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Aurélien Barrau appelle la classe dominante à fonder une dictature écolo-fasciste

jeudi 8 novembre 2018, par visiteur (Date de rédaction antérieure : 8 novembre 2018).

Aurélien Barrau, 27 août 2018 :

Exigeons du pouvoir politique qu’il impose le nécessaire.

Les initiatives « locales » et la volonté citoyenne ne suffisent plus. Il est aujourd’hui vital que des décisions politiques drastiques – et contraignantes donc impopulaires – soient prises.

renoncer volontairement à un peu de confort (apparent) pour enjoindre nos dirigeants à nous imposer des mesures collectives

Nous n’avons plus d’autre choix que de réclamer les décisions politiques fermes, dures et immédiates qui nous sauveront.

Forçons-les à nous contraindre à la raison.

3 septembre 2018 : suite à une proposition d’Aurélien Barrau et de Juliette Binoche, des centaines de personnalités lancent un appel à la dictature écolo-fasciste ; où seuls les riches, comme Nicolas Hulot et les centaines de premiers signataires, auront le droit de polluer !

Note : Le premier appel de Aurélien Barrau a lieu pile la veille de la démission de Nicolas Hulot !

Un appel face à la fin du monde

https://diacritik.com/2018/08/27/un-appel-face-a-la-fin-du-monde/

27 août 2018

Aurélien Barrau

Exigeons du pouvoir politique qu’il impose le nécessaire. C’est sa raison d’être, son droit et son devoir.

En ce temps de rentrée, nous allons vaquer à nos occupations « importantes ». Nous allons revenir à nos études, à nos activités professionnelles, à nos soucis relationnels et financiers. Et donc oublier l’essentiel – disons le vital – jusqu’à l’année prochaine. La survie de la Terre va se trouver à nouveau reléguée au second plan. Et ce n’est plus acceptable.

Il n’est plus possible de le contester : le monde se meurt. La catastrophe en cours est immense. Peut-être sans précédent dans l’histoire universelle – en tous cas certainement dans l’histoire humaine. Il est question du climat, évidemment, mais au moins autant de la pollution et de l’atrophie des espaces de vie (non urbanisés). Beaucoup d’humains – probablement une majorité, voire la totalité – vont souffrir et peut-être mourir. Les individus animaux vont mourir par dizaines de milliers de milliards. Les espèces animales vont s’éteindre par millions. Ce n’est plus un scénario catastrophe : c’est l’avenir qui se dessine. Au rythme actuel, dans quelques décennies, nous aurons presque tout saccagé. Nous aurons commis un « crime contre l’avenir ». Irréparable par essence.

Il est parfois argué que ce n’est pas « la fin du monde », juste une page de l’histoire. Certes, la Terre en tant qu’objet physique perdurera. Et alors ? La mort de l’essentiel des vivants et de l’essentiel des espèces n’est-il pas précisément le sens littéral de la « fin du monde » ? La Terre est cette diversité. En tant que planète tellurique inhabitée ou presque, elle n’aurait plus aucun sens, aucun intérêt, aucune singularité.

Non, la technologie ne nous sauvera pas. Non, les climatologues ne se sont pas trompés dans leurs calculs. Non, il n’y aura pas de miracle de dernière minute. Ne serait-ce que parce que la catastrophe est déjà en cours. Elle a lieu. Ça se passe. Les réfugiés climatiques existent, les races décimées se multiplient, les animaux agonisent faute de lieux pour vivre, d’air respirable, de températures supportables et d’eau saine. Ça se produit en ce moment.

