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France - Les dirigeants américains adorent Marine la Haine

jeudi 10 décembre 2015, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 11 juillet 2015).

Les américains promeuvent leur marionnette « Marine Le Pen adoubée par les américains » lors du gala du magazine Time à New York

http://www.upr.fr/actualite/les-ame…

23 avril 2015

Mme Le Pen s’était déjà rendue aux États-Unis en décembre 2011, dans le but de montrer patte blanche avant de se présenter à l’élection présidentielle de 2012.

Depuis lors, l’héritière de la SARL LE PEN a donné tous les gages de soumission à Washington. En particulier :

a)- le refus délibéré et constant du FN d’expliquer ce qui se cache derrière la construction européenne, qui en fut à l’origine et dans quels buts ;

b)- le refus non moins délibéré et constant de Mme Le Pen et du FN de proposer aux Français de sortir de l’UE et de l’euro, et d’expliquer en quoi consiste précisément l’article 50 du traité sur l’Union européenne (TUE) qui le permet :

https://www.upr.fr/dossiers-de-fond…

c)- le refus toujours délibéré et constant de Mme Le Pen et du FN de proposer aux Français de sortir de l’OTAN, et d’expliquer en quoi consiste précisément l’article 13 du traité de l’Atlantique nord qui le permet ;

d)- la focalisation permanente de Mme Le Pen et du FN sur la lutte contre le « terrorisme islamique » et sur l’islam, afin de satisfaire pleinement à la vision washingtonienne du « Choc des civilisations » ;

e)- de façon générale, la très grande discrétion – pour ne pas dire le silence complice – de Mme Le Pen et du FN sur le TAFTA et sur les dérives dictatoriales de la classe dirigeante des États-Unis dans tous les domaines.

Dans ces conditions, on comprend que Mme Le Pen soit promue de façon massive et éhontée, depuis son voyage de décembre 2011, par tous les grands médias français fidèles à la géopolitique euro-atlantiste :

http://www.upr.fr/actualite/france/…

Et l’on n’est pas surpris de voir que l’héritière de la SARL LE PEN vient d’avoir droit à ce que le Figaro appelle « son festival de Cannes à elle » : le tapis rouge a été déroulé pour elle au fameux Lincoln Center, l’un des endroits les plus huppés du monde de la finance et des affaires new-yorkais, où se tenait le très chic « Gala annuel » de Time Magazine censé couronner « les cent personnalités les plus influentes du monde ».

Pendant cinq minutes, selon Europe 1, Mme Le Pen a pris la pause devant les photographes américains, en robe de cocktail bleu pétrole, accompagnée de son compagnon Louis Aliot, le vice-président du FN, en smoking pour l’occasion.

CONCLUSION

Cette mise en scène hollywoodienne et l’adoubement anglo-saxon de la prétendue « nouvelle Jeanne d’Arc » est aussi risible que pathétique.

Tout cela n’étonnera aucun de nos lecteurs qui savent que le FN n’est qu’un leurre et que la pseudo « opposante » au Système en est en réalité la dernière roue de secours :

http://www.upr.fr/communiques-de-pr…

Ce sketch avilissant fait penser à l’analyse percutante, et toujours d’actualité, que Charles de Gaulle faisait de la politique des dirigeants américains vis-à-vis des autres pays du monde :

« Roosevelt était un type qui voulait dominer l’univers et, bien entendu, décider du sort de la France. Alors, de Gaulle, ça l’embêtait ; il ne le trouvait pas assez souple. […] La politique de Roosevelt, c’était exactement celle qu’ont aujourd’hui les Américains dans le Sud-Est asiatique. Ils ne peuvent pas en imaginer d’autres. DES MARIONNETTES, C’EST ÇA QU’ILS VEULENT EN FACE D’EUX. »

[ Source : Charles de Gaulle, Salon doré, 17 juin 1964, cité par Alain Peyrefitte dans « C’était de Gaulle », Fayard, 1997, T.II, pages 52 et 54.]

De Gaulle avait tout compris. L’élite de la banque, des affaires et des médias américains vient de convoquer l’héritière de la SARL LE PEN au Gala new-yorkais de Time pour exhiber leur marionnette.

François Asselineau


Marine Le Pen adoubée par les Américains

http://www.lefigaro.fr/politique/20…

Par Maurin Picard Mis à jour le 22/04/2015 à 07:54 Publié le 22/04/2015 à 06:24

VIDÉO - La patronne du Front national foulait mardi soir le tapis rouge du gala annuel de Time Magazine à la faveur de son apparition dans le classement des 100 personnalités les plus influentes. L’occasion d’une pause bienvenue après les récents troubles au sein du parti.

