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Christophe Mazurier et Dani Rodik s’inquiètent pour les pays émergents

lundi 20 avril 2015, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 20 avril 2015).

Les pays émergents suspendus à la Réserve Fédérale américaine ?

D’après Christine Lagarde, « plus de six ans après la crise financière mondiale, la reprise reste trop lente, trop fragile et déséquilibrée ». Si des pays comme la Chine ou l’Inde arrivent à tirer leur épingle du jeu,la journaliste du Monde Claire Guélaud nous explique en citant l’investisseur moscovite Vladimir Vedeneev que cette nouvelle donne est extrêmement précaire même si l’on observe « un renversement des flux de capitaux » entre les pays émergents et les Etats-Unis.

En effet, depuis que la Réserve Fédérale envisage de retarder la hausse de ses taux d’intérêt pour conforter la reprise de l’emploi, le cours des monnaies comme la roupie s’apprécie de nouveau.

Christophe Mazurier et la CNUCED s’inquiètent des inégalités

Cela étant, l’homme d’affaires et financier Christophe Mazurier, affirme que l’apparition de ces nouveaux « moteurs de la croissance », ne doit pas dissimuler des situations très différentes.

En s’appuyant sur un rapport de la Conférence des Nations unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED), il rappelle notamment que « les pays en voie de développement sont restés, en 2014, des pôles essentiels en matière d’investissement en étant la destination de plus de la moitié des investissements directs à l’étranger dans le monde », avant surtout de souligner l’existence de « disparités inquiétantes en matière de développement entre [les] différentes régions ».

A Princeton, Dani Rodrik critique la régulation des capitaux

Parallèlement, le professeur à l’Université de Princeton, Dani Rodrik pointe du doigt une autre face de la même réalité : « l’augmentation des entrées de capitaux a encouragé la consommation plutôt que l’investissement dans les pays bénéficiaires, accentuant la volatilité économique et la fréquence de douloureuses crises financières ».

Qui plus est, malgré cette situation très instable, le FMI serait selon lui sur le point d’approuver un contrôle des capitaux à titre d’exception, alors qu’il recommanderait plutôt de laisser à cette option « une place prééminente » dans les futurs projets de réglementation…

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