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Adieu Nicolas Hulot... On te regrettera pas ! (vidéo 2’53)

mardi 28 août 2018, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 28 août 2018).

Note de do :

Nicolas Hulot n’avait pas su choisir en 2007 entre le Sarkonazi et la ségolène, rien que ça prouve qu’il n’était pas dans le camp du prolétariat. Et en plus, il a été chez Macron qui est encore pire que Sarko ! Donc c’est une ordure !

Par ailleurs, il prétendait à la fois vouloir réduire à 50%, en 2025, la part du nucléaire dans l’électricité, et vouloir que toutes les bagnoles soient électriques. S’il n’a pas vu la contradiction, c’est qu’il est con !

Non, on ne regrettera pas Nicolas Hulot !

Nicolas Hulot jette l’éponge et quitte le gouvernement

https://nanterrereseau.blogspot.com…

28 août 2018

Assawra

Nicolas Hulot sortant de l’Elysée le 22 août 2018 (afp)

Après un peu plus d’un an d’interrogations sur son action et faute d’avancées suffisantes en matière d’environnement, le ministre de la transition écologique Nicolas Hulot a annoncé mardi qu’il avait pris la décision de quitter le gouvernement.

"Je prends la décision de quitter le gouvernement", a déclaré Nicolas Hulot, lors d’une interview en direct sur France Inter, après avoir confié qu’il se sentait "tout seul à la manœuvre" sur les enjeux environnementaux au sein du gouvernement.

"Nous faisons des petits pas, et la France en fait beaucoup plus que d’autres pays, mais est-ce que les petits pas suffisent… la réponse, elle est non", a-t-il considéré.

Une décision qui semblait devenue inévitable : pratiquement dès sa nomination, des écologistes avaient critiqué la présence de Nicolas Hulot au gouvernement vu la politique du gouvernement, notamment en ce qui concerne le nucléaire. "Je me surprends tous les jours à me résigner, à m’accommoder de petits pas", a ajouté l’ex-présentateur d’"Ushuaïa", espérant que sa démission pourrait provoquer un "sursaut".

"Je sais que seul je n’y arriverai pas. (…) j’ai un peu d’influence, je n’ai pas de pouvoir", a-t-il estimé, la gorge nouée.

Nicolas Hulot a précisé qu’il n’avait prévenu à l’avance ni le président ni le Premier ministre de cette décision, par crainte qu’ils ne le convainquent de rester au gouvernement.

"C’est une décision d’honnêteté et de responsabilité", a-t-il déclaré.

"Le Premier ministre, le président de la République ont été pendant ces 14 mois à mon égard d’une affection, d’une loyauté et d’une fidélité à toute épreuve", a confié le ministre, mais malgré cela, le gouvernement n’a pas su donner la priorité aux enjeux environnementaux, a-t-il plaidé, estimant n’avoir pu obtenir que des "petits pas".

Nommé pour la première fois ministre en mai 2017, après avoir renoncé à une candidature à la présidentielle un an plus tôt, Nicolas Hulot avait dû avaler bien des décisions contraires à ses convictions, au delà de certaines victoires symboliques comme l’abandon du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

Il avait notamment dû endosser le report de l’objectif consistant à ramener la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50% en 2025, ou l’entrée en vigueur provisoire de l’accord de libre échange UE-Canada (Ceta). Et lundi,l’Elysée avait annoncé que le prix du permis de chasse serait diminué par deux, passant de 400 à 200 euros par an.

Parmi les premières réactions de responsables politiques, le président des Républicains (LR) Laurent Wauquiez, a dit "comprendre qu’il se sente trahi comme aujourd’hui pas mal de Français par des promesses fortes qui avaient été faites, et le sentiment à l’arrivée que ce n’est pas très tenu".

Pour le chef de file des Insoumis Jean-Luc Mélenchon, ce départ sonne "comme un vote de censure contre Macron", et "la macronie commence sa décomposition, tandis que Benoît Hamon y voit "un appel au réveil des consciences global pour engager la transformation de notre modèle de développement".

Chez les écologistes d’EELV, Yannick Jadot a estimé que "le départ de Nicolas Hulot est la conséquence de l’absence de politique écologique de ce gouvernement".

"Nicolas Hulot essayait de convaincre mais n’était pas entendu, il refuse de servir de caution et il a raison

Nicolas Hulot et l’inconfortable costume de ministre

Aux avant-postes de la défense de l’environnement depuis près de 30 ans, Nicolas Hulot a été pendant 15 mois un ministre populaire se défendant sans cesse d’être au bord de la démission d’un poste qui ne l’a jamais fait rêver.

Nommé pour la première fois ministre en mai 2017 après avoir refusé maintes sollicitations, il a passé des mois sous la loupe de journalistes à l’affut du moindre signe de ras-le-bol et de défenseurs de l’environnement attendant de lui qu’il soit plus qu’une "caution verte" pour le gouvernement.

Celui que le président Emmanuel Macron a décrit comme "un inquiet" qui n’est "jamais satisfait" a sans cesse rejeté les rumeurs de démission et les accusations de renoncement, sur la sortie du nucléaire ou sur l’exploitation des hydrocarbures.

