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Science - 19 septembre 2015 - Une eau de jouvence découverte en Sibérie

samedi 19 septembre 2015, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 19 septembre 2015).

Une eau de jouvence découverte en Sibérie

http://fr.sputniknews.com/sci_tech/20150919/1018263115.html

14:04 19.09.2015 (mis à jour 14:12 19.09.2015)

Une équipe de chercheurs russes a découvert des souches anciennes de bactéries, cachées dans les sols gelés de permafrost en Sibérie et capables de régénérer la santé des êtres humains ainsi que de détruire les molécules pétrolifères en les transformant en eau.

Parmi les souches de bactéries découvertes, trois types de bactéries se distinguent. Le premier type pourrait être sommairement baptisé "égorgeur de pétrole", le deuxième peut décomposer les bactéries cellulosiques, et aiderait donc à se débarrasser des débris ménagers et industriels, alors que le troisième type se montre capable de développer considérablement la bonne santé humaine.

La découverte pourrait mener à une percée dans le domaine de la protection environnementale car grâce à ces bactéries, les chercheurs sauront transformer des taches de pétrole et d’autres produits chimiques en eau, en supprimant les effets toxiques qu’ils produisent, a expliqué à Sputnik le médecin épidémiologiste russe Viktor Cherniavskiy.

Cette découverte sans précédent requière pourtant des investigations ultérieures afin de déterminer si les bactéries n’exercent pas d’influence négative sur les humains.

"Eau de jouvence"

Naturellement, le troisième type de bactérie suscite beaucoup d’intérêt, tant pour les chercheurs que pour le grand public. L’équipe de chercheurs russes a déjà testé une substance probiotique contenant des microorganismes anciens récemment retrouvés sur une vieille souris en laboratoire.

Les résultats ont dépassé toutes les espérances. La souris a en fait démontré des signes de régénération, sa santé a été sensiblement améliorée, avec sa fonction reproductive, déjà inactivée, de nouveau fonctionnelle.

Donnée à un être humain, cette "eau de jouvence" pourrait engendrer les mêmes améliorations, estiment les chercheurs.

De surcroît, l’excellente santé des Sibériens pourrait être dûe à des particules de ces anciennes bactéries, présentes d’une façon ou d’une autre dans leur alimentation, a osé supposer M. Cherniavskiy.

Cependant, la question qui préoccupe les chercheurs est de savoir si ces bactéries ne perdent pas leur potentiel une fois qu’elles se retrouvent en contact avec des températures élevées après avoir passé des milliers d’années dans le permafrost. La température idéale pour ces bactéries varie de 4°C à 8°C, a expliqué l’épidémiologiste Cherniavskiy.


Un puissant virus ressuscité des terres de Sibérie

http://fr.sputniknews.com/sci_tech/20150908/1018054944.html

20:01 08.09.2015 (mis à jour 20:28 08.09.2015)

Une équipe franco-russe a découvert un nouveau type de virus géant, baptisé "mollivirus sibericum", dans les sols gelés en Sibérie.

Ce virus vieux de 30.000 ans gît dans les sols gelés de Sibérie, appelés permafrost. Contrairement aux autres virus, ce virus "géant", prélevé dans l’extrême nord-est sibérien, est visible au microscope optique. Il possède plus de 500 gènes et a la forme d’une coque oblongue de 0,6 micromètres de long.

Cette découverte démontre que les virus géants "ne sont pas rares et sont très diversifiés", a estimé Jean-Michel Claverie, professeur de médecine à l’université Aix-Marseille et directeur du laboratoire "Information génomique et structurale" de Marseille.

Le premier virus géant a été découvert par les chercheurs il y a une dizaine d’années, et c’est ainsi le quatrième virus géant découvert depuis lors.

Depuis la découverte réalisée par les chercheurs franco-russes, passionnante mais effrayante à la fois, la seule question qui pend aux lèvres de tout le monde porte sur la dangerosité du virus pour l’homme. Jean-Michel Claverie, étant également l’un des coordinateurs de l’étude sur ce nouveau virus publiée lundi dans les Comptes rendus de l’Académie des sciences américaine (PNAS), rassure sur sa non-dangerosité.

"Ce virus n’est pas dangereux pour l’homme car les virus que l’on tente d’isoler dans le permafrost sont des virus d’amibes qui ne posent aucun risque pour la santé humaine", a expliqué M. Claverie.

En laboratoire, les chercheurs essaient de vérifier que ce virus n’est pas pathogène pour l’homme et font revivre les virus en se servant d’amibes et d’autres organismes unicellulaires.

Cependant, selon le chercheur, même si le "mollivirus sibericum" n’est pas dangereux pour l’homme, il n’est pas exclu qu’à l’avenir, certains virus géants pas encore découverts soient "responsables de maladies humaines ou animales".

De plus, dans le contexte actuel du réchauffement climatique, "on court le risque de réveiller un jour des virus comme celui de la variole qu’on pensait éradiqués," prévient M. Claverie.

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