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Égypte - Palestine - Gaza - 3 juillet 2015 - Daech mène une guerre ouverte dans le Sinaï et affiche son hostilité envers le Hamas

vendredi 3 juillet 2015, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 3 juillet 2015).

La confrérie des Frères musulmans a durci le ton, mercredi 1er juillet 2015, après la mort d’un de ses hauts responsables, Nasser Al-Houfi, et de huit de ses membres dans un raid policier dans la cité du 6-Octobre, près du Caire. Dénonçant un « meurtre de sang-froid », les Frères musulmans ont appelé à la « rébellion pour défendre le pays » et « détruire les citadelles de l’oppression et de la tyrannie ».

Le groupe jihadiste local de l’État islamique (EI), nommé "Province du Sinaï" (Ansar Beït al-Maqdess, ou Wilayat Sinaï), a lancé mercredi 1° juillet 2015 une série d’attaques sans précédent contre l’armée dans le Sinaï en Égypte, faisant des dizaines de morts.


Daech, qui menait une guérilla faite d’embuscades et d’attaques contre des barrages ou des convois militaires, est passé à une guerre ouverte en Egypte. « L’EI est dans une stratégie de long terme. Ils misent sur l’affaiblissement de l’Etat et une crise économique, inévitable, pour s’emparer de nouvelles villes », explique Romain Caillet, chercheur et consultant sur les questions islamistes.

Daech tente également de s’implanter à Gaza, relié à l’Egypte par le poste-frontière de Rafah. il a officiellement déclaré la guerre au Hamas. Daech considérant le Hamas comme « apostat ». Leurs combattants se sont même affrontés dans le camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk, en Syrie, où Daech a attaqué début avril une milice locale liée au Hamas, Aknaf Beif al-Maqdas. S’ils ont annoncé plusieurs fois s’être retirés, les jihadistes contrôlent toujours la majorité du camp. Les chances de Daech à Gaza paraissent toutefois infimes.

Selon plusieurs médias du Proche Orient, Israël et le Hamas auraient ouvert des négociations sur la mise en place d’un cessez-le-feu durable en échange de l’ouverture d’un port dans la bande de Gaza.

Daech mène une guerre ouverte dans le Sinaï et affiche son hostilité envers le Hamas.

http://assawra.blogspot.fr/2015/07/…

Jeudi 2 juillet 2015

Jamais l’État islamique n’avait commis une attaque aussi longue, impliquant autant de combattants et d’armements dans le Sinaï. Mercredi, après huit heures d’affrontements, d’explosions de voitures piégées, de tirs de roquettes et de missiles anti-chars, les jihadistes d’Ansar Beït al-Maqdess, la branche de Daech dans la région, se sont retirés d’Al-Arich, chef-lieu du Nord Sinaï, et de Cheikh Zouweid. Au moins 70 soldats et civils ont été tués, selon des responsables de la santé et de la sécurité. L’armée a indiqué avoir abattu 100 jihadistes.

Ce bilan prouve que Daech, qui menait une guérilla faite d’embuscades et d’attaques contre des barrages ou des convois militaires, est passé à une guerre ouverte en Egypte. « L’EI est dans une stratégie de long terme. Ils misent sur l’affaiblissement de l’Etat et une crise économique, inévitable, pour s’emparer de nouvelles villes », explique Romain Caillet, chercheur et consultant sur les questions islamistes.

Le Sinaï est depuis longtemps un territoire qui attire les jihadistes. Majoritairement bédouine, la population a été discriminée, privée des postes dans l’administration et l’armée durant le régime d’Hosni Moubarak, au pouvoir entre 1981 et 2011. Elle se méfie aujourd’hui de la politique ultra-sécuritaire du président Abdel Fattah al-Sissi.

