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Il y a maintenant 2 générations que les communistes sont excommuniés par les papes.

mercredi 23 septembre 2015 (Date de rédaction antérieure : 22 septembre 2015).

Le terme de génération est considéré au sens où dans les populations humaines, le temps de génération est généralement de 20 à 30 ans, temps moyen qu’il faut pour qu’une personne (ici de culture catholique romaine) ait elle-même des enfants.

Il y a donc au moins deux générations qui n’auront pu concillier leur respect des paroles de Jésus- Christ ("Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le ferez " par exemple), avec les aspirations des communistes à l’égalité et au partage. Deux générations de familles catholiques où ceux qui avaient des fréquentations ou des lectures révolutionnaires ont été exclus de l’Eglise par leurs père, mère et grands-parents - quand ceux-ci les invitaient encore aux "fêtes de famille"… au tituel catholique romain.

Le Pape Pie IX écrivait dèjà en 1864 à propos des communistes naissants (Karl Marx n’a jamais vécu la révolution russe) dans l’encyclique Cuenta cura

  • "Par ces opinions impies et ces machinations, ces hommes de mensonge veulent surtout aboutir à ce que la doctrine et le pouvoir de l’Église catholique qui apportent le salut, soient entièrement éliminés de l’instruction et de l’éducation de la jeunesse, et que l’âme tendre et malléable des jeunes soit infectée et déformée pitoyablement par toutes sortes d’erreurs perverses et par le vice"

Pie XII a fait plus fort puisqu’il a carrément excommuniés les communistes en 1949 !. Jean XXIII · Paul VI, Jean-Paul Ier, Jean-Paul II, Benoît XVI, François I ( se sont succédés au Vatican et aucun d’entre eux n’a remis en question ce décret promulgué par le Saint Office après la deuxième guerre mondiale

Dans ce décret, en effet, il est écrit :

  • 1° que le communisme est matérialiste et antichrétien ;
  • 2° que les baptisés qui professent le communisme et qui le propagent sont apostats et par conséquent excommuniés ;
  • 3° que les chrétiens qui apportent une aide quelconque aux organisations ou aux partis communistes sont à exclure de la pratique des sacrements, s’ils ne sont pas décidés à cesser cette collaboration ;
  • 4° que les chrétiens qui écrivent dans la presse communiste ou qui la lisent, tombent dans la même catégorie que les précédents.

Mais les catholiques Français ne semblaient pas assez majoritairement se soumettre au décret de Pie XII ? S’ils respectaient les traditions enseignées par leur famille, était-ce par croyance religieuse, par respect et amour pour elle ?

De plus un grand nombre de Français était pauvre et voyait d’un bon oeil les communistes qui proposaient le partage et l’égalité, mais ici et maintenant, et non pas seulement après la mort.

Fallait-il donc, pour leVatican et Rome sa capitale, rendre exclusifs l’un de l’autre, d’une part l’acceptation catholique de la souffrance et de l’exploitation et d’autre part l’aspiration à renverser les exploiteurs et les puissants et à prendre le pouvoir ?

Toujours est-il que les familles récalcitrantes seraient sommées d’exclure ceux qui ne souffraient pas en silence et avec abnégation en attendant la mort… Et c’est de cette tâche que se serait acquittée Pie XII.

Mais ça n’a pas suffis. Malgré cette excommunication par Pie XII, la jeunesse catholique toujours généreuse et enthousiaste de France se regroupe dans des associations qui oeuvrent pour des jours meilleurs et sont proches du communisme… et leurs familles ne leur en font pas toujours grief…

Serait-ce ce qui a amené le pape Pie XII à préciser en 1950 l’excommunication qu’il a promulguée en y incluant spécifiquement les jeunes et leurs familles ? Dans un "Avertissement du Saint Office" on peut lire en effet :

  • 1. Les parents — ou ceux qui tiennent leur place — qui, à l’encontre des prescriptions du canon 1372, § 2, et le Décret cité plus haut3 confient la formation de leurs enfants à ces associations, ne peuvent être admis à la réception des Sacrements.
  • 2. Les personnes qui enseignent aux enfants une doctrine contraire à la foi et à la morale chrétienne encourent l’excommunication spécialement réservée au Saint-Siège.
  • 3. Tant qu’ils font partie de ces associations, les garçons et les filles ne sauraient être admis à la réception des Sacrements.
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