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L’impérialisme US et l’anglicisation En Marche ! (vidéos)

vendredi 5 octobre 2018, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 5 octobre 2018).

Le 12 septembre 2018, deux anglicistes nommés par le pouvoir pour ça, ont proposé de mettre l’anglais obligatoire partout dans les écoles françaises dès la maternelle. Ils ont même proposé que des cours puissent être donnés directement en anglais, tels que des cours d’histoire, de géographie, de mathématiques, etc.

Note de do :

Par exemple, je sais que dans la banlieue de Cavaillon, en Provence, dans les années 1950, personne ne parlait le français. Tout le monde parlait le provençal. Cette langue a quasiment disparu aujourd’hui et depuis longtemps. Comment s’y est-on pris pour faire plus ou moins disparaître le basque, le provençal, l’occitan, le breton, le corse… le patois ?

En punissant sévèrement les enfants. Tout enfant qui était pris, même à la récrée, en train de parler une autre langue que le français était sévèrement puni. Dans les cas extrêmes, on mettait le petit enfant à genoux sur une règle et les bras en croix, avec une brique dans chaque main, et il devait tenir comme ça trop longtemps.

Nos enfants devront-ils subir de telles punitions s’ils parlent français au lieu de parler anglais ?

Une personne dont l’anglais est la langue maternelle, et qui n’a besoin de parler que cette langue, est très nettement avantagée dans ses études par rapport à une personne dont la langue maternelle n’est pas l’anglais, et qui est malgré tout obligée de parler l’anglais (surtout si ses cours de math sont en anglais !). Car il y a une chose de plus à apprendre, l’anglais, et ça prend du temps, et le temps passé là, on ne peut pas le passer à apprendre autre chose !

Devrons-nous accepter que nos enfants, dont la langue maternelle est le français, subissent des cours de math en anglais au risque de comprendre tout de travers, voire de ne rien y comprendre du tout ?

Il faut bien savoir aussi que les Américains pourront plus facilement attirer nos chercheurs s’ils parlent anglais. Je veux dire que la France paye la formation de nos chercheurs, et que si ceux-ci vont ensuite exercer en Amérique parce qu’ils y sont bien mieux payés… c’est du vol ! Et les Américains pourront d’autant plus facilement nous voler nos chercheurs, que nous avons former à nos frais, rappelons-le, si en plus nous les avons formés à parler l’anglais couramment. Il en va de même pour d’autres catégories de travailleurs.

L’article que je vous livre ici est celui de l’A.FR.AV (Association francophonie avenir), je ne suis pas tout à fait d’accord avec tout, mais cet article mérite largement d’être lu en entier.


Blanquer, pas si blanc que ça face à l’anglicisation En Marche !

https://www.agoravox.fr/tribune-lib…

Samedi 22 septembre 2018

Pasagenoux

Le 12 septembre 2018, Chantal Manes (inspectrice générale de langues vivantes, professeur d’anglais) et Alex Taylor (Britannique naturalilsé Français depuis 2017, animateur de radio et professeur d’anglais), deux professeurs d’anglais donc, remettaient à M. Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Éducation nationale, leurs propositions pour une meilleure maîtrise des langues vivantes étrangères à l’école.

Comme on pouvait s’y attendre, c’est l’anglais qui a remporté la mise, nos deux anglicistes ayant proposé au ministre de mettre l’anglais obligatoire partout dans nos écoles, et cela le plus tôt possible, c’est-à-dire dès la maternelle. Ils ont même proposé que des cours puissent être donnés directement en anglais, tels que des cours d’histoire, de géographie, de mathématiques, etc.

Mais comment en est-on arrivé là ? Comment peut-on demander à deux professeurs d’anglais (dont un est d’origine britannique) quelle serait pour la France la meilleure politique à mener dans ses écoles pour l’enseignement des langues étrangères vivantes ?

Deux professeurs d’anglais pour conseiller le miniistre de l’Éducation nationale, M. Blanquer, sur la politique à mener dans nos écoles en matière d’enseignement des langues vivantes étrangères !

Sur le même principe, aurait-il été normal que le ministre de l’Agriculture demandât à Monsanto, quelle serait pour la France, la meilleure politique à mener en matière de soins à donner aux végétaux ? C’est évident, il y aurait eu là un conflit d’intérêts. Mais, force est de constater que lorsque le ministre de l’Éducation nationale demande des conseils à deux anglophiles patentés (deux professeurs d’anglais dont l’un est britannique) pour savoir quelle politique mettre en œuvre pour une meilleure maîtrise des langues vivantes étrangères à l’école, personne n’a eu rien à redire, personne n’a dénoncé cette imposture.

