Assassinat de Rémi Fraisse !
Nous n’oublierons ni ne pardonnerons jamais !
BOYCOTT DU MAÏS !
À quoi reconnaît-on les cons et les ordures ? C’est qu’ils osent tout ! Ainsi, après la manif des assassins du pouvoir pour le droit de continuer à tuer, voici la manif des agriculteurs manipulés par les capitalistes de l’industrie du maïs !
Petits rappels :
1°) la culture du maïs est un énorme gaspillage d’eau. Le maïs en réclame en effet beaucoup plus que le blé.
2°) La France est traditionnellement une terre à blé, PAS à maïs ! Le fameux pain français est fabriqué avec du blé.
3°) Ce sont les industriels de l’agroalimentaire qui ont introduit la culture du maïs et qui cherchent à l’imposer aux vrais paysans.
4°) Beaucoup de maïs en ce monde est OGM (Organismes Génétiquement Manipulés).
5°) Les industriels de l’agroalimentaire finiront un jour par imposer leurs sales OGM si nous ne boycottons pas le maïs.
6°) Le maïs jaune qu’on trouve en France ne présente aucun intérêt, il est dégueulasse à manger.
7°) Aujourd’hui, ils osent prétendre que des poulets élevés au maïs seraient bios. Ma grand-mère les nourrissaient exclusivement avec du blé. Et leur jetait aussi les coquilles d’oeufs. Et les Poulets mangeaient aussi les vipères qui avaient la malchance de rencontrer leur chemin. Si vous avez la chance de fréquenter de vraies poules, pas des poules bios, mais des vraies poules dans une vraie campagne, donnez leur du blé et du maïs, vous verrez que les poules ne s’attaqueront pas au maïs tant qu’elles n’auront pas fini le blé. Et je les comprends. Mettez donc un grain de blé dans votre bouche et mastiquez-le, puis refaite la même expérience avec un grain de maïs. Résultat, le blé est assez facile à mastiquer tandis que le maïs est dur presqu’autant qu’un caillou ! Donc, vous comprenez les poules, n’est-ce pas ? Et que donne un grain de maïs avalé tout rond et dur comme un caillou dans le ventre d’une poule ? Comment se passe la digestion, à votre avis ? Donnez du blé à vos poules, pas du maïs ! Pour que la viande soit bonne, il faut qu’elle ait vécu heureuse !
8°) C’est pour cultiver cette merde de maïs que les industriels de l’agroalimentaire veulent imposer le barrage de Sivens.
7°) Vous verriez que, si chaque fois qu’il sort dans le commerce une sorte d’aliment en version OGM, alors plus personne ne mangeait de cette sorte d’aliment, sans même se préoccuper de savoir s’il est OGM ou pas ; alors les industriels de l’agroalimentaire n’oseraient plus jamais sortir un quelconque aliment OGM !
8°) Quelque part, on peut dire que ce sont en fait les industriels du maïs qui ont commandité l’assassinat de Rémi Fraisse.
Pour toutes ces raisons, il faut boycotter le maïs !
Des milliers de partisans du barrage de Sivens défilent à Albi
http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN0IZ0PE20141115?sp=true
Samedi 15 novembre 2014 17h45
par Johanna Decorse
TOULOUSE (Reuters) - Entre 2.200 et 4.000 partisans du projet de barrage de Sivens, dans le Tarn, ont défilé samedi dans les rues d’Albi pour demander le retour de "l’ordre républicain" sur le site occupé par des opposants à l’ouvrage, endeuillés par la mort d’un jeune écologiste.
Les travaux de la retenue d’eau ont été suspendus pour une durée indéterminée le 31 octobre dernier par le conseil général du Tarn, porteur du projet, après la mort du jeune militant écologiste Rémi Fraisse, tué par une grenade lancée par les gendarmes.
Cet événement a suscité un fort émoi dans tout le pays, des associations, des syndicats et des proches de Rémi Fraisse accusant les autorités d’avoir caché pendant 48 heures la vérité sur les circonstances de son décès.
Depuis, deux rassemblements organisés en sa mémoire à Toulouse ont dégénéré en affrontements violents avec les forces de l’ordre. Sur le site du chantier, les opposants au projet ont renforcé l’occupation de la "zone à défendre" du Testet en installant de nouveaux campements, malgré l’intervention de la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal qui a appelé à l’évacuation du terrain.
Dans le cortège, qui défilait à l’appel du collectif Tarn Ruralité, Laurent Viatgé, éleveur de canards, explique que "pour les agriculteurs qui ont de petites exploitations, cette retenue est une question de survie".
Pascale Puibasset, secrétaire générale de l’association "Vie eau Tescou", qui regroupe plusieurs agriculteurs, pêcheurs et habitants de la vallée, fustige "le climat menaçant et violent qui règne depuis plus d’un an sur la zone" du chantier.
"Nous sommes en démocratie, il y a des modes et des temps pour s’exprimer. User de la violence pour faire valoir ses points de vue, ce n’est pas un procédé démocratique", dit-elle.
"MAJORITÉ SILENCIEUSE"
Le député PS du Tarn, Jacques Valax, qui a menacé de démissionner de son mandat de conseiller général si le barrage n’était pas construit, s’est dit "satisfait" samedi de la mobilisation, révélatrice selon lui de "la détermination de cette majorité silencieuse qui s’exprime pour la première fois".
Pour lui, ce projet, voté à la majorité des conseillers généraux, "est indispensable pour l’équilibre économique et écologique de la vallée".
A l’issue d’une réunion le 4 novembre avec toutes les parties prenantes du dossier, Ségolène Royal a annoncé qu’une solution alternative au projet de barrage serait trouvée avant la fin de l’année.
En quête d’un compromis, elle a évoqué deux possibilités : "le recalibrage du barrage actuel" destiné à retenir 1,5 million de mètres cubes d’eau, ou "des retenues de substitution plus en aval dans la vallée".
Après la publication d’un rapport d’experts qui a qualifié de "médiocre" le projet de barrage et prôné moins d’eau pour l’irrigation des terres agricole et davantage pour la régulation de la rivière, le conseil général s’en est remis à l’État pour "mettre en oeuvre leurs préconisations".
C’est dans ce cadre que deux experts ont animé jeudi après-midi à Albi la première réunion d’un "groupe de travail" composé de partisans et d’opposants au barrage. Leur objectif est "d’arriver à un panel de solutions" sachant que "la décision finale reviendra de toute façon au maître d’ouvrage", c’est-à-dire au conseil général du Tarn.
Les écologistes réclament toujours l’abandon pur et simple du barrage et jugent insuffisantes les mesures pour compenser la perte de 13 hectares de biodiversité.
De leur côté, les élus du conseil général du Tarn qui ont voté pour cet ouvrage de 8,4 millions d’euros le jugent "indispensable" pour l’irrigation des terres agricoles et le soutien d’étiage du Tescou.
(édité par Chine Labbé)