En dessous de l’article, vous trouverez une photo du ciel prise depuis un village de France, le 19 octobre 2014. Le ciel est complètement quadrillé par des traits d’avions, alors que la veille, l’avant-veille, etc. bref habituellement, le ciel peut avoir un ou deux traits d’avions, mais guère plus. Là, un vrai quadrillage de tout le ciel. Or, la météo "prévoit" justement pour le lendemain et les jours suivant un changement radical du temps. Le 18 et le 19 octobre 2014, il fait très beau, et à partir du 20, cela doit se dégrader.
On sait que l’on peut modifier le temps en aspergeant le ciel de beaucoup de poudre de dioxyde de souffre (par exemple), pour empêcher la lumière du soleil de parvenir complètement sur terre. il s’agit d’obscurcir le ciel. C’est un moyen qui a été plusieurs fois proposé par des prix Nobels pour lutter contre le réchauffement climatique. Il s’agit tout simplement d’imiter une éruption volcanique, comme celle du Pinatubo, qui avait abaissé la température moyenne de la Terre d’un degré pendant un an.
"On" ne peut vraiment imiter l’éruption du Pinatubo qu’en balançant de la poudre à une altitude, mettons, de 40 000 mètres. 40 kilomètres de hauteur ! Mais, ça abaisse la température de toute la planète et ne peut se faire sans l’accord de toutes les nations. Accord difficile à obtenir, car La première fois qu’un Prix Nobel avait proposé ça, déjà dans les années 50, cela avait provoqué un tollé général de toute la communauté scientifique. La vie sur Terre repose en effet non sur la chaleur, mais sur la lumière. Ce sont en effet les plantes qui sont à la base de la vie, et elles tirent leur énergie non pas de la chaleur, mais de la lumière, grâce à la chlorophyle. Alors, devoir obscurcir le ciel, devoir empêcher partiellement la lumière de passer, pour lutter contre le réchauffement climatique est de très mauvaise augure !
Cependant, un État, par exemple l’État français, peut décider d’asperger son ciel de dioxyde de soufre sans demander la permission aux autres États, à condition de ne pas déborder sur le ciel de ses voisins. Pour cela, il ne faut pas asperger le ciel trop haut. Il faut donc le faire à une altitude assez basse, où jeter une grande quantité de poudre dans le ciel provoque aussi de la pluie par condensation de gouttelettes d’eau sur chaque grain de poudre.
Hypothèse : pour éviter un nouveau scandale comme à l’époque de la canicule de 2003, où il y avait eu des dizaines de milliers de morts, l’État français a refroidi tout cet été la température de son territoire à l’aide de projections de dioxyde de soufre, ce qui explique bien qu’on ait eu un été pourri par la pluie et qu’il n’ait vraiment pas fait très chaud. Quand est venu l’automne, l’État a estimé que ce n’était peut-être plus la peine de refroidir son territoire en obscurcissant son ciel. D’où un automne avec un temps d’été, mais bien trop chaud pour un automne. Donc, ils reprennent les projections de dioxyde de soufre avec des avions à réaction qui quadrillent le ciel. Et la météo "prévoit" un temps pourri pour les jours suivants.
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