Le Sinaï est d’autant plus une cible pour l’EI qu’il est frontalier d’Israël. Dans une vidéo diffusée mardi, un jihadiste promettait de « déraciner l’Etat des juifs ». Dès son apparition, en 2011, Ansar Beït al-Maqdess s’était fait connaître en tirant des roquettes sur le territoire hébreu.

Le groupe tente également de s’implanter à Gaza, relié à l’Egypte par le poste-frontière de Rafah. Dans la même vidéo de mardi, il a officiellement déclaré la guerre au Hamas, qui contrôle le territoire palestinien depuis 2007, et à l’Autorité palestinienne, qui gouverne la Cisjordanie. L’EI affirme vouloir appliquer la charia à Gaza.

Les relations entre les deux groupes ont toujours été mauvaises, Daech considérant le Hamas comme « apostat ». Leurs combattants se sont même affrontés dans le camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk, en Syrie, où Daech a attaqué début avril une milice locale liée au Hamas, Aknaf Beif al-Maqdas. S’ils ont annoncé plusieurs fois s’être retirés, les jihadistes contrôlent toujours la majorité du camp.

Leurs chances à Gaza paraissent toutefois infimes. Le Hamas, même affaibli par l’opération israélienne de l’été 2014 et la destruction de la quasi-totalité de tunnels qui reliaient Gaza à l’Égypte, contrôle encore très largement l’enclave palestinienne. Il a en outre l’habitude de gérer des groupuscules jihadistes, les laissant opérer jusqu’à ce qu’ils deviennent gênants. Le Hamas a arrêté des dizaines de salafistes ces dernières semaines et tué l’un de leurs responsables. « La seule chance de l’EI à Gaza serait qu’une intervention israélienne démantèle le Hamas », poursuit Romain Caillet.

Pour l’heure, c’est plutôt l’inverse qui se produit. Selon plusieurs médias du Proche Orient, Israël et le Hamas auraient ouvert des négociations sur la mise en place d’un cessez-le-feu durable en échange de l’ouverture d’un port dans la bande de Gaza.

(02-07-2015 - Luc MATHIEU)


Attaques de l’EI contre l’armée dans le Sinaï égyptien, 70 morts

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Mercredi 1 juillet 2015

Plus de 70 personnes, dont un grand nombre de soldats égyptiens, ont été tuées mercredi dans l’attaque coordonnée de postes de contrôle routiers et de commissariats de la péninsule du Sinaï, a-t-on appris de sources médicales et auprès des services de sécurité.

Cette attaque de grande ampleur a été revendiquée par la Province du Sinaï, la branche égyptienne de l’organisation Etat islamique (EI), dont une quarantaine de combattants ont aussi été tués.

Dans un communiqué sur Twitter, le groupe fondamentaliste sunnite dit avoir attaqué simultanément plus de 15 sites des services de sécurité et mené trois attentats suicide.

Cette opération spectaculaire dans le Sinaï survient deux jours après l’assassinat du procureur général d’Égypte, Hicham Barakat, lors d’un attentat à la voiture piégée contre son convoi au Caire.

L’armée et des sources sécuritaires égyptiennes ont évoqué des attaques menées par des dizaines, voire des centaines de combattants islamistes contre des barrages routiers et affirmé que les militaires avaient détruit trois véhicules équipés d’armes antiaériennes.

Alors que les combats durent depuis des heures, le flou règne encore sur le nombre de victimes.

Des sources sécuritaires ont avancé le chiffre d’au moins 70 soldats, policiers et civils tués, ainsi que de 38 combattants islamistes.

Un médecin de l’hôpital d’El Arich, le chef-lieu du Nord-Sinaï, a déclaré en début d’après-midi avoir reçu 30 corps, dont certains portaient des uniformes de l’armée.

Un commissariat a par ailleurs été encerclé pendant plusieurs heures par des djihadistes dans la localité de Cheikh Zoueïd, proche de la frontière avec la bande de Gaza.

