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France - 30 octobre 2014 - Information judiciaire sur la mort de Rémi Fraisse

jeudi 30 octobre 2014, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 30 octobre 2014).

Notes de do : Non seulement l’assassin qui a tiré dans le dos de Rémi Fraisse est maintenu en liberté ; mais, maintenu en fonction, libre à lui de continuer à tuer ! Par ailleurs, il est inadmissible que l’affaire soit confiée aux tribunaux militaires, connus pour être expéditifs et pour leur fameux "secret militaire" ! Ils veulent cacher quoi ? Que, dans un premier temps, ils ont maquillé le corps de Rémi Fraisse pour essayer de faire disparaître les preuves de la culpabilité des gendarmes !

Information judiciaire sur la mort de Rémi Fraisse

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN0II28W20141029?sp=true

Mercredi 29 octobre 2014 20h59

Ils ne rescussiteront pas Rémi Fraisse !

Hommage à Rémi Fraisse, un opposant au barrage de Sivens (Tarn) décédé dans la nuit de samedi à dimanche. Une information judiciaire a été ouverte mercredi après la mort du jeune homme de 21 ans, victime d"une grenade offensive, selon les premières analyses. Photo prise le 28 octobre 2014 par Régis Duvignau pour Reuters.

TOULOUSE (Reuters) - Une information judiciaire a été ouverte mercredi après la mort de Rémi Fraisse, jeune opposant au barrage de Sivens (Tarn) décédé dans la nuit de samedi à dimanche, a annoncé le procureur de la République de Toulouse, Pierre-Yves Couilleau.

Cette information contre X est ouverte pour "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, faits commis par une personne dépositaire de l’autorité publique dans l’exercice de ses fonctions", dit-il dans un communiqué.

Le magistrat a requis la saisine de deux juges d’instruction et a saisi de l’enquête la section de recherches de Midi-Pyrénées et l’Inspection générale de la gendarmerie nationale.

Selon les premières analyses, le jeune homme de 21 ans été victime d’une grenade offensive, dont le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé mardi qu’il en suspendait l’utilisation.

Le procureur d’Albi, Claude Dérens, avait annoncé le même jour qu’il se dessaisissait de l’enquête, le code de procédure pénale imposant du fait de l’implication de gendarmes "la compétence de la juridiction militaire", à savoir le pôle de l’instruction de Toulouse.

Le directeur général de la gendarmerie, Denis Favier, a défendu mercredi soir l’action des forces de l’ordre sur le terrain, excluant de suspendre de ses fonctions l’auteur du tir mortel.

Il a estimé sur BFM-TV qu’il s’agissait "d’un drame accidentel" et a jugé "hors de propos" de démissionner. "La question me choque un peu", a-t-il dit.

Denis Favier a expliqué ses hommes retranchés dans des bâtiments du chantier du barrage avaient rencontré "une violence qui n’a jamais été rencontrée jusque-là", évoquant le tir de pierres, de boulons, de bouteilles incendiaires et de fusées sur rampes de lancement.

GRENADE TIRÉE À LA MAIN

Face à la pression croissante des manifestants, le chef d’escadron a ordonné le tir d’une grenade offensive dans un secteur donné. "Cette grenade est lancée à la main, à distance de 10 à 15 mètres, comme il est d’usage", a-t-il dit.

Selon Denis Favier, "ce n’est pas une arme qui tue". "Il se trouve que là, nous sommes sur une munition qui, de manière accidentelle, tombe sur le corps" de Rémi Fraisse.

Le directeur général de la gendarmerie a précisé que l’escadron avait pris des images vidéo qui seront versées au dossier et "où on entend les ordres et où on remarque que la grenade offensive a été tirée en respectant le protocole".

Sur la base du rapport des deux experts mandatés par le ministère de l’Ecologie pour faire un "état des lieux" du projet de barrage et après la mort du jeune homme, le Conseil général du Tarn, maître d’œuvre du projet de barrage, a annoncé son intention de suspendre le chantier.

L’assemblée départementale devrait voter vendredi cette décision et préciser les modifications qu’elle entend apporter au projet initial.

La ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, a annoncé qu’elle réunirait mardi toutes les parties prenantes pour chercher une solution.

(Johanna Decorse, édité par Gérard Bon)

Rémi Fraisse - 27 octobre 2014 - La police française lui a tiré dans le dos, et est en train de maquiller son corps ! (vidéos 6’19 et 5’45 et 2’45) :

http://mai68.org/spip/spip.php?article8107

France - 27 octobre 2014 - Rémi Fraisse a été tué à Sivens au Testet par une grenade ou un flash-ball (vidéo 7’’) :

http://mai68.org/spip/spip.php?article8106

France - 27 octobre 2014 - Le pouvoir a assassiné Remi Fraisse à Sivens sur la ZAD du Testet (vidéo 2’03) :

http://mai68.org/spip/spip.php?article8105

Communiqué de presse suite à la mort de Rémy - par la coordination du 25 octobre :

http://mai68.org/spip/spip.php?article8108

Sans honneur, Cazeneuve n’envisage pas de démissionner malgré l’assassinat de Rémi Fraisse par ses gendarmes :

http://mai68.org/spip/spip.php?article8114

Sans honneur, Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur français, sous le feu des critiques des écologistes et de l’extrême gauche après l’assassinat par ses gendarmes, d’un coup de grenade offensive tirée dans son dos, du jeune manifestant Rémi Fraisse, à Sivens dans le Tarn, dans la nuit du 25 au 26 octobre 2014, a déclaré mercredi 29 octobre 2014 à Europe 1 qu’il n’avait "aucunement l’intention" de démissionner.

Assassinat de Rémi Fraisse - 28 octobre 2014 - Le pouvoir obligé de reconnaître sa culpabilité confie l’affaire aux tribunaux militaires :

http://mai68.org/spip/spip.php?article8112

Question de do : Pourquoi un tribunal militaire ? Je croyais que depuis Sarkozy les gendarmes n’étaient plus des militaires ?! C’est quoi ce cirque ? Ça cache QUOI ? On sait que les tribunaux militaires sont très expéditifs, contrairement aux vrais tribunaux, les tribunaux civils. Et puis, chez les militaires, il existe une saloperie qui s’appelle le secret militaire ; aussi, je demande : On veut nous cacher quoi ?! Que le corps de Rémi Fraisse a été maquillé ?!?

France - Depuis le 1er janvier 2009, La gendarmerie, qui a assassiné Rémi Fraisse, est sous la tutelle du ministère de l’Intérieur ; alors, pourquoi un tribunal militaire ?

http://mai68.org/spip/spip.php?article8120

Par ailleurs, Rémi Fraisse était un civil !

(Cliquer sur l’image pour l’agrandir)

VIVE LA VIOLENCE RÉVOLUTIONNAIRE :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1597

APOLOGIE DU BLACK BLOC DE NANTES :

http://mai68.org/spip/spip.php?article6807

En hommage au Black Bloc de Nantes du 22 février 2014, écoutez… :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1823

(mai 68 - Rue Gay Lussac - Chanson du CMDO par Alice Becker-Ho - vidéo 3’23)

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