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GRÈCE, CE QUE NOUS AVIONS PRÉVU EST SURVENU

samedi 28 février 2015

Ne vous en faites pas, d’autres annonces suivront au fur et à mesure de l’approfondissement de la crise économique systémique de l’impérialisme. À la mesure de l’élargissement du désespoir populiste devant la faillite des économistes patentés, des banquiers déjantés, des politiciens stipendiés, tous incapables de sortir de l’abysse qui se creuse sous leurs pieds (2).

Il aura suffi de trois semaines à peine pour que tous nos pronostics se réalisent. Lisez plutôt le résumé présenté par le quotidien Le Monde :

  • Un accord a été validé, à l’issue de longues tractations, vendredi entre la Grèce et les créanciers internationaux pour la poursuite d’un plan de sauvetage au pays.
  • L’initiative des réformes est désormais laissée à Athènes, puis approuvée par les créanciers. La Commission estime qu’il s’agit d’un « point de départ valide » à des discussions.
  • L’aile gauche du parti Syriza fustige un accord qui prolongerait, selon elle, les mesures d’austérité imposées au pays, que le parti de gauche radicale s’était pourtant engagé à supprimer (3).

Que penser de la prise de position de l’aile « extrême gauchiste » de ce parti « d’extrême gauche » (sic) ? Ne croyez pas que nous nous amusons de cette tragédie grecque rocambolesque. Que tout ceci serve de leçon pour les prochaines contrefaçons des partis électoralistes « d’extrême gauche de l’extrême gauche » bourgeoise qui seront offertes comme gris-gris à la vindicte populiste. Qui seront servis comme amulettes les jours de déveine où les électeurs en peine porte leur arme suprême – pusillanime – leur bulletin de vote – jusqu’aux urnes « salvatrices ».

Syriza, soyons magnanimes, ne pouvait absolument pas arriver à d’autres résultats et encore, soyez patient, vous n’avez pas encore vu leur totale déconfiture devant les fonctionnaires de Bruxelles. Ils dévoileront leur capitulation, larron par larron, ces poltrons. Parions que Podemos, sitôt installé dans ses bureaux d’exécution – s’il y parvient –, chantera le même refrain.

L’économique commande au politique et non l’inverse. Le banquier détient le réel pouvoir, et le politicien bourgeois n’est qu’un chanteur d’opéra destiné à calmer la foule agitée. Voilà ce que l’élection de Syriza avait mission de démontrer aux ouvriers du Pirée et de toute la Méditerranée comme nous l’avions annoncé.

Pour que vous compreniez dans quel guêpier se trouvent les paumés de Syriza, nous avons imaginé une fable très censée.

Imaginez que monsieur LePaon, ouvrier défavorisé, doive un million à la Banque des Naufragées, somme qu’il ne peut rembourser comme il sied aux vas nu-pied. Il lui prend l’idée de se présenter au conseil d’administration de la succursale de Potiron, ville de la Provence profonde. Une fois élue à ce poste d’honneur il propose au conseil d’administration de l’établissement financier que tous les débiteurs soient crédités et délivré de leur arriéré. À supposer (impossible) que le CA de l’établissement agrée, le Bureau de direction à Paris destituera l’ensemble de l’administration de cette « Malmaison » ; et si ce Bureau ne le fait pas, l’assemblée annuelle des actionnaires de la maison mère s’exécutera ; et si l’assemblée des actionnaires ne le fait pas, la Banque de France lui interdira de dépouiller ainsi les créanciers de ce nid de boucanier. Si la Banque de France ne le fait pas – la Banque centrale européenne (BCE) mettra la Banque des Naufragées en quarantaine, lui interdisant tout échange – transaction – apport d’argent, prêt ou crédit – et saisira tous les avoirs de ses commettants en dehors de la France métropolitaine, la vilaine. Vous aurez compris que ce ne sont pas les avoirs à l’étranger des ouvriers de Potiron que l’on saisira à l’unisson, mais celui des riches ayant du capital à investir. Il ne faudra pas longtemps pour que, si requis, la garde républicaine intervienne pour arraisonner le conseil d’administration récalcitrant avant que l’événement ne provoque une commotion internationale. Soyons sérieux, aucun doute que dès l’étape du conseil d’administration de la succursale de Potiron de la Banque des Naufragées, la proposition LePaon sera rejetée.

C’est à cette séance d’humiliation à laquelle le monde entier vient d’assister et il n’aura pas été nécessaire de faire intervenir les commissaires de l’interbanque Européenne. Les mentors de Syriza, parfaitement au fait des limites très strictes de leur mandat bourgeois, ont su capituler avant que l’armée ne soit appelée à s’en mêler.

Entendez la clameur de la go-gauche hypocritement estomaquée de voir ainsi leur pugilat terrassé sans frapper. Ils auraient aimé que le suspense dure un peu plus longtemps avant qu’ils ne doivent se démarquer et tirer les marrons du paquebot princier affrété en Mer d’Égée démontée. Lisez plutôt le titre de cet article dans le journal La Tribune : le héros de la gauche grecque Manolis Glezos attaque le compromis de l’Eurogroupe (4).

Ce n’est pas à « l’extrême gauche » de « l’extrême gauche » (sic) que se trouve la solution, mais dans la révolution…Préparons-nous !

L’ARTICLE ICI » http://www.les7duquebec.com/actualites-des-7/en-grece-ce-qui-devait-arriver-est-survenu-comme-nous-lavions-prevu/


MANIFESTE DU PARTI OUVRIER : http://www.publibook.com/librairie/livre.php?isbn=9782924312520

(1) L’extrême « gauche » menace les ouvriers grecs !

http://www.les7duquebec.com/actuali… et nous en remettions une couche la semaine suivante sous le titre Podemos – Syriza, la supercherie s’élargit !

http://www.les7duquebec.com/actuali…

(2) En savoir plus sur : http://www.lemonde.fr/economie/arti…

https://ijsbergmagazine.com/politiq…

(3) La semaine prochaine nous présenterons la synthèse de la prétentieuse analyse d’un économiste d la Sorbonne complètement submergé par la réalité qui fuie sous ses pieds. À suivre sur Les 7 du Québec.

http://www.les7duquebec.com/

(4) http://www.latribune.fr/actualites/…

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