Des sources sécuritaires ont indiqué que les insurgés avaient dissimulé des bombes autour du poste pour empêcher les policiers de quitter les lieux, ainsi que le long de la route menant à une base militaire voisine pour empêcher l’arrivée de renforts.

La région est survolée par des chasseurs F-16 et des hélicoptères Apache de l’armée, qui ont mené des frappes contre les islamistes.

Ces derniers se seraient par ailleurs emparés de deux véhicules blindés, d’armes et de munitions, dit-on de mêmes sources.

Plusieurs centaines de policiers et de militaires ont été tués dans le nord du Sinaï, bastion de l’insurrection djihadiste, depuis le renversement par l’armée début juillet 2013 du président islamiste démocratiquement élu Mohamed Morsi.

L’EI a appelé ses partisans à intensifier leurs attaques pendant le mois de Ramadan, bien qu’il n’ait pas spécifiquement mentionné l’Égypte comme cible.

Un responsable israélien a indiqué qu’à la suite des attaques de mercredi, Israël pourrait autoriser l’Égypte à déployer des moyens militaires supplémentaires dans le nord du Sinaï, largement démilitarisé depuis le traité de paix signé en 1979 à Camp David.

Dans la banlieue du Caire, neuf membres des Frères musulmans ont été abattus mercredi au cours d’une opération de police dans un appartement, a-t-on appris de sources sécuritaires, selon lesquelles les hommes étaient armés et préparaient un attentat. La confrérie affirme au contraire qu’ils participaient à une réunion.

(01-07-2015 - Avec les agences de presse)


L’Égypte face à une menace terroriste protéiforme

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Jeudi 2 juillet 2015

Deux ans après la destitution du président Mohammed Morsi par l’armée, le 3 juillet 2013, qui a vu l’apparition d’un vaste mouvement de contestation islamiste contre le nouveau pouvoir et la résurgence d’une insurrection armée dans la péninsule du Sinaï, l’Égypte n’est pas parvenue à juguler la menace terroriste. La politique sécuritaire adoptée par le président Abdel Fattah Al-Sissi, mêlant répression tous azimuts des sympathisants islamistes et amplification des opérations militaires dans le Sinaï, est mise à rude épreuve.

Des attaques de faible ampleur, quasi quotidiennes, à celles plus spectaculaires contre le procureur général ou les forces de sécurité dans le Sinaï, se dessine une menace protéiforme, à laquelle le pouvoir entend répondre par un nouveau durcissement sécuritaire.

La confrérie des Frères musulmans, un mouvement islamiste crée en 1928 par l’Egyptien Hassan Al-Banna et parvenu pour la première fois au pouvoir sous la présidence de Mohammed Morsi (2012-2013), a été désignée comme la mère de tous les maux par le nouveau pouvoir. Les responsables de la confrérie ont eu beau clamer leur attachement à une contestation pacifique lors de sit-in qui ont réuni des dizaines de milliers de sympathisants au Caire pendant l’été 2013, la série d’attaques meurtrières contre les forces de sécurité et la minorité copte, qui a suivi la destitution du président Morsi, a convaincu les autorités d’un double jeu de l’organisation.

Certaines que les Frères musulmans, et leur branche palestinienne du Hamas, tirent les fils de l’insurrection armée qui embrasse la péninsule du Sinaï jusqu’à la capitale, les autorités égyptiennes ont déclaré la confrérie « organisation terroriste » en décembre 2013. Depuis l’été 2013, une répression implacable s’abat sur ses responsables et sympathisants. Plus de 1 400 partisans de Morsi ont été tués dans la répression des manifestations. La majorité des responsables de la confrérie ont été arrêtés et condamnés à mort lors de procès jugés inéquitables par les organisations de défense des droits de l’homme. Selon Amnesty International, en deux ans, plus de 41 000 opposants, en majorité islamistes, ont été arrêtés, placés en détention et condamnés lors de procès de masse expéditifs, à la peine de mort pour plusieurs centaines d’entre eux.

