Les négociations futures entre les délégués des gilets jaunes et les technocrates de Macron s’annoncent encore plus pénibles et édifiantes que les célèbres querelles byzantines …
Une députée LREM, bourgeoise salariée transformée en élue par les inénarrables législatives 2017, dont j’ai oublié le nom, a dit lors d’un débat à la con, que la notion de pouvoir d’achat ne veut rien dire, est un truc idéologique et que les "gens" doivent dire précisément ce qu’ils ont du mal à payer.
Je pense que cette arnaque cognitiviste est un nouveau logiciel fabriqué par le Boston Consulting ou par le répugnant Boris Cyrulnik qui admira Macron dès le printemps 2017, histoire de le faire élire. Et cette députée, perroquet comme tous les LREM "société civile", récitait donc sa leçon avec le ton courtois mais péremptoire des dominants…
Ce sophisme évident aboutira a des longues discussions interminables, à des arguties absconses, à des contorsions intellectuelles pires que les débats entre les 17 tendances du trotskisme écologisé, à des postures de statue du commandeur en carton et à d’énormes pertes de temps…
Les futurs délégués gilets jaunes doivent s’attendre à des réunions marathon finissant à 4h30 et recommençant à 8h30, à des tsunamis de foutaises déferlantes, à des propositions "concrètes et intelligentes" tellement nombreuses que les pratiquer serait un travail à plein temps, à l’édition d’avant-projets à étudier 5 minutes avant la réunion de concertation (car la macronie ne négocie pas !) …etc.
Ils devront donc clascher très vite si le vrai sujet, le pouvoir d’achat, n’est pas validé comme thème central des débats. Ils devront aussi taper du poing sur la table si on leur fout de force dans le cerveau des débats à la con du type : "si tu n’as pas d’enfant tu n’as pas besoin de rouler en Touran !"
Mais surtout : exiger au moins 100 délégués issus de toutes les CSP- et que les négociations (pas les concertations) soient filmées en direct …