Et, non, il n’est pas « trop tard ». Cela ne veut rien dire. Trop tard pour quoi ? Il est évidemment trop tard pour qu’il ne se soit rien passé. Il est trop tard pour qu’aucun dégât n’ait été fait, pour que personne ne meure, pour que tous les vivants soient respectés dans leur intégrité. Et alors ? Que 100 millions ou 6 milliards d’hommes meurent n’est pas la même chose (évidemment les pays pauvres – ceux qui sont le moins responsables – paieront en premier). Que 100 000 espèces ou 6 millions d’espèces disparaissent n’est pas la même chose. Que la température monte de 2-3 degrés ou de 5-6 degrés n’est pas la même chose. Que cela se fasse en 10 ans ou en 100 ans n’est pas la même chose. Il n’est pas « trop tard » au sens où le mal ne vaut pas le pire. Il y eut 60 millions de morts durant la dernière guerre mondiale. C’est une tragédie absolue. Mais il n’en demeure pas moins heureux qu’il n’y ait pas eu plutôt 200 millions de morts comme cela eut été possible. Nos aïeux se sont battus pour limiter l’étendue du massacre. Heureusement. C’est à notre tour de nous battre pour éviter la Fin majuscule.

Notre responsabilité est plus qu’immense : elle est ontologique. Nous avons l’être du monde en tant que tel entre nos mains. Pour la première fois dans l’Histoire.

Nous savons. Tout le monde sait. Les négationnistes de la catastrophe ne sont plus crédibles et plus écoutés. Ils sont marginaux et grotesques. Pourtant, le fait est que rien ne change.

Le « problème » n’est pas nouveau. On sait que, même dans un passé lointain où nous étions encore chasseurs-cueilleurs, dès qu’une zone de la planète se trouvait colonisée par les humains, la macrofaune était massivement décimée. Souvent avec une volonté explicite d’extermination. Il ne s’agit dont pas de revenir à un passé fantasmé où l’équilibre existait mais de créer un devenir radicalement autre.

Il n’est plus possible d’en demeurer à un appel à la responsabilité individuelle. Naturellement, celle-ci ne peut qu’être encouragée. Naturellement, il faut que chacun fasse « au mieux » pour contrer la folie d’une croissance littéralement intenable et mortifère. Le sérieux n’est pas du côté de la doxa des économistes : cet appel à une consommation toujours plus élevée qui confond la fin avec les moyens est autodestructrice, pour nous et pour les autres vivants avec lesquels nous partageons cette planète (ils ne comptent pas pour rien et sont dans ce processus – littéralement – nos otages).

Les initiatives « locales » et la volonté citoyenne ne suffisent plus. Il est aujourd’hui vital que des décisions politiques drastiques – et contraignantes donc impopulaires – soient prises. Elles ne le seront que sous notre pression. Voilà le paradoxe avec lequel il faut jouer.

Le défi est donc le suivant : renoncer volontairement à un peu de confort (apparent) pour enjoindre nos dirigeants à nous imposer des mesures collectives d’extraction de la fuite en avant intenable qui est aujourd’hui la nôtre.

Nous sommes ainsi faits que l’autorégulation individuelle et volontaire de chaque membre d’une immense tribu (ici celle des humains) est extraordinairement difficile. Mais nous avons aussi cette capacité à savoir que des mesures globales de restriction peuvent in fine jouer dans le sens de la liberté, de la beauté et de la diversité. C’est la raison pour laquelle nous avons inventé la politique, au sens noble (politikos, politeia, politikè). Elle doit aujourd’hui jouer son rôle. Nous n’avons plus d’autre choix que de réclamer les décisions politiques fermes, dures et immédiates qui nous sauveront. Que nous ne sachions pas nous les imposer de façon individuelle et autonome ne signifie pas que nous sommes aveugles à leur bien-fondé collectif.

Nous n’avons plus d’autre possible que de marteler cet appel. D’user de chaque circonstance, de chaque intervention publique, de chaque échange avec un élu, de chaque vote, de chaque manifestation, de chaque sondage, de chaque débat familial ou amical pour marteler l’exigence de mesures fortes et péremptoires pour sauver le monde de l’inconséquence de ses hôtes humains. Cette exhortation doit devenir la ligne autour de laquelle la pensée se déploie. La ligne de vie, exactement. Elle est mince et fragile comme jamais.

