", et plus le terrorisme se développe. Et que, donc, leur politique a le résultat inverse de ce qu’ils recherchent. On en déduit qu’ils sont cons.
Moi, je dis que ce sont des salauds et que leur politique consiste à augmenter le terrorisme islamiste, et surtout pas à le diminuer. C’est avec lui qu’ils ont détruit l’URSS en Afghanistan, c’est avec lui qu’ils nous ont manipulé le 11 septembre 2001, etc.
Je n’oublie pas non plus l’époque du "terrorisme international", qui a précédé celle du "terrorisme islamiste". On sait dorénavant que le fameux "terrorisme international", soit-disant à la solde de l’URSS, était en réalité totalement manipulé par la CIA. Il en va évidemment de même aujourd’hui au sujet du "terrorisme islamiste", à ceci près qu’on n’ose pas accuser les Russes à son sujet. Le jour où les Américains n’ont plus eu besoin du "terrorisme international", celui-ci a disparu comme par enchantement. Il en irait de même du "terrorisme islamiste" s’il leur devenait inutile, c’est-à-dire si, après avoir détruit l’URSS, ils réussissaient aussi à détruire la Russie.
Le spectacle du "terrorisme international" avait pour but, dans un premier temps, d’empêcher le communisme de s’établir partout ; et, dans un second temps, de détruire l’URSS en l’accusant d’en être à l’origine. La propagande est en effet une arme mortelle. Et elle a été inventée par les Amerloques, pas par les Russes !
Si le spectacle de "terrorisme islamiste" a pris la succession du spectacle de "terrorisme international", c’est bien sûr pour terminer le travail en détruisant la Russie, contre laquelle les Anglo-saxons sont en guerre au moins depuis la seconde moitié du XIXe siècle. Pour cela, il leur faut, aujourd’hui, commencer par détruire les alliés de la puissante Russie : La Libye, la Syrie… ensuite, si la stratégie américaine réussit, viendra le tour du Liban, de l’Iran, de la Chine et enfin de la Russie, en passant par Cuba, le Venezuela, la Bolivie, etc. C’est pourquoi, une grande alliance internationale contre l’impérialisme américano-sioniste est absolument indispensable.
L’ennemi principal, c’est l’impérialisme américain. À côté de lui, il faut OUBLIER tout ennemi secondaire et s’allier contre les Amerloques ! Sinon, tout est foutu !
Je ne peux pas ne pas rajouter que la France et divers autres pays d’Europe font une très grave erreur de s’allier aux Amerloques contre les Russes. Car ce sont les Russes qui nous ont sauvés du nazisme. Nazisme qui avait, en fait, été commandité par les Amerloques, qui ne se sont eux-mêmes retournés contre Hitler que quand ils ont vu que c’étaient les communistes russes qui allaient avoir l’honneur de sauver le monde de la barbarie nazie qu’en digne Frankenstein l’impérialisme américain avait enfantée. Et ce sont à nouveau les Russes qui, pour se sauver eux-mêmes, vont devoir nous sauver de la barbarie islamiste enfantée elle-aussi par les Amerloques !
Bien à vous,
do
http://mai68.org
USA - Proposition d’une grande alliance anti-impérialiste et d’une stratégie commune :
EI : la lutte antiterroriste peu efficace pour l’instant
http://fr.ria.ru/presse_russe/20141003/202599836.html
MOSCOU, 3 octobre 2014 à 12h00 - RIA Novosti
Les frappes aériennes de l’armée US et des alliés contre les positions de l’ÉI ont un peu réduit les ardeurs offensives des jihadistes, mais on ne constate aucun tournant majeur dans la lutte antiterroriste menée aujourd’hui en Irak et en Syrie, écrit vendredi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.
Du côté des islamistes, les pertes humaines et matérielles sont mineures, et les médias du pays font état de victimes civiles dans certaines communes syriennes et irakiennes suite aux bombardements.
Pendant ce temps les chefs de guerre de l’EI, forts de leur expérience des opérations acquise en Afghanistan, en Irak, au Yémen, en Libye, en Syrie et d’autres points chauds de la planète, commencent à s’adapter aux frappes aériennes : ils limitent les déplacements de camions et de matériel lourd, réduisent le nombre de postes de contrôle, mettent à l’abri le personnel, l’armement et le matériel, utilisent la population locale comme bouclier humain, accrochent leurs drapeaux noirs sur tous les bâtiments ou encore restreignent l’utilisation des téléphones portables et de transmetteurs.
Il est donc devenu très problématique de les vaincre par des frappes aériennes. Les experts militaires américains le reconnaissent également, dont les prévisions les plus optimistes prédisent que l’opération aérienne contre l’EI pourrait prendre plusieurs années.
Barack Obama prévoit pour l’instant de poursuivre les bombardements en Irak et en Syrie, ainsi que d’augmenter l’aide militaire au profit de l’Armée syrienne libre (ASL) et de l’armée irakienne. Ces deux dernières seraient appelées à devenir la principale force d’attaque pour combattre l’EI au sol. Mais Washington ne tient manifestement pas compte de ses échecs antérieurs, après l’application d’une telle stratégie, quand des unités entières formées et armées par les Américains sont passées du côté de l’EI, et que les soldats des divisions mécanisées irakiennes, formés trop rapidement, abandonnaient le matériel et l’armement pour fuir en panique le champ de bataille.
La Maison blanche ne semble toujours pas comprendre ce qui se passe en réalité dans la région et n’arrive pas à apprécier la menace réelle du califat islamique pour la sécurité régionale et internationale. Cherchant à tout prix à renverser Bachar al-Assad, Washington a fermé sciemment les yeux sur l’apparition dans la région de nouveaux groupes radicaux sunnites – des filiales d’Al-Qaïda dont l’EI. Les stratèges de la Maison blanche, du Pentagone et de la CIA espéraient jusqu’au bout envoyer ce nouveau monstre terroriste sur Damas. Même la saisie de huit provinces dans le nord-ouest de l’Irak et de sites stratégiques par les jihadistes n’avait pas poussé les USA à activer la lutte.
Dans une récente interview, Obama a déclaré que ses services de renseignements avaient sous-estimé la menace émanant des islamistes radicaux. Cependant, sa tentative d’échapper à sa responsabilité personnelle pour l’inaction des USA a été maladroite, car plusieurs faits confirmant que la Maison blanche était informée de cette menace sont remontés à la surface. Le Washington Examiner confirme qu’Obama était parfaitement au courant de la situation concernant les islamistes de l’EI. Tout Américain ayant accès à internet pouvait le lire dans le rapport du général Michael Flynn, chef des renseignements militaires au Pentagone, publié en février 2014. C’est seulement après l’exécution de citoyens occidentaux, y compris américains, qu’Obama a été contraint de réagir aux événements.