La direction de la confrérie, entrée en clandestinité ou poussée à l’exil par l’ampleur de la répression, s’est systématiquement désolidarisée des actes terroristes. Elle a maintenu sa ligne contestataire pacifique, misant sur le ralliement de la population face à l’amplification de la répression contre l’opposition, qu’elle soit islamiste ou révolutionnaire laïque. La confrérie a durci le ton, mercredi 1er juillet, après la mort d’un de ses hauts responsables, Nasser Al-Houfi, et de huit de ses membres dans un raid policier dans la cité du 6-Octobre, près du Caire. Dénonçant un « meurtre de sang-froid », les Frères musulmans ont appelé à la « rébellion pour défendre le pays » et « détruire les citadelles de l’oppression et de la tyrannie ».

(02-07-2015 - Avec les agences de presse)


Égypte : attaques sans précédent de l’EI dans le Sinaï, des dizaines de morts

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Jeudi 2 juillet 2015

Le groupe jihadiste Etat islamique (EI) a lancé mercredi une série d’attaques sans précédent contre l’armée dans le Sinaï en Egypte, faisant des dizaines de morts, un nouveau coup dur pour le pouvoir du président Abdel Fattah al-Sissi.

Après cette vague d’attentats coordonnés, des affrontements ont éclaté entre soldats et assaillants, tandis que des chasseurs F-16 de l’armée ont bombardé les positions de l’EI. Les jihadistes se sont finalement retirés, après près de huit heures de combat.

Au moins 70 soldats et civils ont été tués dans les violences, selon des responsables de la santé et de la sécurité. Mais dans un communiqué, l’armée a fait état de 17 soldats tués et de 100 jihadistes abattus, sans qu’il soit possible dans l’immédiat d’expliquer l’écart entre les bilans.

Ces pertes sont néanmoins parmi les plus lourdes subies par l’armée dans le Sinaï, bastion du groupe Ansar Beït al-Maqdess, la branche de l’EI dans cette région, où elle a multiplié les attentats contre les forces de l’ordre depuis la destitution par l’armée du président islamiste Mohamed Morsi en 2013.

Les jihadistes affirment d’ailleurs agir en représailles à la sanglante répression qui s’est abattue sur les pro-Morsi et qui a fait plus de 1.400 morts. Et les violences de mercredi interviennent alors que l’Egypte marque vendredi le deuxième anniversaire de l’éviction du président islamiste.

Au Caire, un haut responsable des Frères musulmans, Nasser al-Houfi, et huit membres de la confrérie islamiste dont est issu M. Morsi ont été tués mercredi dans un raid policier, selon des responsables de la police et un avocat de l’organisation.

Dans le Sinaï, les jihadistes avaient lancé peu après l’aube une série d’attaques coordonnées d’une ampleur sans précédent contre plusieurs positions de l’armée, utilisant notamment des voitures piégées, selon des responsables.

L’une des attaques, menée avec une voiture piégée contre un check-point au sud de Cheikh Zouweid, près d’Al-Arich, chef-lieu du Nord-Sinaï, a coûté la vie à 15 soldats.

"C’est la guerre", indiquait à l’AFP un haut responsable militaire. "Vu le nombre de terroristes mobilisés et l’armement utilisé, (ces attaques sont) sans précédent."

Avant de se retirer, les jihadistes ont miné les abords d’un commissariat de Cheikh Zouweid pour empêcher l’arrivée de renforts, prenant position sur les toits des immeubles alentours pour attaquer le bâtiment avec des lance-roquettes, selon un colonel de police.

Des chasseurs F-16 de l’armée ont alors bombardé les positions jihadistes, selon des responsables de la sécurité et un témoin.

Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, l’EI a revendiqué des attaques contre une quinzaine de barrages militaires, précisant que trois kamikazes avaient participé aux assauts.