Plus aucune pensée politique, plus aucun projet politique, plus aucune formation politique, plus aucune structure politique, qui ne fasse du sauvetage de ce qui reste du monde sa priorité concrète et effective ne peut plus être considérée avec sérieux. Forçons-les à nous contraindre à la raison. Au nom de la vie et de l’avenir. Au nom des enfants à naître. Au nom de la possibilité d’un demain. Au nom de tous les vivants. Au nom des millions d’années d’évolution subtile qui ont permis l’existence de cette foisonnante diversité. Et au nom de la liberté retrouvée, dans un rapport apaisé avec une Nature dont ne pouvons plus nous croire « maîtres et possesseurs ». Il y a naturellement mille autres combats à mener. Mais ils sont déjà perdus si celui-là est oublié.

Cet appel, évidemment, sera ignoré. Mais d’autres viendront. Multiplions-les. Envahissons l’espace pour le sauver.


« Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité » : l’appel de 200 personnalités pour sauver la planète

https://www.lemonde.fr/idees/articl…

LE MONDE | 03.09.2018 à 06h43
Mis à jour le 03.09.2018 à 18h07

D’Alain Delon à Patti Smith, tous ont répondu à l’appel de Juliette Binoche et de l’astrophysicien Aurélien Barrau pour une action politique « ferme et immédiate » face au changement climatique.

Tribune. Quelques jours après la démission de Nicolas Hulot, nous lançons cet appel : face au plus grand défi de l’histoire de l’humanité, le pouvoir politique doit agir fermement et immédiatement. Il est temps d’être sérieux.

Nous vivons un cataclysme planétaire. Réchauffement climatique, diminution drastique des espaces de vie, effondrement de la biodiversité, pollution profonde des sols, de l’eau et de l’air, déforestation rapide : tous les indicateurs sont alarmants. Au rythme actuel, dans quelques décennies, il ne restera presque plus rien. Les humains et la plupart des espèces vivantes sont en situation critique. Pas trop tard pour éviter le pire

Il est trop tard pour que rien ne se soit passé : l’effondrement est en cours. La sixième extinction massive se déroule à une vitesse sans précédent. Mais il n’est pas trop tard pour éviter le pire.

Nous considérons donc que toute action politique qui ne ferait pas de la lutte contre ce cataclysme sa priorité concrète, annoncée et assumée, ne serait plus crédible.

Nous considérons qu’un gouvernement qui ne ferait pas du sauvetage de ce qui peut encore l’être son objectif premier et revendiqué ne saurait être pris au sérieux.

Nous proposons le choix du politique – loin des lobbys – et des mesures potentiellement impopulaires qui en résulteront.

C’est une question de survie. Elle ne peut, par essence, pas être considérée comme secondaire.

De très nombreux autres combats sont légitimes. Mais si celui-ci est perdu, aucun ne pourra plus être mené.

