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Dmitry Rybolovlev, un homme de scandale

jeudi 9 juillet 2015, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 9 juillet 2015).

Un divorce à grand bruit

Dans ce qui devait être le divorce le plus cher de l’Histoire, Dmitry Rybolovlev aura encore réussi à échapper à la justice. En effet, condamné en première instance à verser 4 milliards de francs suisses à son ex-femme, le verdict en appel minimise finalement la part du patrimoine familial revenant à son ancienne compagne (564 millions). Grâce à un montage financier complexe et à des trusts chypriotes, ainsi qu’à l’aide de ses avocats, il a pu faire modifier l’application du droit matrimonial suisse.

Dmitry Ryblovlev ne respecte jamais la loi ?

En fin de compte, cet épisode est assez révélateur du personnage ! Il est vrai qu’à aucun moment le Russe ne s’est vraiment soucié de respecter les lois en vigueur… Déjà étudiant en médecine, il avait décidé de faire alliance avec la mafia. C’est d’ailleurs presque en fugitif qu’il devra quitter son pays après avoir passé 11 mois derrière les barreaux. Cependant, on aurait pu penser qu’à son arrivée à Monaco, il allait s’efforcer de ne pas décevoir le Prince…

Dmitry Rybolovlev imagine une conspiration avec Jean-Pierre Dreno et Philippe Narmino

Au contraire, dès le début de l’année 2015, la presse va commencer à associer son nom et celui de Monaco à un nouveau scandale. A l’origine c’est pourtant lui qui décide d’attaquer son ancien ami, Yves Bouvier, l’accusant de l’avoir escroqué. Malgré les dénégations de ce dernier, il faut attendre les révélations du site d’investigation Médiapart pour comprendre que c’est Dmitry Rybolovlev qui a orchestré une conspiration avec la complicité du ministre de la Justice, Philippe Narmino, du Procureur Jean-Pierre Dreno et de la Banque HSBC.

Dmitry Rybolovlev dégrade l’indépendance de la justice Pour parvenir à mettre en cause l’intégrité du marchand d’art suisse, l’homme d’affaires va fabriquer un faux document qui permettra de placer son adversaire en garde à vue durant 72 heures. Une attitude assez désinvolte tandis que la presse fustige à présent l’indépendance de la Justice. De son côté, le principal intéressé commente avec majesté :

« Il y a trois endroits au monde où je peux faire ce que je veux : Chez moi à Skorpios, à Chypre et à Monaco ».

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