Le Pentagone lance un programme pour former 5000 djihadistes par an en Syrie
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20 janvier, 2015 Posté par Ender
Gordon Lubold, 15 Janvier 2015
La Pentagone va déployer plus de 400 formateurs militaires et des centaines de personnels supplémentaires sur quatre sites d’entraînement répartis dans trois pays, début mars, dans le cadre d’un plan d’aide aux rebelles syriens.
En plus des formateurs militaires, le ministère de la défense américain prévoit de déployer des centaines de personnels militaires additionnels afin d’assurer la sécurité et le soutien opérationnel des camps d’entraînement, selon des officiels de haut rang du ministère. Les membres de la coalition internationale vont également être sollicités afin de contribuer à la formation des rebelles avec l’objectif de former 5400 combattants chaque année sur une durée de trois ans.
Le nombre de personnels militaires US déployés en prévision de cet objectif, que le Pentagone n’a pas encore révélé publiquement, donne une idée de l’ampleur de ce plan dont la mise au point à pris des mois. Il vient suite à de nombreuses critiques qui ont reproché à l’administration Obama de ne pas assister suffisamment l’opposition « modérée » en Syrie et de la prise de conscience que la campagne de bombardements aériens contre l’Etat Islamique en Syrie n’a pas été efficace.
Le programme d’entraînement et d’équipement du département de la défense à destination des rebelles syriens n’a pas pour objectif de changer la dynamique sur le terrain à court terme. Mais après des mois de planification et après le déblocage de son financement par le Congrès à la fin de l’année dernière, il commence maintenant à prendre forme.
Depuis le mois de décembre, des officiels de l’administration avancent que le programme pourrait commencer dés le mois de mars dans trois pays qui ont accepté de l’héberger : la Turquie, le Qatar, et l’Arabie Saoudite. Au moins quatre sites d’entraînement ont été identifiés dans ces pays et il est prévu de répartir 400 formateurs militaires ainsi que leur personnel de soutien logistique et opérationnel, uniformément sur les différents sites, pour mettre en oeuvre des cycles de formation d’une durée de six à huit semaines.
Plus tôt cette année à Istanbul, le général Michael Nagata, qui supervise la force opérationnelle interarmées, et Daniel Rubinstein, l’envoyé spécial US pour la Syrie, ont rencontré les membres de l’opposition syrienne. Les réunions ont été organisées par les officiels US pour briefer l’opposition syrienne sur le nouveau programme d’entraînement et d’équipement qui va être mis en place, mais également afin d’avoir une meilleure compréhension de la dynamique interne à la Syrie.
Commentaire de Guillaume Borel :
Nul besoin de préciser ici que les soit-disant rebelles « modérés » sont constitués en pratique de combattants djihadistes takfiristes qui s’empressent de rejoindre les rangs de l’État Islamique une fois leur formation achevée. À la fin de l’année dernière, c’est la brigade d’opposants « modérés » Al Yarmouk Shuhada, forte de 2000 hommes, formée et entraînée par des officiers US et des experts de la CIA en Jordanie et soutenue par l’armée israélienne, qui avait rejoint les rangs de l’État Islamique… L’opposition « modérée » est aujourd’hui quasiment inexistante en Syrie et sert de prétexte au soutien des rebelles takfiristes. S’il faut chercher des combattants « modérés », ils se trouvent maintenant dans les rangs des troupes gouvernementales…
Si les membres de la coalition internationale sont sollicités pour participer à ce « plan de formation » comme le suggère l’article, la France est donc susceptible d’intégrer ce programme et d’encadrer l’entraînement de djihadistes takfiristes, cela bien sûr au nom des « droits de l’homme » et de la « démocratie ». Pour mémoire, 13 officiers français avaient été capturés lors de la libération d’Homs par l’armée syrienne début 2012. La ville était tombée depuis plusieurs mois entre les mains des « rebelles » du Front al-Nosra, la branche d’al-Qaïda combattant en Syrie…
Source : DefenseOne
Traduction et commentaire Guillaume Borel
La brigade de rebelles syriens Yarmouk s’est retournée contre les USA et leurs alliés et a rejoint les rangs de l’Etat Islamique [Debkafile]
http://lesmoutonsenrages.fr/2014/12…
19 décembre, 2014 Posté par Ender
La milice de rebelles syriens les brigades Al Yarmouk Shuhada, formée et entraînée par des officiers US et des experts de la CIA en Jordanie et soutenue par l’armée israélienne a abandonnée ses sponsors et a rejoint l’Etat Islamique en Irak et en Syrie, selon les sources de Debkafile au sein de l’armée et du contre-terrorisme.
