Quand les Rothschild se font leur propre publicité
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Histoire apologétique des Rothschild, intéressante dans sa première partie par certains faits historiques souvent mal connus ; mais qui oublie de parler de Pompidou, simultanément ancien président de la France et ancien directeur de la banque Rothschild, ce qui est peut-être le meilleur exemple de "conflit d’intérêt". Par conséquent, cette vidéo oublie soigneusement de parler de la loi Rothschild de 1973.
Il n’est pas non plus question de rappeler que les Rothschild sont les grands maîtres du sionisme, et donc du malheur des Palestiniens.
Il n’est pas non plus question du second prénom d’Hitler, "Jacob", qu’il doit à son grand-père Jacob Rothschild. Car sinon, on pourrait avoir quelques doutes sur les déboires subis par les Rothschild sous le nazisme. On connaît bien les alliances entre sionistes et nazis ! choses dont il n’est évidemment pas question dans cette historiographie !
Par contre, cette publicité pour les Rothschild réclame l’invention d’un nouveau mot, ou d’une nouvelle expression. Il existe l’expression "blanchiment d’argent", quand il s’agit de laver l’argent "sale", c’est-à-dire obtenu "illégalement" ; il existe depuis quelques années l’expression anglaise "greenwashing", resté longtemps sans équivalent en français, et que l’on traduit dorénavant par "écoblanchiment" ou "verdissage", pour dénoncer qu’une entreprise veut faire croire qu’elle est écologique alors qu’il n’en est rien, comme par exemple Areva, une entreprise nucléaire qui fait aussi dans les éoliennes afin de se faire bien voir. Il faudrait inventer un mot, pour désigner cette forme de publicité où l’on cache son amour pour le fric derrière le grand vin et derrière le mécénat. Peut-être ce mot existe-t-il déjà ? en tout cas, il ne me vient pas à l’esprit dans l’immédiat. Le mot "hypocrisie" me paraît trop imprécis, puisqu’il peut s’appliquer aussi bien au "blanchiment d’argent" et au "greenwashing". Ça y est, j’ai enfin trouvé une expression qui convient parfaitement : « Le blanchiment de réputation ».
Il est aussi très intéressant de constater, tout au long de cette apologie, qu’oser critiquer un banquier ne peut être que de l’« antisémitisme » à partir du moment où ce banquier est juif comme un Rothschild. Cela rappelle avec amusement une histoire qui arrive couramment aux enseignants blancs qui punissent ou engueulent un élève noir ou arabe qui vient de faire une connerie ou une saloperie : le prof se fait alors souvent traiter de "raciste" par l’élève lui-même !