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Les Émirats rouvrent leur ambassade à Damas, Bahreïn pourrait suivre

samedi 29 décembre 2018, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 29 décembre 2018).

Note de do : Normal ! puisque les USA admettent avoir perdu leur guerre contre la Syrie et rapatrient leurs troupes, les pays arabes normalisent leurs relation avec ce pays.


Les Émirats rouvrent leur ambassade à Damas, Bahreïn pourrait suivre

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28 décembre 2018

Assawra

L’ambassade des Émirats arabes unis à Damas, le 27 décembre 2018 (afp)

Les Émirats arabes unis ont rouvert jeudi 27 décembre 2018 leur ambassade à Damas, nouveau signe d’un possible réchauffement des relations entre les pays arabes et le pouvoir syrien de Bachar al-Assad, et Bahreïn pourrait suivre.

L’initiative intervient au moment où les forces pro-gouvernementales syriennes, soutenues par les deux indéfectibles alliés, l’Iran et la Russie, contrôlent aujourd’hui près des deux-tiers du pays, multipliant les victoires face aux rebelles et aux jihadistes.

La Syrie avait été mis au ban du monde arabe dès la fin 2011, et des pays, notamment du Golfe, avaient rappelé leurs ambassadeurs, pour protester contre la répression menée par le pouvoir de Damas contre des manifestations pro-démocratie, avant de soutenir pour certains l’opposition en exil et les rebelles armés.

Jeudi, le drapeau des Émirats arabes unis a été hissé sur le bâtiment de l’ambassade, dans le quartier huppé d’Abou Roumaneh, lors d’une cérémonie à laquelle ont été conviés des diplomates en poste en Syrie, notamment arabes, a constaté un correspondant de l’AFP.

"L’ambassade des Émirats arabes unis à Damas a repris ses activités", a annoncé dans un communiqué le ministère des Affaires étrangères émirati, précisant qu’un chargé d’affaires par intérim prenait ses fonctions à compter de jeudi.

"Un rôle arabe en Syrie est devenu encore plus nécessaire face à l’expansionnisme régional de l’Iran et de la Turquie", a justifié sur Twitter Anwar Gargash, ministre d’État aux Affaires étrangères des Émirats. "À travers leur présence à Damas, les Émirats cherchent à activer ce rôle" arabe, a-t-il souligné.

Normalisation arabe ?

La réouverture de l’ambassade était évoquée depuis plusieurs semaines alors que des travaux de rénovation étaient menés dans le bâtiment.

De plus, un autre pays du Golfe, Bahreïn, qui avait fermé sa mission diplomatique à Damas en mars 2012, a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi, quelques heures après l’annonce des Émirats arabes unis, la "poursuite" des travaux à son ambassade en Syrie, signifiant son intention de la rouvrir.

Bahreïn est "soucieux de poursuivre les relations" avec la Syrie et souhaite "renforcer le rôle arabe et le réactiver afin de préserver l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Syrie et prévenir le risque d’ingérence régionale dans ses affaires intérieures", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué en arabe.

C’est en février 2012 que les Émirats et les autres pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) avaient annoncé le retrait de leurs ambassadeurs de Syrie, dénonçant dans un communiqué commun le "massacre collectif" commis par le pouvoir syrien.

La répression des manifestations s’est rapidement transformée en un conflit complexe aux multiples acteurs, dont plusieurs puissances étrangères et groupes jihadistes, qui a fait plus de 360.000 morts.

La réouverture de l’ambassade des Émirats semble être un pas de plus vers une normalisation des relations entre la Syrie et les pays arabes, sept ans après le déclenchement de la guerre.

"La reprise des activités à l’ambassade, c’est une invitation pour la reprise des relations et la réouverture des autres ambassades arabes", a indiqué le chargé d’affaires émirati Abdel Hakim al-Naïmi.

