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« L’ANTÉCHRIST » de Friedrich Nietzsche, 1888 dans une nouvelle version PDF

mardi 18 septembre 2018, par jbl1960

L’Antéchrist, Friedrich Nietzsche, 1888

Nouvelle Version PDF N° 74 de 64 pages

Sauvegarde : http://mai68.org/spip2/IMG/pdf/L-an…

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Il est des invitations au voyage de lecture qu’on ne peut tout simplement pas refuser et au final qui vous transporte, vous chavire et vous transforme…

Pour nous permettre d’affuter notre propre réflexion et sans s’en rendre compte jeter toujours plus loin nos filets dans l’espoir de semer les graines du futur et puisque demain se plante aujourd’hui…

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Fragment de la voie du surpassement et de la lutte pour notre humanité réelle… « L’antéchrist » (Friedrich Nietzsche, 1888, version PDF)

On pourrait tenter de résumer la philosophie, la pensée critique de Nietzsche, comme étant celle du dépassement ; de la mise à bas des artifices enchaînant l’humain pour que celui-ci puisse s’élever à sa véritable nature par delà le bien et le mal, par delà la morale établie en carcans religieux et philosophiques. Par sa récusation continuelle du carcan des lois, des obligations et des devoirs induits et anti-naturels, l’humain s’élève et transcende la condition où il est confiné par des idoles fictives et coercitives, qu’il s’est inventées et qu’on lui a également imposées.

Nietzsche nous incite à vouloir, parce que vouloir libère. Une des grandes étapes de la réconciliation entre le subjectif et l’objectif est de se libérer de l’illusion divine, car une fois débarrassé de “dieu et de sa morale”, l’humain retrouve sa solitude primordiale, il n’a plus de maître. En cela il proclame haut et fort, à l’instar de Max Stirner, le “je” non pas dans le sens égoïstico-maniaque, mais tel qu’il doit se constituer lui-même, dans une quête du devenir par delà le bien et le mal, affranchi de toute morale fictive. La Nature ne reconnaît ni bien ni mal, elle ne reconnaît que l’être et est amorale par essence. De fait, toute morale ne peut être que contre-nature, puisque la nature vue par le prisme religieux, est la source du pêché.

Albert Camus disait : “Pour Nietzsche, [à l’inverse de Marx,] la nature est ce à quoi on obéit pour subjuguer l’histoire.” Voilà qui ne serait sans doute pas désavoué par la pensée organique des peuples premiers de tous les continents.

La pensée de Nietzsche dresse l’humain contre les fléaux principaux de l’esprit qui minent la volonté de dépassement, de franchissement, de lâcher-prise, elle même menant à une surhumanité inhérente : la religion, la morale et l’État. En cela, la philosophie de Nietzsche est la philosophie la plus anti-hégélienne qui soit.

Avec Zarathoustra, Nietzsche a ironiquement mis en scène le prêcheur anti-religieux et anti-étatique, avec son “Antéchrist” (que Nietzsche établit être le christianisme lui-même…) que nous reproduisons ici sous format PDF, il détruit pièce par pièce le christianisme, fléau de l’humanité et ce afin que l’humain aboutisse à une humanité supérieure à qui la tâche de gouverner la terre incombera, par delà le bien et le mal. Bonne lecture !

Résistance 71

On sait ce que j’exige du philosophe : de se placer par-delà le bien et le mal, — de placer au-dessous de lui l’illusion du jugement moral.

[…] Le jugement moral a cela en commun avec le jugement religieux de croire à des réalités qui n’en sont pas. La morale n’est qu’une interprétation de certains phénomènes, mais une fausse interprétation. C’est ce que l’Église a compris : elle a perverti l’homme, elle l’a affaibli, — mais elle a revendiqué l’avantage de l’avoir rendu « meilleur ».

[…] Le christianisme admet que l’homme ne sache point, ne puisse point savoir ce qui est bon, ce qui est mauvais pour lui : il croit en Dieu qui seul le sait. La morale chrétienne est un commandement ; son origine est transcendante ; elle est au-delà de toute critique, de tout droit à la critique ; elle n’a de vérité que si Dieu est la vérité,— elle existe et elle tombe avec la foi en Dieu.

Friedrich Nietzsche, “Le crépuscule des idoles”, 1888

Je vous invite à lire, télécharger et/ou imprimer gratuitement toutes les versions PDF que j’ai plaisir à réaliser jour après jour et qui se trouvent toutes réunies dans cette page spéciale de mon blog ► LES PDF DE JBL1960 d’autres sont à venir…

Selon le proverbe perse : Le chercheur de vérité qui voyage suffisamment devient le chemin ;

Et selon Zénon, en conclusion de son tout dernier texte Tangente « sortir du piège de la toile d’araignée mondiale » ; La route n’existe que par notre marche – Elle n’attend plus que d’être empruntée…

Sauvegarde : http://mai68.org/spip2/IMG/pdf/pdft…

Jo Busta Lally

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