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Grèce - 16 juillet 2015 - les députés Front de gauche ont voté contre l’accord

jeudi 16 juillet 2015, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 16 juillet 2015).

Note de do : Les députés Front de Gauche ont voté contre cet accord ; ainsi, ils restent disponibles pour nous faire en France une trahison identique à celle De Tsipras en Grèce. En effet, s’ils avaient voté pour, alors ils étaient définitivement grillés !

Grèce : les députés Front de gauche, unanimes, voteront contre l’accord

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15 juillet 2015 à 08:17 (Mis à jour : 15 juillet 2015 à 13:05)

Le chef du groupe Front de gauche à l’Assemblée André Chassaigne à Paris le 18 juin 2015 (Photo BERTRAND GUAY. AFP

Les députés du Front de gauche « ont pris la décision à l’unanimité de voter contre » l’accord européen sur la Grèce et de « ne pas se limiter à une abstention », a annoncé mercredi leur chef de file, André Chassaigne.

« C’est un mauvais accord, désastreux pour l’avenir de la Grèce » et « dont l’objectif recherché est de continuer à enterrer la Grèce », a déclaré à la presse le député communiste, quelques heures avant le débat et le vote à l’Assemblée nationale, alors qu’il s’était initialement déclaré lundi pour le vote de l’accord.

Pour justifier cette volte-face, M. Chassaigne a affirmé que son « premier réflexe, en apprenant qu’il y avait accord, que la Grèce n’allait pas être éjectée de l’euro et que l’asphyxie financière semblait évitée, était de marquer ma solidarité avec Alexis Tsipras, qui a eu un immense courage, beaucoup d’intelligence et de détermination », mais qu’il a changé d’avis après avoir « découvert, dès lundi après-midi le contenu du texte, le pire jamais vu » et après une longue « réflexion collective » entre élus.

« L’intervention d’Alexis Tsipras mardi soir a aussi été importante dans la prise de décision finale, puisqu’il reconnaît que cet accord est très très dur et lui a été imposé », a reconnu ce député du Puy-de-Dôme.

Considérant désormais que « Alexis Tsipras a été obligé, le pistolet sur la tempe, de signer une perte de souveraineté de son pays, la remise en cause de textes législatifs votés depuis son arrivée au pouvoir en janvier ou une généralisation des privatisations », il a jugé que le vote contre des députés Front de Gauche allait « non seulement rendre service à Alexis Tsipras mais à l’ensemble des peuples d’Europe, et non lui tirer une balle dans la jambe ».

Interrogé sur le rôle de la France et de François Hollande, cet élu PCF a concédé que « la France a permis et a agi pour qu’il n’y ait pas de Grexit », mais observé qu’« au final, la France a quand même validé un accord détestable sur le fond et inacceptable sur la forme ».

AFP


Peu auparavant, il n’était pas en effet du tout sûr que les communistes allaient voter contre. En effet :

Grèce : le Front de gauche se divise sur le vote au Parlement

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Jérémie LAMOTHE 14 juillet 2015 à 14:42

Clémentine Autain (Ensemble) et l’eurodéputé Jean-Luc Mélenchon lors d’une marche en soutien au peuple grec le 15 février à Paris. (Photo Loïc Venance. AFP)

Certains députés de la gauche radicale vont voter pour l’accord conclu à Bruxelles lors du débat à l’Assemblée et d’autres contre.

L’accord sur la Grèce provoque des remous au sein du Front de gauche. Alors qu’un débat et un vote symbolique ont lieu mercredi à l’Assemblée nationale et au Sénat, les différentes composantes de la gauche radicale ne sont pas d’accord sur la position à adopter.

Dès lundi après-midi, dans un communiqué, le Parti de gauche (PG), qui n’a aucun député, a appelé les parlementaires à voter non. « C’est un coup d’état financier contre la Grèce, s’est justifié Eric Coquerel, coordinateur politique du PG. Ils ont organisé la banqueroute de la Grèce avec cet accord. »Le député européen PG Jean-Luc Mélenchon s’était également positionné en faveur d’un vote contre au Palais Bourbon : « Qu’on ne compte pas sur moi pour approuver à Paris ce que je désapprouve à Athènes. » « Solidarité avec les Grecs »

Clémentine Autain, chef de file d’« Ensemble », troisième composante du Front de gauche, a appelé les députés à s’opposer à cet accord « par solidarité avec les Grecs et contre cette UE austère, autoritaire et dogmatique ». Dès lundi, la codirectrice du magazine Regards, s’était dite « écœurée » par le texte signé par le gouvernement grec et les créanciers : « Ces propositions vont aggraver la situation économique de la Grèce, là où Syriza proposait un autre chemin. C’est inadmissible. »

Mais le Front de gauche ne parle pas d’une seule voix. Au Parlement, le Parti communiste penche, pour le moment, sur un vote favorable. Selon le porte-parole Olivier Dartigolles : « Tout ce qui peut aider et soutenir le gouvernement grec, nous allons le faire. Il faut être solidaire avec Tsípras. » Malgré un accord qu’il juge « mauvais », le patron des députés du groupe de la Gauche démocrate et républicaine (qui rassemble surtout des députés communistes), André Chassaigne, s’est positionné en faveur du oui. « On évite le pire, on évite l’exclusion de la Grèce de la zone euro, on évite l’asphyxie financière. Il faut voir le point positif de cet accord », a-t-il déclaré, ce lundi sur LCI.