Mais il semble bien qu’il ait déjà pensé à quitter le navire, en indiquant mardi n’avoir pas prévenu le président et le Premier ministre de sa démission : sinon "ils m’en auraient une fois encore dissuadé".

Si l’ex-présentateur vedette de l’émission "Ushuaïa" s’amusait parfois des commentaires récurrents sur les "couleuvres" qu’il était supposé avaler, il reconnaissait aussi des "déconvenues, de l’impatience et même parfois des éruptions de colère" quand les choses n’avançaient pas assez vite. "Je n’y crois plus", a-t-il finalement résumé mardi, assurant toutefois ne pas regretter "une seconde" d’avoir accepté le poste.

Juste après avoir contribué à l’abandon de Notre-Dame-des-Landes, sans doute sa plus belle victoire au gouvernement, il décrivait le "plaisir monstrueux" qu’il aurait à retourner dans l’ombre, assurant que ce poste serait son "ultime expérience publique". "Ne me voyez aucune ambition politique (…) C’est terminé", a-t-il confirmé mardi.

Mais malgré les déceptions, certains défenseurs de l’environnement continuaient à voir en lui le meilleur avocat de la cause qu’il défendait depuis des décennies notamment en ayant eu l’oreille des présidents Chirac, Sarkozy et Hollande.

"On a le sentiment d’être un peu orphelins", a commenté le président de la Ligue de Protection des oiseaux (LPO) Allain Bougrain-Dubourg.

L’ancien militant de 63 ans, créateur de la Fondation pour la Nature et l’Homme (FNH), qui s’était donné "un an" pour juger de son utilité au gouvernement, restait parmi les personnalités politiques préférées des Français, selon des sondages.

En 2017, après une campagne présidentielle où il n’avait soutenu aucun candidat, et avait finalement voté pour pour le socialiste Benoît Hamon, il avait accepté de se mettre au service d’Emmanuel Macron, une belle prise pour le nouveau président.

Un an plus tôt, il avait renoncé à la course présidentielle, alors qu’il était crédité de 10% des voix dans les sondages.

L’écologiste au caractère secret confiait "ne pas être fait pour la politique telle qu’elle se pratique aujourd’hui". "Mon plus grand trésor, c’est mon indépendance", disait-il avant de dire oui à Emmanuel Macron.

En janvier 2016, sollicité par François Hollande pour entrer au gouvernement, il avait décliné, faute d’assurances suffisantes notamment sur l’abandon du projet de Notre-Dame-des-Landes.

Dans la perspective de la COP21, il avait été pendant trois ans son "envoyé spécial pour la planète", avec un bureau à l’Elysée.

Ce compagnonnage au plus haut sommet de l’Etat avait débuté avec Jacques Chirac, croisé à la fin des années des 90. Au sommet de la Terre de Rio (2002), les deux hommes rencontrent Nelson Mandela et Hulot devient un visiteur régulier à l’Elysée.

En 2007, il hésite - déjà - à se présenter à la présidentielle avant d’imposer son "Pacte écologique" aux candidats. Nicolas Sarkozy le signe et, aussitôt élu, lance le Grenelle de l’Environnement, concertation qui débouche sur deux lois importantes.

Mais l’abandon du projet de taxe carbone refroidit les relations entre Hulot et Sarkozy, avant même la déclaration de ce dernier sur l’écologie qui "commence à bien faire".

En 2009, l’échec commercial de son film "Le syndrome du Titanic", critiqué pour son catastrophisme, le plonge dans le doute.

En 2011, il franchit le pas en se présentant à la primaire des Verts, mais les militants lui préfèrent Eva Joly. Certains lui reprochent d’être financé par de grandes entreprises (L’Oréal, EDF, TF1, etc.).

Comme à chaque déconvenue, le natif de Lille, élevé à Paris, se replie dans sa maison en Bretagne, où il vit avec sa femme et ses enfants. La lecture et le kite-surf aident le "commandant couche-tôt" à se ressourcer.

Nicolas Hulot le faux cul (vidéo 2’53)

http://mai68.org/spip2/spip.php?article1282

Février 2018

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1 Message

  • Politique - Spectacle : snif ! snif ! bouh que je suis déçu ! je démissionne , na ! voin - voin !

    HULOT est une tirelire ! Fortune estimée à 7 000 000 d’euros + fondation subventionnée par plusieurs industries - Capital estimé à 215 000 000 d’euros … Ajoute à tout ça la retraite de ministre !!!

    Missions accomplies : a garanti la majorité LREM aux législatives et la popularité de Macron pendant quelques mois + approbation de la répression abjecte et débile des ZADistes …

    Sera plus utile en tant que FAUX OPPOSANT ( faire monter le score des répugnants EELV aux européennes …).

    Déjà très utile : foutre l’écologisme au premier rang des actualités juste avant la rentrée , histoire de bien crétiniser les opposants à la guerre sociale que prépare Macron … Permettre à FIFI - Mélenchon de soutenir HULOT comme il a soutenu le générale De Villiers !

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