Le 16 décembre, le président soudanais Omar el-Béchir avait effectué une visite surprise à Damas pour rencontrer Bachar al-Assad. Il s’agissait de la première visite d’un chef d’État arabe dans la capitale syrienne depuis 2011.

Le plus haut responsable des services de sécurité syriens, le général Ali Mamlouk, s’est rendu au Caire le 22 décembre pour s’entretenir avec son homologue égyptien, sa deuxième visite officielle depuis 2016 en Egypte, où siège la Ligue arabe.

Par ailleurs, il semblerait que la suspension de la Syrie à la Ligue arabe, décidée en novembre 2011, ne fasse plus l’unanimité.

Mais le secrétaire général adjoint de cette organisation, Hossam Zaki, avait déclaré le 24 décembre qu’il n’y avait pas de "consensus" au sein de l’organisation pour un retour de la Syrie à la Ligue, qui doit tenir son sommet annuel fin mars à Tunis.

"Cela n’écarte pas la possibilité d’un changement de la position arabe à l’avenir", avait toutefois ajouté M. Zaki, sans donner plus dé détails.

Reconstruction en vue

Outre le front diplomatique, les autorités syriennes cherchent également à relancer les liens économiques avec les voisins régionaux.

En octobre, le poste-frontière de Nassib, à la frontière avec la Jordanie, une plaque tournante du commerce régional, a été rouvert en grande pompe. La compagnie aérienne privée syrienne Cham Wings a par ailleurs effectué jeudi un vol commercial avec la Tunisie, le premier depuis 2011.

"Ce vol est une reprise des liens touristiques entre Damas et la Tunisie", a indiqué à l’AFP le directeur de la compagnie aérienne, Moataz Tarbin.

Et alors que les combats en Syrie ont baissé en intensité, la reconstruction se profile à l’horizon, dans un pays ravagé par des années de guerre, où des villes entières ne sont plus que champs de ruine.

"L’Arabie saoudite a désormais accepté de dépenser l’argent nécessaire pour aider à reconstruire la Syrie, à la place des États-Unis", a annoncé lundi sur son compte Twitter le président américain Donald Trump.

Syrie, Libye - Daraya - Deraa - Comment la CIA provoque des ’révolutions’ dans les pays qu’elle veut soumettre

http://mai68.org/spip/spip.php?article2532

12 septembre 2011

do

12 septembre 2011

Syrie : c’est de la ville syrienne de Deraa, proche du plateau du Golan occupé par Israël qu’est partie l’insurrection armée déguisée en "manifestation pacifique".

L’exemple pris ici concerne la Syrie et la Libye, mais il s’applique partout. Bien sûr, il ne s’applique pas à la France, où c’est une autre technique qui a été utilisée. Il a suffit à la CIA de se démerder pour faire élire Sarkozy, un agent sioniste au service de l’impérialisme américain.

Le Sarkonazi est encore plus dangereux que Le Pen :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1395

Comment s’y est-on pris pour faire élire Sarko :

http://mai68.org/spip/spip.php?article2533

Il est clair que l’impérialisme américano-sioniste veut soumettre la Syrie, qui est un pays allié au Hezbollah et à l’Iran, qui sont tous antisionistes.

Il faut bien remarquer que les émeutes survenues en Syrie proviennent à l’origine de villes proches d’Israël ou à la frontière de son alliée la Jordanie (essentiellement Deraa, appelée Daraya en 2016 par l’Occident) et ont tout de suite été ultra-violentes avec des armes à feu, telles des kalachnikovs et même des RPG, que le gouvernement syrien a confisquées aux "manifestants pacifiques" qui cherchaient à le renverser. On a pu voir à la télé syrienne ces armes dangereuses confisquées aux "manifestants pacifiques".

Le principe des révolutions colorées montées par l’impérialisme américano-sioniste consiste à utiliser la violence quand nécessaire de façon à ce que le régime qu’ils veulent détruire soit obligé d’y répondre. Dans leur stratégie, il faut à tout prix qu’il y ait un mort dans le camp des "insurgés" afin de crier à l’assassin, à la dictature, etc..