Dans la nuit, l’aviation a repris ses frappes visant des positions de l’EI, selon des responsables de la sécurité. A Rafah, à la frontière avec la bande de Gaza palestinienne, un adolescent de 19 ans a été tué par la chute d’une roquette sur son domicile, durant des affrontements entre les militaires et des jihadistes.

Les attaques de mercredi surviennent au surlendemain de l’assassinat au Caire du procureur général d’Egypte dans un attentat à la bombe, le plus haut représentant de l’Etat tué depuis le début de la vague d’attaques jihadistes en 2013.

Après ce meurtre non revendiqué, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, l’ex-chef de l’armée tombeur de M. Morsi, avait promis une législation plus dure pour "lutter contre le terrorisme".

Mercredi, le gouvernement a alors approuvé une nouvelle loi antiterroriste qui prévoit notamment "des procédures pour assécher les sources de financement du terrorisme" et doit "offrir une justice rapide et venger nos martyrs", selon un communiqué.

Une vaste campagne militaire a été lancée contre les jihadistes dans la région du Sinaï il y a près de deux ans, mais elle n’a pas réussi à mettre fin aux attentats. Selon les autorités, des centaines de policiers et soldats ont été tués depuis.

En avril, 14 personnes, en majorité des soldats et policiers, avaient ainsi péri dans deux attaques revendiquées par Ansar Beït al-Maqdess dans le Nord-Sinaï, région frontalière d’Israël et du territoire palestinien de la bande de Gaza, alors qu’une autre attaque avait coûté la vie à 15 soldats et deux civils.

La confrérie islamiste de M. Morsi a été classée organisation "terroriste" en Egypte et est accusée d’être derrière les attentats meurtriers de ces derniers mois, ce qu’elle nie.

Des centaines de pro-Morsi ont été condamnés à mort dans des procès de masse expéditifs qualifiés par l’ONU de "sans précédent dans l’histoire récente" du monde. Le président islamiste lui-même a été condamné à mort pour des attaques contre la police et des évasions de prison durant la révolte de 2011 qui chassa Hosni Moubarak du pouvoir.

(02-07-2015 - Avec les agences de presse)


Raids aériens égyptiens dans le Sinaï, 23 islamistes tués

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Jeudi 2 juillet 2015

Les forces égyptiennes ont mené jeudi des raids aériens contre des objectifs islamistes dans la péninsule du Sinaï, tuant 23 combattants au lendemain des affrontements les plus meurtriers depuis des années dans cette région, a-t-on déclaré de source proche des services de sécurité.

On précise de même source que les islamistes tués avaient pris part aux combats de mercredi, lors desquels une centaine d’extrémistes et 17 soldats, dont quatre officiers, ont trouvé la mort, selon un bilan fourni par le porte-parole de l’armée.

Les insurgés du Sinaï, affiliés au groupe Etat islamique (EI), ont intensifié leurs attaques contre l’armée et la police depuis le renversement du président Mohamed Morsi en juillet 2013, à la suite de grandes manifestations contre son régime.

Pour le président égyptien Abdel Fattah al Sissi, l’organisation intégriste Province du Sinaï pose une menace existentielle pour l’Egypte, comme pour les autres pays arabes et pour l’Occident.

(02-07-2015 - Avec les agences de presse)


Israël inquiet de la menace croissante de l’Etat islamique dans le Sinaï et à Gaza

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Jeudi 2 juillet 2015

« Accès interdit. » La petite route israélienne serpentant le long de la frontière égyptienne n’est pas encore considérée comme une zone de guerre mais presque. Ces dernières heures, des troupes y ont été déployées et la surveillance de la zone a été renforcée par des drones. Les points de passage entre Israël et son voisin ont également été fermés.