Isabelle Adjani, actrice ; Laure Adler, journaliste ; Pedro Almodovar, cinéaste ; Laurie Anderson, artiste ; Charles Aznavour, chanteur ; Santiago Amigorena, écrivain ; Pierre Arditi, acteur ; Niels Arestrup, acteur ; Ariane Ascaride, actrice ; Olivier Assayas, cinéaste ; Yvan Attal, acteur, cinéaste ; Josiane Balasko, actrice ; Aurélien Barrau, astrophysicien (Institut universitaire de France) ; Nathalie Baye, actrice ; Emmanuelle Béart, actrice ; Xavier Beauvois, cinéaste ; Alain Benoit, physicien (Académie des sciences) ; Jane Birkin, chanteuse, actrice ; Juliette Binoche, actrice ; Benjamin Biolay, chanteur ; Dominique Blanc, actrice ; Gilles Boeuf, biologiste ; Mathieu Boogaerts, chanteur ; John Boorman, cinéaste ; Romane Bohringer, actrice ; Carole Bouquet, actrice ; Stéphane Braunschweig, metteur en scène ; Zabou Breitman, actrice, metteuse en scène ; Nicolas Briançon, acteur, metteur en scène ; Irina Brook, metteuse en scène ; Valeria Bruni Tedeschi, actrice, cinéaste ; Florence Burgat, philosophe ; Gabriel Byrne, acteur ; Cali, chanteur ; Sophie Calle, artiste ; Jane Campion, cinéaste ; Isabelle Carré, actrice ; Emmanuel Carrère, écrivain ; Anne Carson, auteure et professeure ; Michel Cassé, astrophysicien ; Laetitia Casta, actrice ; Bernard Castaing, physicien (Académie des sciences) ; Antoine de Caunes, journaliste, cinéaste ; Alain Chamfort, chanteur ; Boris Charmatz, chorégraphe ; Christiane Chauviré, philosophe ; Jeanne Cherhal, chanteuse ; François Civil, acteur ; Hélène Cixous, écrivaine ; Isabel Coixet, cinéaste ; Françoise Combes, astrophysicienne (Collège de France) ; François Cluzet, acteur ; Gregory Colbert, photographe, cinéaste ; Bradley Cooper, acteur ; Brady Corbet, acteur ; Béatrice Copper-Royer, psychologue ; Marion Cotillard, actrice ; Denis Couvet, écologue ; Camille Cottin, actrice ; Clotilde Courau, actrice ; Franck Courchamp, écologue (Académie européenne des sciences) ; Nicole Croisille, chanteuse ; David Cronenberg, cinéaste ; Alfonso Cuaro, cinéaste ; Willem Dafoe, acteur ; Philippe Decouflé, chorégraphe ; Sébastien Delage, musicien ; Vincent Delerm, chanteur ; Alain Delon, acteur ; Catherine Deneuve, actrice ; Claire Denis, cinéaste ; Philippe Descola, anthropologue (Collège de France) ; Alexandre Desplat, compositeur ; Manu Dibango, musicien ; Hervé Dole, astrophysicien (Institut universitaire de France) ; Valérie Dréville, actrice ; Diane Dufresne, chanteuse ; Sandrine Dumas, actrice, metteuse en scène ; Romain Duris, acteur ; Lars Eidinger, acteur ; Marianne Faithfull, chanteuse ; Pierre Fayet, physicien (Académie des sciences) ; Ralph Fiennes, acteur ; Frah (Shaka Ponk), chanteur ; Cécile de France, actrice ; Stéphane Freiss, acteur ; Thierry Frémaux, directeur de festival ; Jean-Michel Frodon, critique, professeur ; Marie-Agnès Gillot, danseuse étoile ; Pierre-Henri Gouyon, biologiste ; Julien Grain, astrophysicien ; Anouk Grinberg, actrice ; Mikhaïl Gromov, mathématicien (Académie des sciences) ; Sylvie Guillem, danseuse étoile ; Arthur H, chanteur ; Ethan Hawke, acteur ; Christopher Hampton, scénariste ; Nora Hamzawi, actrice ; Ivo Van Hove, metteur en scène ; Isabelle Huppert, actrice ; Agnès