Note de do : Tiens chienchien prends nonos et à la niniche
Il n’est pas très important de savoir si les flics qui nous matraquent dans les manifs sont légaux ou pas, s’ils font partie de la police légale ou d’une police parallèle. Ils nous matraquent et c’est tout ! C’est des flics et c’est tout !
Pendant qu’on s’occupera de l’affaire Benalla, on oubliera tout le reste autrement plus important :
http://mai68.org/spip2/spip.php?article1943
D’ailleurs, l’affaire Benalla a été "révélée" par Le Monde, dont on sait ou devrait savoir depuis longtemps qu’il travaille pour les services secrets :
L’Elysée engage la procédure de licenciement de Benalla
https://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN1KA100-OFRTP
20 juillet 2018 / 11:26
Reuters
Alexandre Benalla
Photo prise le 1er mai 2018
REUTERS
Philippe Wojazer
PARIS (Reuters) - La présidence de la République a décidé d’engager une procédure de licenciement d’Alexandre Benalla, chargé de mission à l’Elysée, en raison de faits nouveaux portés à sa connaissance, a-t-on appris vendredi auprès de l’Elysée.
De source judiciaire, on a appris dans le même temps que ce collaborateur du chef de l’Etat avait été placé en garde à vue dans le cadre de l’enquête ouverte la veille pour violences et usurpation de fonctions.
L’identification d’Alexandre Benalla, responsable de la sécurité de la campagne d’Emmanuel Macron devenu chargé de mission et adjoint au chef de cabinet du président, sur une vidéo frappant un jeune homme, entouré de CRS et portant un casque de police, lors d’une manifestation le 1er mai à Paris, a déclenché une tempête politique.
Avertie le lendemain des faits, la présidence a fait savoir jeudi qu’elle l’avait suspendu 15 jours, sans faire la publicité de cet événement. Il a ensuite été réintégré, en perdant ses attributions en matière d’organisation de déplacements présidentiels.
Une source à l’Elysée indique vendredi qu’”il a été porté à la connaissance de la présidence de la République des faits nouveaux constitutifs d’une faute commise par Alexandre Benalla”.
“Ces faits font l’objet d’une procédure judiciaire”, a-t-elle ajouté.
“Afin de prouver son innocence, Alexandre Benalla aurait été le destinataire d’un document appartenant à la préfecture de police de Paris et qu’il n’était pas autorisé à détenir. En conséquence de quoi, et conformément au terme du courrier de sanction qui lui avait été notifié, la présidence de la République a pris la décision d’engager la procédure de licenciement d’Alexandre Benalla”, a ajouté la source.
La source n’a pas précisé dans l’immédiat quelle était la nature du document en question.
La garde à vue d’Alexandre Benalla porte sur les chefs de “violences en réunion par personne chargée d’une mission de service public”, “usurpation de fonctions”, “port illégal d’insignes réservés à l’autorité publique” et “complicité de détournement d’images issues d’un système de vidéo protection”, a-t-on indiqué de source judiciaire.
Le parquet a par ailleurs cosaisi l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), l’autorité chargée d’enquêter sur les pratiques de la police nationale française et de la préfecture de police de Paris. Le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb a dit jeudi avoir lui-aussi demandé une enquête de l’IGPN.
Jean-Baptiste Vey et Caroline Pailliez, édité par Sophie Louet