Dans cette affaire, l’alternative est la suivante : soit M. Blanquer nous prend pour des imbéciles ; soit c’est un candide qui s’est fait manipuler. Mais il est probable tout simplement qu’il suit les consignes d’anglicisation d’Emmanuel Macron, l’anglomane, lui-même étroitement lié, comme l’on sait, à l’oligarchie américano-euro-mondialiste qui veut angliciser le monde pour pouvoir mieux le dominer, l’asservir…

Cela dit, le lundi 10 septembre 2018, parlant en avant-première de ce rapport sur BFMTV dans l’émission de Jean-Jacques Bourdin, le ministre Jean-Michel Blanquer a justifié le virage anglicisant de l’Éducation nationale dans le fait que les Pays scandinaves seraient dans l’excellence en ce qui concerne l’enseignement de l’anglais et qu’il fallait, ce faisant, prendre exemple sur eux.

Prendre exemple sur les Pays scandinaves, alors que les langues de ces pays sont des langues régionales sans aucune commune mesure avec le français qui, lui, est une langue internationale, c’est commettre une faute politique majeure. Oui, ramener notre langue au rang du suédois, du norvégien, du finnois ou du danois, alors que la langue française, grâce notamment à la francophonie africaine, devrait faire partie, aux alentours des années 2050, des langues les plus parlées au monde, c’est vraiment n’avoir aucune stratégie de géopolitique en tête, c’est n’y voir pas plus loin que le bout de son nez, c’est participer au suicide français, tout simplement.

M. Blanquer a dit ensuite à M. Bourdin qu’il allait développer dans nos écoles, et cela dès le plus jeune âge pour nos enfants, l’enseignement EN langue - c’est-à-dire en anglais - de matières telles que l’histoire, la géographie, les mathématiques, etc. Mais comment se fait-il qu’un ministre puisse dire cela, alors que selon l’article II de notre Constitution, la langue de la République est le français et que selon l’article I de la loi 94-665 du 4 août 1994, la langue de l’enseignement en France, c’est le français ? M. Blanquer compte-t-il mettre les Écoles de la République hors la loi ?

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« Mettre l’anglais obligatoire dès la maternelle, a-t-il dit aussi, c’est une chose qui existe déjà à petite échelle et parfois ça existe aussi dans des établissements privés pour lesquels les gens payent. Moi, ce que je veux c’est un service public gratuit (sic) ». Suite à ces propos, nous pourrions lui demander pourquoi ce qui se fait à petite échelle devrait être fait à grande échelle, si ce qui se fait à petite échelle pour l’anglais est illégal (article I de la loi 94-665, non respecté), dessert le rayonnement international de la langue française (pour un non-francophone à quoi bon apprendre le français désormais, puisqu’on va parler anglais en France), sape la Francophonie en devenir (pourquoi les Africains continueraient-ils à croire au français, alors que les Français se donnant à l’anglais, n’ont plus l’air d’y croire eux-mêmes), va à l’encontre du plurilinguisme, crée de la discrimination entres les langues étrangères, risque d’apporter de la confusion et d’augmenter la dyslexie chez les enfants, etc.? Pourquoi alors, face à ce constat négatif, au lieu d’arrêter l’enseignement précoce de l’anglais devrait-on le dupliquer à grande échelle ? Dans sa prise de décision, M. Blanquer dit qu’il s’appuie sur des études d’experts, mais quelles sont ces études, quels sont ces experts ? Sont-ils du même acabit que ceux qui l’ont conseillé pour sa politique des langues vivantes étrangères à l’école, c’est-à-dire des personnes ayant des intérêts à voir la langue anglaise gagner et se répandre partout ? Et pourquoi ces mêmes experts ne vont-ils pas titiller les Britanniques, eux qui depuis 2002, sous le gouvernement travailliste dirigé par Tony Blair, ont mis fin à l’enseignement obligatoire d’une langue étrangère dans l’enseignement secondaire dès la fin de la classe de Quatrième ?

Enfin, notre ministre est-il sûr que le succès rencontré par les écoles privées est lié au fait qu’on y enseigne l’anglais précocement ? Sait-il que la plupart des parents qui préfèrent mettre leurs enfants dans de telles écoles, c’est d’abord et avant tout parce qu’il y a plus de rigueur dans l’enseignement, plus d’ordre et de discipline, moins d’absentéisme des professeurs, moins d’enfants d’immigrés qui baissent le niveau des classes, etc. Quant au succès des écoles maternelles privées, il est surtout dû au fait qu’il n’y a pas assez de places dans les écoles maternelles publiques et qu’en dernier recours, les parents, contraints et forcés, sont obligés d’y inscrire leurs enfants.