[Et, pour obtenir au moins un mort dans le camp des "insurgés", ils n’auront aucun scrupule, si et seulement si c’est nécessaire, à utiliser des tireurs d’élite masqués et embusqués qui feront feu sur la foule. Tireurs d’élite qu’ils feront ensuite passer pour des agents de l’État qu’ils veulent détruire.]

Ensuite, cette insurrection commanditée par l’impérialisme dénoncera, à la face du monde et de la population du pays attaqué, que le régime qu’ils veulent abattre est ignoble, qu’il tire sur les "manifestants pacifiques". Ils joueront aussi sur le fait que, quelque soit le pays, rien n’est jamais parfait et qu’il y a toujours des revendications à satisfaire. Ils les reprendront à leur compte afin qu’une partie de la population se sente des points communs avec eux.

Partant de là, ils organiseront d’autres "manifs". Et ils le feront de telle façon qu’il y ait à nouveau des morts. Et plus il y aura de morts et plus la contestation grandira, et plus elle grandira et plus il y aura des morts, etc. selon le principe d’une boule de neige qu’on fait rouler sur le sol enneigé et qui grossit, qui grossit.

[Et, si la boule de neige refuse de grossir toute seule, et seulement dans ce cas, ils la feront grossir artificiellement. Toujours grâce aux tireurs embusqués qui tireront cette fois de plus en plus massivement aussi bien sur les manifestants que sur les policiers afin de créer artificiellement la guerre civile, les flics croyant que ce sont les manifestants qui leur tirent dessus, et les manifestants croyant que ce sont les flics qui les abattent comme des chiens !]

Et, si tout se passe bien, le régime finira par tomber. [Surtout que de nombreux agents de la CIA seront présents parmi les "révoltés" pour les motiver, les armer et les entrainer.]

Et si cela se passe mal, il faudra une intervention militaire extérieure comme en Libye actuellement.

Voici un article qui explique comment envahir un pays en donnant l’impression que c’est à sa demande :

http://mai68.org/spip/spip.php?article2461

Les révolutions colorées expliquées par un ancien agent de l’impérialisme :

http://mai68.org/spip/spip.php?article910

Il va de soit qu’en plus de ces techniques, la CIA n’hésite pas à acheter des proches du régime à abattre ou des militaires, etc. afin qu’ils trahissent ou fassent défection. Comme en Libye en ce moment-même.

Remarque : Il ne faut évidemment pas confondre les "révolutions" provoquées par l’impérialisme dans divers pays, et qui, dans le cas par exemple de la Libye, sont en fait des contre-révolutions, avec de vraies révolutions spontanées telles celles de Tunisie ou d’Égypte ou de Barhein ou d’ailleurs, et que l’impérialisme fait tout pour réprimer.

12 septembre 2011

Les notes entre crochets au sein de l’article, de même que cet encadré, sont rajoutés par moi le 9 mars 2014. Cependant, j’avais dénoncé le coup des tireurs embusqués dès le 25 juillet 2011 :

http://mai68.org/spip/spip.php?article3104

C’est l’article russe ci-dessous qui m’a incité à améliorer mon article avec les précisions entre crochets.

Ukraine - 9 mars 2014 - Les tireurs d’élite de Kiev engagés par l’opposition :

http://mai68.org/spip/spip.php?article6891

Un soleil noir éclaire le grand moyen-orient :

http://mai68.org/spip/spip.php?article3319

(Dans cette région, un soleil noir éclaire l’entendement : Israël !)

Révolutions en Tunisie et en Égypte, mais guerre américano-sioniste en Libye :

http://mai68.org/spip/spip.php?article2376

Guerre américano-sioniste en Libye et en Syrie, mais vraies tentatives de révolution en Tunisie et en Égypte :

http://mai68.org/spip/spip.php?article2842

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