Mais sa collègue, la députée communiste Marie-Georges Buffet a annoncé lundi soir vouloir s’opposer au texte. Une position identique à celle de François Asensi qui a annoncé qu’il ne voterait pas l’accord conclu. Joint par Libération, le député-maire de Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis) « refuse de légitimer cet accord. Il asphyxie complètement le pays grec, l’humilie et pille ses ressources ». Même si les députés du groupe Gauche démocrate et républicaine se réunissent mercredi matin à l’Assemblée pour déterminer un vote définitif, François Asensi ne compte pas changer d’avis : « Je ne vois pas comment une majorité pourrait voter en faveur de ce texte. Je voterai en mon âme et conscience. »

1 Message

  • Feu vert du parlement à l’accord avec la Grèce

    http://fr.reuters.com/article/topNe…

    Mercredi 15 juillet 2015 18h33

    PARIS (Reuters) - Le parlement français a approuvé mercredi l’accord conclu entre Athènes et ses créanciers pour ouvrir des négociations sur un nouveau plan d’aide à la Grèce, un geste symbolique voulu par le gouvernement pour donner une impulsion au processus.

    Le vote des députés et sénateurs français, qui sont les premiers dans la zone euro à se prononcer sur le compromis conclu lundi à l’issue de tractations dramatiques, n’était en effet pas obligatoire, contrairement à ce qui se passera dans des pays comme l’Allemagne, la Finlande, l’Estonie, la Lettonie, la Slovaquie ou l’Autriche, très réticents envers cette aide.

    "Votre responsabilité, c’est d’indiquer le chemin", a déclaré le Premier ministre Manuel Valls, quelques heures avant le vote par le parlement grec des mesures d’austérité préalables à l’ouverture des négociations sur l’octroi d’une aide allant de 82 à 86 milliards d’euros et sur un allègement de la dette.

    L’Assemblée a donné son feu vert par 412 voix contre 69 et la majorité a été aussi écrasante au Sénat - 260 contre 23.

    Le gouvernement a ainsi voulu que la France continue à jouer le rôle de "sauveur" de la Grèce endossé depuis le début de la crise par François Hollande face aux pays qui envisageaient une sortie de la Grèce de la zone euro.

    "L’Europe a su surmonter une crise qui aurait pu lui être fatale", a dit Manuel Valls à la tribune de l’Assemblée. "Abandonner la Grèce, c’est nous abandonner nous-mêmes."

    Il a énuméré les risques que courait la Grèce, menacée de faillite sans injection de fonds, avec les conséquences géopolitiques que cela implique, mais aussi la zone euro, qui aurait emprunté selon lui la pente de la dislocation.

    "FAIRE CONFIANCE À UN PAYS AMI"

    A ceux qui doutent des engagements du gouvernement grec de gauche radicale désormais menacé d’implosion, Manuel Valls a estimé qu’il fallait faire "un peu confiance à un gouvernement d’un pays ami" dont le Premier ministre Alexis Tsipras a fait preuve de "courage" en acceptant des réformes impopulaires.

    "Cet accord, ce n’est pas un chèque en blanc, justement parce que nous demandons beaucoup à la Grèce, non pour la punir mais pour l’accompagner dans un redressement indispensable", a expliqué le chef du gouvernement français à l’adresse d’une opposition de droite pour le moins sceptique.

    Il a d’ailleurs promis que la dette grecque serait allégée, ce qui doit encore être négocié.

    A ceux qui, à gauche, y compris au sein du Parti socialiste, estiment que l’on a humilié le peuple grec en lui imposant une nouvelle cure d’austérité, il les a avertis qu’ils "pourraient faire en réalité le malheur des Grecs malgré eux".

    Si Manuel Valls a rendu hommage à la solidité du couple franco-allemand malgré les "sensibilités" différentes de François Hollande et Angela Merkel, il a vivement critiqué, sans le nommer, le ministre allemand des Finances.

    L’idée d’un "Grexit" temporaire défendue à Bruxelles par Wolfgang Schäuble est "absurde et dangereuse", a-t-il dit.

    Ses piques les plus féroces ont été réservées à l’ancien président Nicolas Sarkozy, dont les positions ont varié pendant la crise et qui, quelques heures avant l’accord, appelait dimanche à Bruxelles François Hollande à se "ressaisir" pour maintenir l’unité du couple franco-allemand.

    Manuel Valls a fustigé ceux qui "espéraient la dislocation du couple franco-allemand pour des raisons de politique intérieure" et qui "zigzaguent".

    "FANATISME AUSTÉRITAIRE"

    Pour le Premier ministre, il convient pour éviter de nouvelles crises d’approfondir l’intégration de la zone euro, notamment en parvenant à une harmonisation économique, fiscale et sociale, vieille revendication française.

    Si l’accord de lundi a été largement approuvé, presque tous les groupes politiques se sont divisés, seul le groupe Front de gauche étant radicalement contre le pré-accord de lundi dernier.

    Son président André Chassaigne (PC), qui a accusé les institutions européennes "de fanatisme austéritaire", a appelé à voter "contre ce projet d’accord, contre ce coup d’Etat institutionnel qui ne vise qu’à mettre un peuple à genoux".

    Christian Jacob, le chef du groupe Les Républicains, où la liberté de vote avait été décrétée, a appelé à un "oui de vigilance", tant il est vrai que de nombreux obstacles restent à franchir dans les semaines qui viennent.

    "Ce qui commence maintenant n’est sans doute que le début d’une histoire, qu’un chemin plus douloureux pour Athènes", a-t-il dit en estimant que François Hollande avait voulu "faire de la politique intérieure sur un sujet d’importance".

    Comme son homologue centriste Philippe Vigier, Christian Jacob a demandé que les textes issus des négociations sur le futur plan d’aide soient soumis au parlement pour ne pas se retrouver avec des accords de cette importance conclus par le président français "sans qu’il ait reçu un mandat clair".

    (Yves Clarisse, avec Emile Picy et Grégory Blachier)

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