Jaoui, actrice, cinéaste ; Michel Jonasz, chanteur ; Camelia Jordana, chanteuse ; Jean Jouzel, climatologue (Académie des sciences) ; Juliette, chanteuse ; Anish Kapoor, sculpteur, peintre ; Mathieu Kassovitz, acteur ; Angélique Kidjo, chanteuse ; Cédric Klapisch, cinéaste ; Thierry Klifa, cinéaste ; Panos H. Koutras, cinéaste ; Lou de Laâge, actrice ; Ludovic Lagarde, metteur en scène ; Laurent Lafitte, acteur ; Laurent Lamarca, chanteur ; Maxence Laperouse, comédien ; Camille Laurens, écrivaine ; Bernard Lavilliers, chanteur ; Sandra Lavorel, écologue (Académie des sciences) ; Jude Law, acteur ; Patrice Leconte, cinéaste ; Roland Lehoucq, astrophysicien ; Gérard Lefort, journaliste ; Nolwenn Leroy, chanteuse ; Peter Lindbergh, photographe ; Louane, chanteuse ; Luce, chanteuse ; Ibrahim Maalouf, musicien ; Vincent Macaigne, metteur en scène, acteur ; Benoît Magimel, acteur ; Yvon Le Maho, écologue (Académie des sciences) ; Andreï Makine, écrivain de l’Académie Française ; Abd al Malik, rappeur ; Sophie Marceau, actrice ; Virginie Maris, philosophe ; André Markowicz, traducteur ; Nicolas Martin, journaliste ; Vincent Message, écrivain ; Wajdi Mouawad, metteur en scène ; Nana Mouskouri, chanteuse ; Jean-Luc Nancy, philosophe ; Arthur Nauzyciel, metteur en scène ; Safy Nebbou, cinéaste ; Pierre Niney, acteur ; Helena Noguerra, chanteuse ; Claude Nuridsany, cinéaste ; Michael Ondaatje, écrivain ; Thomas Ostermeier, metteur en scène ; Clive Owen, acteur ; Corine Pelluchon, philosophe ; Laurent Pelly, metteur en scène ; Raphaël Personnaz, acteur ; Dominique Pitoiset, metteur en scène ; Denis Podalydès, acteur ; Pomme, chanteuse ; Martin Provost, cinéaste ; Olivier Py, metteur en scène ; Susheela Raman, chanteuse ; Charlotte Rampling, actrice ; Raphaël, chanteur ; Régine, chanteuse ; Cécile Renault, astrophysicienne ; Robin Renucci, acteur ; Jean-Michel Ribes, metteur en scène ; Tim Robbins, acteur ; Muriel Robin, actrice ; Isabella Rossellini, actrice ; Brigitte Roüan, actrice, cinéaste ; Carlo Rovelli, physicien (Institut universitaire de France) ; Eric Ruf, directeur de la Comédie-Française ; Céline Sallette, actrice ; Rodrigo Santoro, acteur ; Marjane Satrapi, cinéaste ; Kristin Scott Thomas, actrice ; Albin de la Simone, musicien ; Abderrahmane Sissako, cinéaste ; Marianne Slot, productrice ; Patti Smith, chanteuse, écrivaine ; Sabrina Speich, géoscientifique ; Marion Stalens, réalisatrice ; Kristen Stewart, actrice ; Tom Stoppard, dramaturge ; Peter Suschitzky, chef opérateur ; Malgorzata Szumowska, cinéaste ; Béla Tarr, cinéaste ; Gilles Taurand, scénariste ; Alexandre Tharaud, musicien ; James Thierrée, danseur, chorégraphe ; Mélanie Thierry, actrice ; Danièle Thompson, cinéaste ; Melita Toscan du Plantier, attachée de presse ; Jean-Louis Trintignant, acteur ; John Turturro, acteur ; Hélène Tysman, pianiste ; Pierre Vanhove, physicien ; Karin Viard, actrice ; Polydoros Vogiatzis, acteur ; Rufus Wainwright, chanteur ; Régis Wargnier, cinéaste ; Jacques Weber, acteur ; Wim Wenders, cinéaste ; Sonia Wieder-Atherton, musicienne ; Bob Wilson, metteur en scène ; Lambert Wilson, acteur ; Jia Zhang-ke, cinéaste ; Elsa Zylberstein, actrice

