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Présidentielles - 7 mai 2017 - La propagande pro-Macron continue malgré l’interdiction depuis vendredi soir

dimanche 7 mai 2017, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 7 mai 2017).

Reuters samedi 6 mai 2017 : La permanence lyonnaise d’En Marche ! a été prise pour cible vendredi soir par des militants d’extrême-droite, a-t-on appris samedi auprès des services de police.

Reuters dimanche 7 mai 2017 : Des militants d’extrême droite américains, des logiciels informatiques automatisés et le compte Twitter de WikiLeaks ont contribué à amplifier l’opération de piratage dont le mouvement En Marche ! d’Emmanuel Macron s’est dit victime, estiment certains spécialistes.

Remarque de do : Il est bien clair que la diffusion dans les médias "principaux" des deux "informations" ci-dessus, ne sont rien d’autre que de la pub pour Macron-Rothschild. Il y a donc gros à parier et d’une que le saccage du local de Macron à Lyon a été commandité par les chefs de Macron, et de deux que la deuxième "info" concernant des prétendus piratage n’est qu’une intox. « Pauvre Macron ! Qu’est-ce qu’il est à plaindre ! Allez, tiens, je vais aller voter, finalement. Et pour lui, bien sûr ! », est-on incités à se dire.

Autre remarque : Alors que dès le début de la campagne du premier tour, il y a eu concert de casseroles contre Fillon afin de saboter ses meetings et favoriser Macron ; il n’y a eu sabotage de Marine le Pen qu’à partir de la campagne du second tour. Il fallait à tout prix qu’elle soit sélectionnée pour le second tour, donc pas question de la saboter avant ; par contre, une fois la sélection Macron-le-Pen réussie, il fallait saboter la Marine. Logique, non ?


Des militants d’extrême-droite ciblent un local d’En Marche à Lyon

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN1820BX-OFRTP

Samedi 6 mai 2017 13h11

LYON (Reuters) - La permanence lyonnaise d’En Marche ! a été prise pour cible vendredi soir par des militants d’extrême-droite, a-t-on appris samedi auprès des services de police.

Une quinzaine de jeunes gens, dont certains étaient vêtus de tee-shirts portant le sigle du GUD (Groupe union défense) et se revendiquant de ce groupe d’extrême droite radicale ont fait irruption vers 19h15 (17h15 GMT) dans la permanence du mouvement d’Emmanuel Macron où travaillaient quatre personnes, a-t-on précisé de même source.

Les membres de ce groupe, qui se filmaient entre eux, ont allumé des fumigènes, jeté des tracts et des faux billets de banque à l’effigie du candidat dans les locaux, avant de cracher sur les vitrines en quittant les lieux, a précisé cette source policière.

Une plainte a été déposée et les auteurs des faits, qui ont agi à visage découvert et ont été filmés par les caméras de vidéosurveillance du quartier, sont en cours d’identification.

Cet épisode a concerné un local déjà vandalisé la semaine dernière par un jet de pot de peinture.

Le deuxième tour de la présidentielle opposera dimanche Emmanuel Macron à Marine Le Pen, la candidate du Front national.

(Catherine Lagrange, édité par Myriam Rivet)


Ultra-droite US, WikiLeaks, bots ont amplifié le piratage Macron

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN1830AU-OFRTP?sp=true

Dimanche 7 mai 2017 11h31

Emmanuel Macron
Photo prise le 7 mai 2017/
REUTERS/Benoît Tessier

Par Dustin Volz

WASHINGTON (Reuters) - Des militants d’extrême droite américains, des logiciels informatiques automatisés et le compte Twitter de WikiLeaks ont contribué à amplifier l’opération de piratage dont le mouvement En Marche ! d’Emmanuel Macron s’est dit victime, estiment certains spécialistes.

La propagation rapide sur Twitter, Facebook et sur le forum anonyme anglophone 4chan de courriels et autres documents de campagne dont l’équipe de Macron a annoncé le vol vendredi, rappelle les tentatives de militants d’extrême droite et de médias d’Etat russes l’an dernier pour promouvoir des documents piratés embarrassants pour Hillary Clinton, la candidate démocrate à l’élection présidentielle américaine.

Cela pose aussi à nouveau la question de savoir si les Twitter, Facebook et autres réseaux sociaux luttent avec suffisamment d’efficacité pour limiter les faux comptes ou les contenus non sollicités.