La défection soudaine de cette force anti-Assad de 2000 hommes laisse les défenses de l’armée israélienne sur le Golan ainsi que les déploiements US et jordaniens dans le nord du royaume mais également les conquêtes des rebelles pro-occidentaux dans le sud de la Syrie, en situation très précaire.
Le ralliement des bridages au camp djihadiste radical avait été négocié les deux semaines précédentes par son commandant Mousab Ali Qarfan, aussi connu sous le nom de Mousab Zaytouneh. Il était en contact direct avec le chef d’ISIS Abu Baqr Al-Baghdadi qui, selon nos sources, a récemment relocalisé son quartier général de l’Irark à al-Raqqa au nord de la Syrie.
Contrairement aux islamistes du Sinaï, Ansar Beit al Maqdis, les brigades Yarmouk n’ont pas prêtées allégeance à ISIS. Il s’agit d’une alliance opérationnelle qui constitue un grave péril pour les anciens alliés de la milice.
Pour Israël en particulier, ce nouveau développement comporte trois dangers majeurs :
1 Les brigades de Yarmouk sont positionnées tout le long de la frontière du Golan, du camp des casques bleus près du Kibbutz Ein Zivan au nord, jusqu’à la frontière israélo-jordanienne au sud. Les brigades tiennent 45 des 76 km de la frontière israélo-syrienne. Cela signifie que la majeur partie de la frontière israélienne du Golan avec la Syrie est passée sous le contrôle d’ISIS.
2 La milice contrôle des sections de la frontière entre la Syrie et la Jordanie et certains districts du sud de la Syrie près de la ville de Deraa. La connexion entre la Jordanie et le sud de la Syrie qui servait les intérêts stratégiques américains est maintenant menacé militairement par l’Etat Islamique.
3 Les troupes de l’Etat Islamique se préparent à profiter de leur nouvelle alliance stratégique en menant une offensive à travers les montagnes druzes pour rejoindre la ville de Deraa et établir une jonction de leurs forces avec celles de leur nouvel allié.
Source : Debkafile
commentaire :
On peut légitimement se demander, au vu de la situation opérationnelle engendrée par la « défection » des brigades Yarmouk et qui aboutit dans les faits à un quasi bouclage des frontières syriennes par les forces de l’Etat Islamique, si cette « défection inattendue » ne faisait pas tout simplement partie du plan initial de la coalition. L’épisode de la « défection » présenté par Debakfile constituant juste une précaution opérationnelle permettant de masquer le soutien tactique et opérationnel à ISIS et de désamorcer les accusations récurrentes dont fait l’objet la coalition américano-israélienne sur ce point. Il faut également noter que malgré la présence massive de djihadistes représentants soit-disant une « menace » pour la sécurité d’Israël, notamment au niveau du plateau du Golan, ces derniers n’ont jamais pris l’état hébreux pour cible. Ils continuent à bénéficier d’un soutien logistique et sanitaire de la part d’Israël, comme l’ont révélé récemment les observateurs de la force de maintien de la paix de l’ONU présents sur la zone frontalière…
Traduction et commentaire Ender pour les moutons enragés
Thirteen French officers ’captured by Syrian Army’
http://www.telegraph.co.uk/news/wor…
Thirteen French officers have been captured by Syrian forces according to the Lebanon-based Daily Star newspaper, the first mainstream media outlet to report on rumours of Western troops on the ground.
