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En France, on nous rejoue le spectacle du terrorisme pour nous faire oublier comment, grâce à l’Europe, le grand capital vient d’enculer les Grecs, et qu’il veut nous faire pareil à nous aussi...

jeudi 16 juillet 2015, par do (Date de rédaction antérieure : 16 juillet 2015).

Propagande officielle à la une des grands médias


Un attentat contre des installations militaires déjoué en France

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN0PP2IM20150715?sp=true

Mercredi 15 juillet 2015 22h55

Le ministre de l"Intérieur Bernard Cazeneuve a déclaré mercredi que les quatre personnes placées en garde à vue depuis lundi dans le cadre d"une enquête sur un projet d"attentat déjoué en France voulaient s"attaquer à des installations militaires. /Photo prise le 15 juin 2015/ REUTERS/Benoît Tessier

PARIS (Reuters) - Quatre personnes, dont l’une était connue pour ses liens avec la mouvance djihadiste, ont été interpellées cette semaine alors qu’elles préparaient un acte terroriste contre des installations militaires françaises, a déclaré mercredi le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve.

Les quatre personnes, âgées de 16 à 23 ans et dont l’une est un ancien militaire réformé de la marine nationale, ont été arrêtées lundi "à l’aube, en quatre points différents du territoire", a dit le ministre dans une déclaration à la presse.

Le président François Hollande avait parlé en fin d’après-midi à Marseille d’attentats déjoués cette semaine en France, sans en dire davantage.

Les quatre suspects sont en garde à vue depuis lundi au siège de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), avait-on appris un peu plus tôt de source proche du dossier.

Les interpellations ont été effectuées par les agents de la DGSI dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte le 23 juin pour "association de malfaiteurs en vue de préparer un acte de terrorisme", a dit Bernard Cazeneuve.

De source proche du dossier, on précisait en fin de soirée que l’attentat était prévu pour janvier 2016.

Les quatre hommes avaient l’intention de s’en prendre à un officier gradé d’une base militaire du sud de la France, a-t-on encore dit.

Le ministre a salué le "très minutieux travail" qui a précédé cette procédure, alors que le renseignement a été pointé du doigt pour n’avoir pas repéré en amont les auteurs des attentats de janvier en région parisienne et de fin juin en Isère, malgré des liens pour ce dernier avec des personnes se trouvant en Syrie.

Bernard Cazeneuve a ainsi souligné que "le principal instigateur avait été repéré pour son activisme sur les réseaux sociaux et dans le relationnel de djihadistes français aujourd’hui incarcérés".

"Il avait également été signalé aux autorités du fait de ses velléités de départ en Syrie (…) Il avait fait l’objet d’un entretien administratif", a ajouté le ministre.

Les trois autres suspects ont été identifiés par la suite lors d’échanges avec le premier.

Bernard Cazeneuve a par ailleurs précisé qu’aucun lien ne pouvait être établi à cette heure avec l’incendie, vraisemblablement d’origine criminelle, qui s’est produit mardi dans le complexe pétrochimique du groupe LyondellBasell à Berre-L’Etang, près de Marseille.

Il a enfin rappelé que 1.850 Français ou résidents environ étaient actuellement impliqués dans les filières djihadistes, dont près de 500 se trouvent en Syrie ou en Irak. Quelque 2.500 personnes ont fait l’objet d’un signalement pour radicalisation depuis un an et demi.

(Gregory Blachier, avec Nicolas Bertin)

2 Messages de forum

  • Hollande accusé de récupérer politiquement le risque terroriste

    http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN0PQ0X620150716?sp=true

    Jeudi 16 juillet 2015 12h22

    PARIS (Reuters) - L’opposition de droite a accusé jeudi François Hollande de vouloir récupérer politiquement le risque terroriste après que le président français eut révélé la veille qu’un projet d’attentat avait été déjoué par le renseignement.

    Le chef de l’Etat avait déclaré mercredi à la presse, en marge d’un déplacement à Marseille avec son homologue mexicain et sans être sollicité, que "des actes terroristes qui auraient pu être produits" avaient été prévenus "cette semaine".

    "Le ministre de l’Intérieur fera une communication demain (jeudi-NDLR)", avait-il ajouté sans plus de précision.

    Bernard Cazeneuve a en fait dû improviser une déclaration dans la soirée de mercredi pour confirmer l’information et préciser que quatre personnes âgées de 16 à 23 ans soupçonnées de projeter un attentat, dont un ancien militaire, avaient été arrêtées lundi.

    Les autorités françaises ne communiquent pas en général sur les attentats déjoués et François Hollande lui-même avait déclaré lors de son interview du 14 juillet : "Toutes les semaines, nous arrêtons, nous empêchons, nous prévenons des actes terroristes. Et je ne vais pas faire des conférences de presse pour en informer les Français."

    L’opposition a estimé jeudi que le président avait parlé de manière précipitée, voire risquée pour l’enquête.

    Le directeur général des Républicains, Frédéric Péchenard, a estimé sur Europe 1 qu’il y avait "une volonté de communication politique, et non pas uniquement de lutte antiterroriste" de la part de François Hollande.

    "Cette communication était probablement assez prématurée", a ajouté l’ancien directeur général de la police nationale. "Je rappelle que la loi en France ne donne l’autorisation de s’exprimer devant les médias qu’au procureur de la République."

    Pour lui, cette volonté "d’appropriation politique" vise à "masquer un certain nombre d’échecs ou de difficultés du gouvernement dans le domaine du chômage ou économique".

    Nadine Morano, députée européenne LR, a dit sur France 2 qu’il aurait fallu faire preuve de plus de "discrétion".

    "S’exprimer alors que les personnes sont en garde à vue me semble à la fois risqué (…) et s’exprimer trop tôt peut mettre aussi en péril d’autres mesures vis-à-vis de ceux qui sont à l’extérieur", a-t-elle déclaré.

    L’élu centriste Hervé Morin a lui aussi jugé qu’il y avait "une gestion très politique de ce risque terroriste".

    "Hollande a une incapacité à régler les vrais problèmes des Français, il se retourne régulièrement sur la menace terroriste pour montrer qu’il ’fait’, c’est quelque chose d’insupportable", a-t-il expliqué sur Sud Radio.

    (Chine Labbé, édité par Yves Clarisse)

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