VIVE LA RÉVOLUTION

Où-est la justice ?

vendredi 26 juin 2015, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 26 juin 2015).

Monsieur : Ferhat Nour-eddine
E-mail : ferhat.nour@yahoo.com

İls l’appellent la justice

Depuis des années, le dirigeant de Notre pays, a mis une politique sous titre “la fierté et la dignité au citoyen” et autant qu’il veille pour atteindre ce but.

Alors, je suis allé à l’agence nationale pour l’emploi – A.N.EM – qui m’a donné une lettre d’orientation à l’entreprise du transport ( s’il y a plusieurs condidats pour un seul poste, l’entreprise doit organiser un concours et que le meilleur gagne). Cette dernière ne veut pas me recruter ni me rendre la lettre d’orientation. Et l’A.N.EM ne donne pas une deuxième lettre d’orientation sauf si elle récupére la 1er avec les causes de refus, signée et cachet par l’entreprise. Ce qui m’oblige à rester sans emploi.

Après 40 jours de va-et-vient sur cette entreprise en juin 2009 j’ai déposé ma plainte à la cour d’instance, en demandant de :

  • Récupérer la lettre d’orientation avec la cause de refus.
  • Remboursement du temps perdu selon le S.M.İ.G.
  • Paiement des frais de la justice.

À chaque audience le représentant de l’entreprise remet ses comptes rendus à la cour d’instance sans répondre à mes questions et il dit : “l’entreprise conserve la lettre d’orientation pour en revenir au cas de besoin”. Et que le candidat ne vient pas à l’entreprise, nous n’avons pas son numéro de téléphone ni son adresse.

En réalité, j’allai à l’entreprise chaque matin pendant 40 jours. J’ai téléphoné à l’entreprise 2 fois, la secrétaire m’a dit qu’ils ont envoyé ma lettre à l’A.N.EM, et la ministère du transport a envoyé une lettre à cette entreprise à laquelle est noté mon adresse.

Ce qui n’est pas vrai c’est que l’entreprise a remis ma lettre d’orientation au bureau de l’A.N.EM, d’après la secrétaire.

NB : la cour ne fait pas d’enquête sur nos paroles.

Après 6 mois, bien sûr chaque 15 jours audience, moi et le représentant de l’entreprise sommes présents. le jugement a été ainsi : le tribunal a jugé ouvertement, refus de la plainte en forme, car le demandeur n’a pas enregistré sur la requête introductive d’instance, l’adresse du défendeur ni sa nature ni son représentant légal.

NB : ça ce n’est pas un jugement parceque le jour où j’ai déposé ma plainte, le tribunal peut facilement me demander de noter ces renseignements sur la requête introductive d’instance. Et puis c’est une question administrative. Ce qui m’étonne c’est que le huissier n’a pas trompé d’adresse.

J’ai questionné un greffier, İl m’a conseillé d’aller à la cour d’appel. Cette dernière après 3 mois a jugé pour même jugement rendus en premier ressort, car selon la loi juridique le jugement a été du côté de la forme, et non du côté sujet.

NB : un greffier ignore la loi juridique et donne des conseils aux plaignants. J’ai déposé ma plainte une deuxième fois au tribunal d’instance, en indiquant l’adresse du défendeur, sa nature et son représentant légal. Après 3 mois le jugement a été ainsi : le tribunal a jugé ouvertement, refus de la plainte, car le demandeur n’a pas presenté des arguments.

NB : le juge doit demander les preuves, car le demandeur ne lui descend pas la révélation pour présenter ce que la justice le voit preuve concluante sur ses dires.

J’ai déposé ma plainte une autre fois au tribunal d’instance, et j’ai presenté les arguments, Le représentant de l’entreprise a changé ses dires : “le plaignant peut venir à l’entreprise et reçoit sa lettre d’orientation”. Après quelques mois d’audiences voici le jugement : le tribunal a jugé ouvertement, refus de la plainte, car la lettre d’orientation n’est pas un document important.

NB : la justice ignore que la loi du travail exige sur quiconque veut travailler au sein de n’importe quelle entreprise doit obligatoirement passer par l’A.N.EM et ramener une lettre d’orientation.

J’ai déposé ma plainte encore une autre fois au tribunal d’instance, en montrant que : par la loi du travail l’A.N.EM est responsable sur le marché du travail pour offres et pour demandes, c’est pourquoi toutes les entreprises exigent la lettre d’orientation, et j’ai ramené un document de l’A.N.EM justifie que cette dernière n’octroie pas une deuxième lettre d’orientation sauf si elle récupère la première. Après quelques mois d’audiences voici le jugement : le tribunal a jugé ouvertement, refus de la plainte par manque de fondement.