Free Syrian Army fighters gather near a building hit by a Syrian Army tank in Idlib, northern Syria
The French foreign ministry dismissed the report, however, telling the Daily Telegraph that not a single French soldier is on Syrian soil.
But the defence ministry was less categorical, saying it neither confirmed nor denied the claim.
A photographer who recently escaped from the besieged Syrian city of Homs also dismissed suggestions French soldiers had intervened to secure his evacuation and that of three other Western reporters.
The report came on Monday as the Red Cross and the Syrian Arab Red Crescent reached two neighbourhoods of Homs where they were distributing food and blankets to civilians, including families who had fled the battered district of Baba Amr.
The teams still do not appear to have been allowed into Baba Amr itself.
“We are in the neighbourhoods of al-Inshaat and al-Tawzii. Al-Inshaat is the closest neighbourhood to Baba Amr. Obviously there is the resident population in need of help, as that neighbourhood was also affected by the violence, but it also hosts many families who have fled Baba Amr,” Hicham Hassan, spokesman of the International Committee of the Red Cross (ICRC) said.
An ICRC convoy carrying food for “several thousand people” and other relief supplies had also arrived in Homs from Damascus, the second in less than a week, he said.
It has also emerged that Syria envoy Kofi Annan will go to Damascus on March 10.
The report claiming that French officers are on the ground came from the Daily Star, a reputable newspaper in Beirut.
The Daily Star cites a Damascus-based Pro-Syrian Palestinian source as alleging that the French troops are being held in a field hospital in Homs.
The source claimed officials in Paris and Damascus are brokering a deal on what to do with the French nationals.
No explanation as to why the French troops had been in Syria was given nor was any indication as to whether they had been part of a larger contingent.
It was not possible to independently verify the claims.
A foreign ministry spokesman in France said : “We deny the idea that there are French troops on the ground”. A defence spokesman said : “We have no information on this. We neither confirm nor deny it".
Damascus has not commented on the presence of French troops on Syrian soil.
However, Nato Secretary-General Anders Fogh Rasmussen said last month it had no intention of intervening in the country as with Libya.
"No, I don’t think so because Syria is also a different society, it is much more complicated ethnically, politically, religiously. That’s why I do believe that a regional solution should be found,” he said.
Homs, 20 miles from the Lebanese border, remains a strategic battleground with forces loyal to President Bashar al-Assad unrelenting in their bombardment of the area and anti-Assad demonstrators continuing their protests against the tyrannical dictator.
Activists said yesterday at least 12 people, including three children and three women, were killed in shelling in Rastan, a suburb of Homs, on Sunday. Men from another suburb, Baba Amr, were rounded up separately and 10 were lined up against a wall and shot, activists and refugees claimed.
French journalist Edith Bouvier was smuggled out of Syria with three others last week after sustaining a broken leg in what some claimed was a targeted-attack on western reporters.
Marie Colvin, a reporter for The Sunday Times, was killed in the shelling on February 22 alongside French photojournalist Remi Ochlick. They had been working from a makeshift media centre in the neighbourhood when they were hit.
The report did not say whether the French troops were part of the mission to evacuate the reporters, who had been holed up in a safe house for one week following the deadly shelling.
But in an interview this morning with France Info radio, William Daniels, the French photographer who escaped with Edith Bouvier, denied any contact with French forces.
“I never saw any French troops during this operation. We were only with Syrians from the (rebel) Free Syrian Army. We owe our escape to them,” he said.
He added : “We were unable to contact anyone (from the French authorities) for the entire trip as there were no telephone lines, obviously no internet and no satellite telephones, and anyway we wouldn’t have used a satellite phone as it would have allowed (the Syrian army) to locate us.”
Accounts of the escape have only mentioned rebel help, although French Ambassador Eric Chevallier returned to Damascus last week to discuss extracting the journalists safely.
France announced it was closing its embassy on Friday, as assaults continued in the region. Britain has already evacuated its embassy.