Twitter n’a pas voulu dire s’il avait pris des mesures après le piratage Macron. Facebook n’a pas répondu à une demande de commentaire.

Selon des analyses menées par le Digital Forensic Research Lab du cercle de réflexion américain Atlantic Council publiées samedi, le mot-dièse #MacronLeaks a atteint 47.000 tweets en trois heures et demies après avoir été utilisé une première fois par Jack Posobiec, qui dirige le bureau de Washington du média d’extrême droite The Rebel. Selon sa biographie publiée sur le site, Jack Posobiec a coordonné l’organisation de militants du groupe "Citizens for Trump" lors de la campagne présidentielle américaine l’an dernier.

PASSER DES USA À LA FRANCE

Le tweet initial de Jack Posobiec à propos des documents d’En Marche ! a été retweeté 15 fois en une minute et 87 fois en cinq minutes, écrit Ben Nimmo, de l’Atlantic Council, dans un blog.

Jack Posobiec est très présent sur Twitter, où il est suivi par plus de 100.000 personnes. Contacté par Reuters, Jack Posobiec dit qu’il n’utilise pas de bots informatiques, ces logiciels robots qui se connectent comme si l’utilisateur était humain. Il dit qu’il a utilisé son compte Twitter pour partager une information qu’il avait vue sur le site 4chan.

Toujours est-il que les bots ont permis au mot-dièse de passer des Etats-Unis à la France, selon Ben Nimmo.

Le code électoral français interdit les candidats de prise de parole politique depuis la fin officielle de la campagne électorale, qui était vendredi à minuit (22h00 GMT) et jusqu’à dimanche à 20h00 (18h00 GMT), le moment où sont publiées les premières estimations du résultat du scrutin.

Selon Ben Nimmo, c’est WikiLeaks, l’organisation de Julian Assange dont l’objectif est de publier des documents qui n’ont pas vocation à l’être, qui a été le principal moteur pour faire remarquer les emails de la campagne Macron.

WikiLeaks, qui a publié des mails piratés appartenant au camp démocrate pendant la campagne présidentielle américaine, n’a pas publié l’information sur le piratage Macron elle-même mais a tweeté à son sujet au moins 15 fois.

"En tant que publication dominante en la matière, nous avons été plusieurs heures en avance par rapport à tous les autres grands sites", a déclaré WikiLeaks dans un tweet à un journaliste de Reuters. "C’est ce qu’attendent nos lecteurs."

EXPRESSIONS IDENTIQUES

Certains spécialistes ont également observé l’utilisation d’expressions identiques dans des blogs au sujet du piratage. Ils estiment que cela avait pour but de mieux se classer dans les recherches sur Google. La filiale du groupe Alphabet n’a pas répondu à une demande de commentaires.

Au total, quelque neuf gigabits de données, censées être des documents de l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron, ont été diffusées sur Pastebin, un site de partage de documents qui autorise l’anonymat des contributeurs.

La société new-yorkaise Flashpoint, spécialisée dans le renseignement sur internet, a déclaré vendredi soir à Reuters qu’après un premier examen des documents Macron, le groupe APT 28, lié au GRU, le service russe de renseignement militaire, était peut-être derrière le piratage subi par En Marche !

Entre autres indicateurs, dit Flashpoint, des métadonnées contenues dans un des documents ayant fuité montrant qu’il a été modifié par quelqu’un qui travaille dans le domaine technologique à Moscou.

D’autres spécialistes du cyberespace estiment que cette analyse est prématurée. Des spécialistes de la sécurité contactés par Reuters se sont montrés réticents à attribuer le piratage.

Le Kremlin a nié à plusieurs reprises les accusations selon lesquelles il aurait tenté de s’ingérer dans les campagnes électorales en France ou aux Etats-Unis grâce au piratage informatique.

Les services de renseignement américains ont estimé dans un rapport début janvier que, lors de la dernière campagne présidentielle, le pouvoir russe avait ordonné le piratage de la campagne de la candidate démocrate Hillary Clinton dans le but d’influencer le résultat du scrutin en faveur de son rival républicain Donald Trump.

Le sénateur Mark Warner, de la commission du Renseignement du Sénat américain, a déclaré à Reuters que l’affaire du piratage Macron soulignait l’urgence de l’enquête menée par sa commission sur les soupçons d’ingérence russe durant la campagne électorale de l’an dernier.

(Avec Joseph Menn à San Francisco, Jim Finkle à Toronto et Mark Hosenball à Washington ; Danielle Rouquié pour le service français)

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