Écrit noir sur blanc dans le rapport : Inscrire l’anglais comme langue obligatoire !

M. Blanquer a également dit qu’il veillerait à ce qu’il y ait de la réciprocité en faveur de notre langue dans les autres pays de l’UE, et fera en ce sens la promotion du français (sic) chez nos voisins. Mais comment croire qu’il va agir en la matière, alors que jusqu’à maintenant tous nos politiciens, sans aucune exception, ont laissé, sans rien dire, s’implanter l’anglais en première langue étrangère enseignée dans tous les pays européens. L’Espagne, par exemple, a rendu l’anglais obligatoire dès l’âge de 6 ans et l’enseignement du français, proposé à 11 ans en deuxième langue étrangère, n’est même plus obligatoire. Que penser aussi de la Pologne, un pays qui fait partie de l’OIF, l’Organisation Internationale de la Francophonie, et qui a l’anglais obligatoire en première langue étrangère enseignée, puis l’allemand en deuxième, le français demeurant perdu au fin fond des oubliettes ? Dans ces conditions, dire qu’il y aura plus de français dans les écoles de l’UE est un mensonge, de la démagogie politicienne pur jus, car de toute façon, pourquoi les autres apprendraient-ils le français, alors que le plan euro-mondialiste (caché) est de tous se comprendre en anglais ?

Pourtant, c’est un fait, avant le funeste traité de Maastricht, le français était la première langue étrangère vivante enseignée (LV1) en Espagne, au Portugal, en Italie, en Roumanie, en Bulgarie, en Grèce ; après Maastricht, c’est l’anglais qui a pris peu à peu la première place dans ces pays et partout dans les écoles d’Europe. Ceux qui croient que ce changement est dû au simple hasard, sont des incrédules, qui ne connaissent pas la force de frappe des Anglo-Saxons : les influenceurs, véritables VRP au service de l’oligarchie mondialiste anglophone, grassement payés pour influencer nos politiciens et nos décideurs dans le sens des intérêts, non pas des peuples européens, mais des oligarques qui les emploient.

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M. Blanquer a dit également à M. Bourdin qu’il fallait que la pratique de l’anglais ait des prolongations dans la vie courante, que, si nos amis scandinaves (sic) étaient aussi bons en anglais, c’est parce qu’ils regardent aussi des films en version originale, etc. Là encore, M. Blanquer manque de vision et est mal informé, car, si dans les pays scandinaves, les films sont donnés en version originale, c’est surtout et avant tout parce qu’il revient trop cher de les doubler dans leurs langues qui sont, rappelons-le, des langues régionales à faibles locuteurs sans aucune commune mesure avec le français qui est une langue internationale et qui permet, ce faisant, de « rentabiliser » le doublage en français d’un film non francophone. Comment se fait-il qu’un ministre ne sache pas cela ? – Soit il le sait et il nous manipule, soit il ne le sait pas et il est incompétent !

Quoi qu’il en soit, incompétent ou pas, M. Blanquer est un malin, car, mine de rien, comme pour faire diversion afin que la population, le corps enseignant, les syndicats de l’éducation nationale, l’opposition et les médias ne se penchent pas trop sur le fait illégal d’enseigner EN anglais dans les écoles de la République et sur le fait d’y privilégier l’anglais ce qui constitue une discrimination faite à l’encontre des autres grandes langues européennes, M. Blanquer a lancé un contre-feu : l’enseignement de l’arabe.

Et cette technique a fonctionné à merveille, car, si personne dans les médias, ou dans la classe politique, n’a protesté contre la mise en place de l’enseignement précoce et obligatoire de l’anglais dans nos écoles, nombreux, en revanche, ont été ceux qui ont crié au scandale d’y voir enseigner l’arabe : Marine Le Pen, du Rassemblement National et Nicolas Dupont-Aignan, de Debout la France, notamment.

Eh oui, ces messieurs, dames sont contre le fait que l’on enseigne l’arabe à l’école, mais l’anglais obligatoire dès la maternelle pour tous les enfants de France afin de les préparer à être de parfaits bilingues français-anglais pour transformer ainsi la France de culture gallo-romaine en pays gallo-ricain, ça, ça ne les dérange pas.

