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Christophe Mazurier défend la formation à la française

jeudi 24 septembre 2015, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 24 septembre 2015).

Après la parution du classement de Shanghai 2015, on constate que les universités françaises restent encore mal classées. Pourtant, l’homme d’affaires Christophe Mazurier continue de défendre « l’excellence à la française via la formation ». En effet, comme l’explique le cabinet de recrutement, Heidrick & Struggles : « on s’arrache nos patrons français à l’étranger ».

Le classement de Shanghai, aussi appelé Academic Ranking of World Universities (ARWU), répertorie l’ensemble des établissements supérieurs en fonction de leurs performances. En 2015, il avait classé la France au 5e rang mondial avec 22 universités dans le top 500.

Des résultats assez décevants mais qui ne surprennent guère, à en croire le journal Le Monde : « les universitaires français savent bien qu’ils n’ont rien à attendre de cet outil taillé sur mesure pour les Anglo-Saxons ».

Le chargé de mission sur les classements internationaux pour Paris sciences et lettres (PSL), Daniel Egret, précise : les résultats sont calculées avec des «  moyennes sur plusieurs années, [il est donc normal que] les choses bougent assez peu  ».

De plus, aucun critère n’évalue la qualité de l’enseignement, ni le niveau des élèves ; c’est pourquoi, de plus en plus d’universités françaises tendent à faire abstraction du classement. Toutefois, l’Association européenne des universités (AEU) assure « que parmi 171 établissements dans 39 pays, 86 % reconnaissaient surveiller les classements ».

Néanmoins, l’homme d’affaires Christophe Mazurier rappelle que tous les classements ne sont pas défavorables aux établissements français. Ainsi, le Financial Times cite régulièrement en exemple les écoles de commerce tricolores et la qualité de leurs méthodes pédagogiques.

En revanche, il redoute que l’absence de débouchés pour les jeunes affecte l’attractivité hexagonale. Selon lui, « l’excellence de la formation à la française pourrait profiter à d’autres, si notre pays ne se met en pas en situation de leur offrir des rémunérations attrayantes et des carrières stimulantes ».

D’autant que le cabinet de recrutement Heidrick & Struggles rappelle que les multinationales s’arrachent les dirigeants français. Dans une étude réalisée en 2011, on apprenait par exemple que 35% des dirigeants français effectuent une partie de leur carrière hors des frontières contre seulement 28% pour les Allemands et 18% pour les Américains…

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