Nicolas Hulot le faux cul (vidéo 2’53)

http://mai68.org/spip2/spip.php?article1282

Février 2018

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4 Messages de forum

  • AURELIEN !!! Pas Alain ni Julien !

    Pas un mot contre les cargos qui polluent comme 55 millions de bagnoles !
    Pas un mot sur le doublement du trafic aérien prévu !
    Pas un mot contre les casseroles électriques que le capital veut nous fourguer et qui polluent plus que les Buick Riviera 1973 !

    Ce manifeste ouvertement corporatiste - paternaliste - autoritaire et puritain ne montre du doigt que le salariés de l’agglo lyonnaise qui se tirent 15 fois par an à Palavas à 4 dans une berline diesel … pour moins déprimer et se défouler …

    Les signataires "pipoles" sont des nantis qui prennent l’avion plusieurs fois par an !!!

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  • Beaucoup de signataires de cet appel hystérique sont RICHES, en donnant la moitié de leurs patrimoines ils pourraient financer 100 usines EcoloBlue et planter 1 milliard d’arbres dans les zones chaudes - arides non peuplées ! Alors : qu’ils le fassent ! La grande muraille verte d’Afrique n’avance pas à cause du manque de moyens … S’ils ont peur de l’Afrique ou des islamistes, ils peuvent se lancer dans l’agro-forestier en Australie, autour de la mer d’Aral, ou au nord du Mexique ! Mais ils préfèrent soutenir des politiciens qui réduisent les impôts des riches … et montrer du doigt les clio diesel des infirmières des campagnes désertifiées par la concentration du capital …

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  • Le mec s’appelle bien Aurélien Barrau, et non Alain Barrau…

    A corriger, donc, déjà, dans le titre, sans présumer de ses idées, effectivement douteuses !

    Luniterre

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    • Le constat que tire Aurélien Barreau est basé sur des faits scientifiques connus, avérés et bien plus solides que les modèles climatiques du GIEC qui rapport après rapport, doivent être empirés pour coller à la réalité.

      Comme la plupart des écolos, il y a un truc dont il ne parle jamais, le fait que le complexe militaro-industriel absorbe à lui seul plus de la moitié des ressources naturelles extraites de la terre. Le démanteler reviendrait donc à régler plus de la moitié des problèmes environnementaux et serait un bon départ pour régler les autres.

      Les politiques ne sont pas mieux car, qu’ils soient dans le déni de la catastrophe écologique ou non, ils ne parlent jamais du problème posé par le complexe militaro-industriel. Au contraire, ils nous demandent de soutenir leurs guerres et ce, comme on le voit avec l’Ukraine et peut-être encore plus avec leur guerre contre le covid, avec une presque unanimité.

      Bref, c’est Frank Zappa qui avait raison : "Les politiques sont le secteur divertissement du complexe militaro-industriel." Ce à quoi nous pouvons ajouter que les médias dominants sont leur secteur propagande.

      Sur youtube, il y a une conférence de Barreau faite à l’UNIL (université de Lausanne). Vers la fin de son exposé Aurélien dit qu’il ne sait pas, face à un système politico-médiatique qui est majoritairement dans le déni de la catastrophe, qu’elles sont les modes d’actions souhaitée. Quelques minutes plus tard les plus politisés des étudiants prennent la parole et dit un truc du genre :

      "Nous allons mettre une pression grandissante sur les politiques afin de les forcer à prendre conscience et à prendre des mesures, mobilisation dont le point d’orgue sera une grève générale internationale… d’un jour."

      Quand j’entends ça, je sais que le problème principal n’est pas les scientifiques qui ne savent plus comment faire pour nous faire prendre conscience de la situation catastrophique de la nature, le vivant est littéralement en train de crever partout, c’est global et c’est documenté par les scientifique de façon indéniable, le problème principal n’est pas ces scientifiques mais bel et bien les médias et politiques corrompus qui ne pensent qu’à perpétuer le système responsable de cette catastrophe, un système, le techno-capitalisme, qui est leur raison d’être. Ceci afin de nous empêcher de faire la révolution.

      Dans ce contexte pourri, le pacifisme est tout sauf de l’angélisme, c’est s’attaquer au complexe militaro-industriel afin de le démanteler. C’est s’attaquer à un sacrément gros morceau. Mais c’est aussi un élément fédérateur de nos luttes car même un gamin de 5 ans comprends très bien que la guerre et son complexe industriel, c’est l’enfer aussi bien pour l’être humain que pour la nature et les non humains. Il n’ a que ces raclures de politiciens et de journalistes pour n’en parler jamais.

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