Correspondant à New York

Sa première incursion dans le Nouveau Monde n’avait guère convaincu. Fin 2011, une entrevue avec l’ambassadeur d’Israël aux Nations Unies, Ron Prosor, prestement dénoncée comme « un piège » par ce dernier, puis une rencontre entre deux portes avec un second couteau de la politique américaine, le libertarien Ron Paul. Lui aussi gêné aux entournures d’avoir été pris comme un bleu dans l’embrouillamini de la politique française.

Cette fois, Marine Le Pen est de retour aux États-Unis, et le tapis rouge a été déroulé pour elle. Littéralement : mardi soir, la patronne du Front national a foulé celui l’accueillant dans le Lincoln Center, épicentre culturel de Manhattan dans l’Upper West Side, où se tenait le Gala annuel de Time Magazine couronnant les cent personnalités les plus influentes du monde. Son festival de Cannes à elle.

Cliquer sur l’image pour voir la vidéo.

Pendant cinq minutes, selon Europe 1, elle a joué le jeu des photographes, en robe de cocktail bleu pétrole, accompagnée de son compagnon Louis Aliot, le vice-président du FN, en smoking pour l’occasion.

Dévisagée par les autres convives, visiblement anonyme pour la plupart, hormis quelques regards furtifs et embarrassés, elle a pris le temps de savourer le moment, rappelant que « 21 avril, c’est un symbole » : allusion au premier tour de l’élection présidentielle 2002, lorsque son père Jean-Marie Le Pen avait ravi la seconde place à Lionel Jospin, derrière Jacques Chirac, provoquant un séisme politique sans précédent. Malgré la brouille sérieuse entre le père et sa fille, l’évènement demeure historique pour le Front national. « Ce soir, la France des oubliés n’est pas oubliée », ajoute Marine Le Pen, assumant la reconnaissance internationale que lui offre Time Magazine.

Nancy Gibbs, la patronne de l’hebdomadaire a bien précisé dans son éditorial que « les grands esprits ne pensent pas tous de même : des politiciens de différents horizons idéologiques se trouvent sur la liste du fait de leur aptitude à orienter la conversation dans de nouvelles directions ». Celle qui, semble penser la presse anglo-saxonne de plus en plus intriguée par la saga frontiste, pourrait entraîner Marine Le Pen sur les plus hautes marches du pouvoir hexagonal, « d’ici dix ans », comme elle l’a ouvertement prédit en 2014 à la correspondante parisienne de Time. « Sa prédiction ne parait plus absurde », commente cette dernière, relevant qu’elle s’est en outre « finalement séparée de son père et de son antisémitisme nocif ».

Mais ce soir, Marine Le Pen veut penser à autre chose, apprécier l’instant. Elle est venue passer « une bonne soirée » au Lincoln Center, où le gala « Time 100 » fait le buzz du fait d’un mini-concert du rappeur Kanye West, escorté par sa compagne, la sculpturale Kim Kardashian, cible numéro un des paparazzis.

Parmi les beautiful people, les riches et les puissants, la présence de Marine Le Pen n’étonne plus guère outre-Atlantique : le jury de Time Magazine a reconnu en elle une des personnalités marquantes de la scène politique européenne, au même titre qu’Alexis Tsipras, le premier ministre grec populiste d’extrême-gauche récemment élu à la faveur d’une fronde anti-establishment.

Sur la liste des « leaders » de Time, la Française figure, excusez du peu, entre Barack Obama, Hillary Clinton, le président indien Narendra Modi, Angela Merkel, Benyamin Nétanyahou, mais aussi le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammed Javad Zarif, Vladimir Poutine, Raul Castro … et le dictateur nord-coréen Kim Jong-un qui, surprise, n’a pas fait le déplacement.

Pour son séjour new-yorkais, parenthèse bienvenue de trois jours après la crise interne au FN, Marine Le Pen s’est accordée une vraie pause touristique, déambulant au pied de la Statue de la Liberté où elle n’était « jamais allée », saluant des touristes français ravis de se faire photographier en sa compagnie, et confiant à Paris-Match, outre « parler très mal l’anglais et ne faire aucun effort », son dépit de ne pas être totalement prise au sérieux par son ingrat de père. « Il a du mal à accepter le fait que je puisse à avoir une légitimité en dehors de lui, confesse-t-elle finalement. Il ne reconnaît plus son parti, et pour lui c’est dur. Je crée un parti de gouvernement, lui ne connaît que l’opposition. »

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