Bien évidemment, l’enseignement de l’arabe en tant que langue communautaire est à condamner, mais l’arabe n’est pas qu’une langue communautaire, c’est aussi une grande langue internationale, reconnue notamment en ce sens par l’ONU, l’organisation des Nations Unies.

Langues étrangères vivantes apprises dans 7 pays de l’UE. Bien évidemment, rien n’est dit sur ce qui se passe en Grande-Bretagne !

D’ailleurs l’ONU reconnaît 6 langues internationales qui sont, par ordre alphabétique : l’anglais, l’arabe, le chinois (mandarin), l’espagnol, le français et le russe.

Alors pourquoi, dans le cadre de l’apprentissage des langues vivantes étrangères à l’école, ne pas enseigner à égalité l’anglais, l’arabe, le chinois (mandarin), l’espagnol et le russe ? Après tout, l’école de la République, au nom de la Liberté, de l’Égalité et de la Fraternité, ne serait-elle pas dans son rôle d’abolir en son sein, les privilèges de l’anglais-roi ?

Quoi qu’il en soit, en matière de langues, il serait tout de même plus intelligent d’enseigner d’abord la langue française aux petits Français en réservant exclusivement la maternelle et le primaire à son apprentissage pour qu’il n’y ait plus de nuls en français à l’entrée en 6e et pour que nos bacheliers aient au moins le niveau en orthographe de ceux qui réussissaient leur Certificat d’Études Primaires dans les années 60.

Par contre, au primaire, pour ouvrir nos enfants aux langues étrangères du monde et non les enfermer dans la dictature du tout-anglais, il faudrait que soient organisés des cours d’éveil aux langues, cela signifiant que l’on n’en apprendrait aucune, mais que l’on parlerait de toutes. Ainsi, nos enfants connaîtraient les divers alphabets qui font les langues du monde, seraient capables sur une carte de situer les grands groupes linguistiques (arabophones, hispanophones, germanophones, lusophones, russophones, francophones, etc.), apprendraient à connaître notre langue par l’étymologie en s’initiant au latin et au grec, auraient des notions des langues anciennes, des langues à déclinaisons, flexionnelles, agglutinantes, des langues construites comme l’espéranto, etc.

À l’entrée en 6e, pourquoi ne pas généraliser l’apprentissage de deux langues vivantes étrangères, 2 LV1, ce qu’on appelle aujourd’hui les classes bilangues. Sur ces deux langues, une serait une grande langue vivante étrangère de l’UE (allemand, espagnol, italien ou portugais) et l’autre, une langue non officielle de l’UE, mais reconnue internationale par l’ONU : l’arabe, le chinois ou le russe. Quant à l’anglais, vu l’avantage médiatique et politique qu’il a sur les autres langues, il ne serait appris qu’en LV2, à partir de la 4e.

Enfin, il faudrait peut-être avoir une réflexion de fond au sujet des langues vivantes étrangères enseignées dans nos écoles. Cette réflexion pourrait partir d’une interrogation toute simple : les cours d’histoire, de géographie, de mathématiques, de sciences ont-ils pour vocation de transformer tous les élèves, à la fin de leurs études, en professeurs d’histoire, de géographie, de mathématiques, de sciences ? - Non, bien sûr, on donne ces cours pour que chaque élève ait des connaissances de base en histoire, en géographe, en mathématiques, en sciences, et libre ensuite à chaque élève, en fonction de ses goûts, de ses couleurs, de ses aspirations et de son orientation professionnelle, de développer, ou pas, des compétences dans une de ces matières pour s’en faire une spécialité, un métier.

Pour les langues étrangères, pourquoi n’en serait-il pas de même ? Pourquoi, alors que l’on ne demande pas à un élève qui suit des cours d’histoire durant toute sa scolarité d’arriver à un niveau tel qu’il pourrait remplacer son professeur, pourquoi demande-t-on à l’ensemble des élèves qui suivent des cours d’anglais, d’atteindre un niveau qui leur permettrait d’être de parfaits bilingues ?

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Il y a donc bien là quelque chose de louche dans cette affaire, une stratégie cachée, qui est de moins en moins cachée d’ailleurs, car il faut bien qu’un jour les masques tombent, une stratégie qui consiste tout simplement à vouloir imposer partout l’anglais en France et dans l’UE, à vouloir faire des Européens de parfaits bilingues langue nationale-anglais, à vouloir combattre tout ce qui pourrait rappeler l’ancien monde (expression du Sieur Macron lui-même) : langues et cultures nationales, frontières, références aux racines chrétiennes, droits du travail, acquis sociaux, etc. D’ailleurs, le rapport remis à M. Blanquer n’a-t-il pas comme sous-titre « Oser dire le nouveau monde » ?