NB : on voit bien que le citoyen perd son temps à courir derrière le mirage des lois de la république.

D’autre part, l’entreprise a recruté des gens, qui sont venu après moi malgré que ma lettre d’orientation la plus ancienne sur le bureau du monsieur le directeur.

J’ai envoyé une lettre à monsieur le président de la république : c’est quoi le manque de fondement monsieur le président ?

hélas ça sonne et ça ne répond pas, ce que signifie bel et bien “nous nous s’en fiche”.

Conclusion : Président qui rit sur son peuple.

Avocat du dernier temps

Alors j’ai voulu aller à la cour d’appel car le jugement est négatif du côté sujet, le palais de justice exige un avocat selon la loi juridique. J’ai présenté un dossier pour avoir un avocat des pauvres. Le conseil des avocats nomme madame A.G, et en me donnant la désignation j’ai couru à toute vitesse fou de joi enfin il y a quelqu’un qui me rend heureux. Madame l’avocat a vu et a lu le dernier jugement, après 2 semaines elle m’a demandé tout les jugements précédants, malgré qu’ils ne sont pas importants, qu’ils n’ont aucun rôle et aucune efficacité, je les ai ramené – confiance d’aveugle à son avocat – après une autre semaine elle a déposé ma plainte avec le premier jugement que je l’ai effectué par faute du conseil d’un greffier. La première audience le juge l’en a retardé par manque de la convocation du huissier au défendeur que je ne l’ai pas presenté a mon avocat, car elle ignore son travaille ou bien elle le néglige, en réalité elle n’a pas voulu me défendre.

  • Pourquoi vous ne m’avez pas présenté la convocation du huissier ? elle m’a posé la question.
  • Mais c’est à vous de me montrer ce qu’il faut présenter. j’ai répondu. NB : est-il logique de montrer à un avocat son travail ? Après 2 audiences elle laissa tomber ma plainte, car la justice ne connaît pas en appel le même jugement de la cour d’instance plus d’une fois.
  • Pourquoi connaît en appel le premier jugement ? je l’ai interrogé.
  • C’est vous qui me l’avez donné. Elle a répondu en réagissant comme elle n’était pas au courant de la loi juridique.
  • Mais je vous ai donné le dernier jugement au premier jour ! je me suis exclamé
  • Non pas du tout, n’oublie pas que je vous défends gratuit et puis allez voir un autre avocat.

NB : Elle a dû être sincère dans son travail car l’avocat assure la représentation, l’assistance et la défense des parties. Il leur dispense également des conseils et des consultations juridiques. Et aussi ce n’est pas gratuit qu’elle fait son travail.

Jusqu’à nos jours je reste aux labyrinthes du chômage. Alors que monsieur le président dort rassuré, fier de ce qu’il a réalisé.

Mes salutations chaleureuses.

1 Message

  • Où-est la justice ? 26 juin 2015 17:46, par justokor

    L’administration judiciaire n’est pas destinée à rechercher la vérité, encore moins la simple équité. Au contraire elle s’abrite derrière des tas de chicanes pour que les prédateurs organisés puissent dominer le citoyen quelconque.

    Dame Justice, frelons et moucherons.

    La Justice est servie par force magistrats,
    Procureurs, assistants, assesseurs, substituts,
    Gendarmes, policiers, huissiers et avocats,
    Tous reliés entre eux pour former un tissu.

    Un tissu protégeant l’honnête citoyen
    Contre tout délinquant, escroc ou assassin,
    Une toile étendue, garant d’égalité,
    Sans laquelle il n’est pas de vraie société.

    Qu’en est-il dans les faits ? Est-ce que réellement,
    Cette toile tissée saisit tout délinquant,
    Quel que soit son statut, ou riche ou sans argent,
    Et le filet tendu est-il bien suffisant ?

    D’un filet à poissons la maille est découpée
    De sorte que les gros y restent prisonniers,
    Tandis que les petits pourront s’en échapper.
    C’est du menu fretin, indigne du panier.

    La Justice, au contraire, fonctionne de façon
    Que les petits voyous soient toujours épinglés,
    Et les gros délinquants échappent au filet !
    On coince l’apprenti mais non pas le maçon ! (1)

    Dans la nature on voit le même scénario :
    La toile d’araignée retient le moucheron
    Et laisse traverser le dangereux frelon.
    Justice et araignée ont tous deux fait fiasco.

    JUSTOKOR

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