Car pour les stratèges de l’état-major de l’armée israélienne, il ne fait aucun doute que « Wilayat Sinaï », la branche égyptienne de l’Etat islamique (EI) qui a mené mercredi une quinzaine d’attaques sanglantes dans le nord du Sinaï, s’en prendra un jour ou l’autre aux intérêts israéliens. En multipliant les tirs de roquettes sur la station balnéaire d’Eilat ou en tentant des infiltrations, comme elle l’a fait à plusieurs prises entre 2011 et 2014.

Par mesure de sécurité, les habitants de petits villages frontaliers perdus tels Kadesh Barnéa et Ketziot, leurs habitants ont d’ailleurs été appelés à se montrer prudents durant leurs déplacements. Et de contacter un numéro téléphonique spécial s’ils remarquent quelque chose de suspect. « Il y a des patrouilles militaires partout et les soldats sont parfois tendus. Nous ne pouvons plus aller travailler aux champs », confirme l’un d’entre eux. « De toute façon, on ne sort plus le soir car une partie des routes n’est pas éclairée et les voitures sont des cibles parfaites pour d’éventuels snipers. »

Outre d’éventuelles attaques de l’EI sur leur territoire, les analystes israéliens redoutent de voir ces guerriers islamistes établir une sorte de zone de non droit dans le nord du Sinaï, à la frontière entre l’Etat hébreu et Gaza. Malgré leurs discours officiels dénonçant le Hamas au pouvoir dans l’enclave palestinienne, ils considèrent cette organisation comme un moindre mal par rapport aux islamistes du Sinaï et à leurs sympathisants palestiniens. En privé, ils reconnaissent d’ailleurs que la déstabilisation du Hamas par l’EI « ne serait pas une bonne chose ». Ce qui explique pourquoi l’armée israélienne a réagi mollement aux récents tirs de roquettes sur le sud d’Israël revendiqué par les membres gazaouis de l’Etat islamique.

L’implantation de l’EI dans le nord du Sinaï n’a cependant pas surpris le gouvernement israélien. Outre l’achèvement en 2014 de la « barrière de sécurité » de 240 kilomètres de long séparant l’Etat hébreu de l’Egypte – une clôture électronique parsemée de postes de surveillance – le ministère de la Défense a entamé en mars dernier d’importants travaux d’infrastructure visant à protéger les villages frontaliers.

Sur le terrain diplomatique, le renforcement de l’EI favorise le rapprochement israélo-égyptien puisque Le Caire vient de nommer un nouvel ambassadeur à Tel-Aviv (le précédent avait été rappelé en 2012 après l’opération « Plomb durci » dans la bande de Gaza). De leur côté Benyamin Nétanyahou et le son ministre de la Défense ont autorisé à enfreindre les clauses militaires du traité de paix entre les deux pays limitant sévèrement ne nombre de soldats égyptiens à stationner dans le Sinaï.

(02-07-2015 - Avec les agences de presse)

Bluff total israélien :

« Malgré leurs discours officiels dénonçant le Hamas au pouvoir dans l’enclave palestinienne, les Israéliens considèrent le Hamas comme un moindre mal par rapport aux islamistes du Sinaï et à leurs sympathisants palestiniens. En privé, ils reconnaissent d’ailleurs que la déstabilisation du Hamas par l’EI "ne serait pas une bonne chose". »

C’est du bluff, pour deux raisons : tout d’abord parce que c’est Israël qui a favorisé l’implantation du Hamas à Gaza :

http://mai68.org/spip/spip.php?article7758

http://mai68.org/spip/spip.php?article4502

Et ensuite parce qu’Israël protège dans une zone tampon l’EI en Syrie, et de plus soigne dans ses hôpitaux les blessés de l’EI !

http://mai68.org/spip/spip.php?article8004

http://mai68.org/spip/spip.php?article7867

En fait pour Israël, s’il y a le chaos au-delà de ses frontières, cela assure sa sécurité !

Les États-Unis ont créé Daesh (le général Desportes aux sénateurs français) :

http://mai68.org/spip/spip.php?article8463

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