Forcément, transformer les Français en parfaits bilingues français-anglais, c’est les préparer au basculement linguistique, à quitter le français, à quitter l’ancien monde, c’est-à-dire les préparer à passer du français à l’anglais en 3 ou 4 générations. Dire qu’un basculement linguistique en France est impossible, c’est ignorer que nos aïeux qui parlaient pour beaucoup d’entre eux une langue régionale, ont vu leurs enfants passer au français tandis que la langue régionale initiale prenait le chemin de l’oubli. À l’époque, avec le français, il s’agissait de parler la langue du progrès, des élites, du pouvoir et de la Nation, aujourd’hui, on nous ressort les mêmes arguments pour l’anglais : il faut parler anglais parce que c’est la langue du progrès, des élites, du pouvoir et du nouvel ordre mondial en devenir.

Pourtant, si le but de l’Union européenne est de faire de l’Europe une entité capable d’exister et de résister face aux impérialismes extérieurs, et notamment face au pouvoir en marche de l’oligarchie mondialiste menée par les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), il serait alors de son intérêt, si elle doit prendre une langue commune de communication et de représentation, à ne surtout pas opter pour l’anglais qui est la langue par essence qui véhicule l’hégémonisme étatsunien porté par les GAFAM et qui, de surcroit, avec le Brexit est la langue qui ne fera même bientôt plus partie des langues officielles de l’UE, car, quand la Grande-Bretagne aura définitivement quitté l’Union, plus aucun pays au sein de celle-ci n’aura alors l’anglais comme langue officielle : l’Irlande ayant déclaré le gaélique pour langue officielle et Malte, le Maltais.

Mais, force est de constater cependant, que malgré que l’anglais véhicule la pensée et le mode de vie ultralibéral étatsunien et que cette langue ne fera bientôt plus partie des langues officielles de l’UE, force est de constater que tous les pays de l’Union européenne adoptent à l’unisson la même politique linguistique : rendre l’anglais obligatoire dès la maternelle et tendre vers le bilinguisme langue nationale-anglais pour que l’UE parle d’une seule voix, la voix de son maître étatsunien, bien évidemment.

Ce constat devrait révolter tous les Français et tous les autres Européens qui se font ainsi dépouiller peu à peu de tous les habits qui font leur identité, leur personnalité, leur richesse, leur force, leur être, leur humanité, … Mais voilà, la révolte tarde à venir, et plus elle tarde, hélas, plus l’anglo-américain imprègne le cerveau des jeunes générations qui finiront par croire que ne pas parler anglais est une tare, comme les oiseaux nés en captivités croient que voler est une maladie.

Alors, pour ne pas atteindre le point de non-retour, pour éviter notre mort annoncée en tant que peuple libre et francophone, une fois encore, répétons, et disons-le partout autour de nous :

L’anglais, ou plutôt l’anglo-américain, sert à détruire les nations pour tenter de les globaliser en un seul paquet, un paquet qui sera ensuite géré par une gouvernance mondiale de type GAFAM et Cie. L’anglo-américain, le globiche, est ainsi devenu la langue de la globalisation, la langue de l’oligarchie qui veut gouverner le monde, la langue du compactage humain, celle qui a pour but de détruire le citoyen pour le transformer en consommateur docile, une langue qui n’est plus une langue internationale puisqu’elle tend à tuer les nations et les peuples libres qui les font, une langue dont il faut combattre l’impérialisme et l’hégémonie jusqu’au dernier souffle de notre vie.

Régis Ravat, Président de l’Afrav,

alias Pasagenoux

2 Messages de forum

  • L’anglicisation En Marche ! 5 octobre 2018 13:46, par Marc Arakiouzo

    L’anglicisation c’est déjà fait. La quasi totalité des articles scientifiques publiés en France sont fournis aux revues déjà traduites en anglais qui est de facto la langue mondiale. Pauvre petit pays triste, la Franchouillarde république ne fournit bien sûr pas de traducteurs aux chercheurs. Cela favorise les étudiants riches qui peuvent se payer un traducteur au style (prononcer : staïle) agréable à lire. Les autres doivent se démerder.

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  • Merci pour la diffusion et bravo pour votre objectivité.

    Bien à vous,
    Afrav

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