Le défilé sur la place Rouge comme si vous y étiez
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72 ans de la Victoire : le défilé sur la place Rouge comme si vous y étiez
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08:23 09.05.2017 (mis à jour 10:57 09.05.2017)
L’un des plus grands événements du pays – la parade de la Victoire annuelle - a débuté à Moscou. Sputnik offre à ses lecteurs l’occasion d’assister en direct au défilé militaire sur la place Rouge de Moscou, consacré au 72e anniversaire de la victoire sur l’Allemagne nazie.
Chaque année, des milliers de soldats marchent au pas sur les pavés de la place Rouge, les nouveaux véhicules militaires sont présentés pendant le défilé et la cérémonie est présidée par le ministre russe de la Défense en personne.
En 2017, le défilé implique plus de 10 000 militaires et 114 véhicules de combat.
Les solennités, qui se déroulent en présence du président Vladimir Poutine et d’hôtes de marque, réservent plusieurs surprises.
Cette année, le matériel militaire spécialement conçu pour le groupe arctique a défilé pour la première fois sur la place Rouge de Moscou. Le public a pu ainsi découvrir les systèmes antiaériens Pantsir-SA et Tor-M2DT déjà déployés sur l’archipel François-Joseph à environ 80° de latitude.
La parade de la Victoire débute le 9 mai à 09h00 (heure de Paris) et comprend trois parties : la marche de l’armée de terre, le défilé des équipements militaires et le volet aérien.
Les armes de la victoire
A l’approche des 72 ans de la Victoire, Sputnik France présente les armes et les véhicules légendaires utilisés par l’Armée rouge au cours de la Grande Guerre patriotique :
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Ci dessus : T-34
Classification : char moyen
Masse au combat : 26,8 tonnes
Équipage : 4 personnes
Longueur : 5 920 mm
Longueur avec le canon : 5 964 mm
Largeur : 3 000 mm
Calibre et type du canon : canon L-11 de 76 mm, canon F-34 de 76 mm
Puissance du moteur : 500 ch
Char russe Т34
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Le T-34 est un char soviétique moyen de l’époque de la Grande Guerre patriotique produit en série depuis 1940. C’était le char principal de l’Armée rouge jusqu’à la première moitié de 1944, date à laquelle il a été remplacé par le modèle T-34-85. Il s’agit du char moyen le plus répandu de la Seconde Guerre mondiale.
Norman Davies, professeur d’Oxford, auteur du livre Europe at War 1939–1945 : No Simple Victory :
« Le T-34 n’était pas le meilleur par sa puissance ou sa masse : les chars allemands étaient en avance de ce point de vue. Il était pourtant très efficace pour cette guerre et permettait d’accomplir des tâches tactiques. Les T-34 soviétiques, très mobiles, chassaient en groupe comme des loups, ce qui ne laissait aucune chance aux Tigres allemands peu agiles. Les chars américains ou britanniques étaient considérablement moins efficaces dans la lutte contre les véhicules allemands. »
Avec son blindage efficace, sa forme idéale et son canon magnifique à fût long de 76,2 mm, le T-34 effrayait tout le monde, tous les chars allemands avaient peur de lui jusqu’à la fin de la guerre…
Selon le classement Top Ten Tanks établi en 2007 par la chaîne Military Channel sur la base des sondages des experts et des militaires américains et britanniques, le T-34 a été reconnu comme le meilleur char du XXe siècle. Il a reçu pratiquement les notes maximales pour sa puissance de feu, sa protection et sa mobilité et la note la plus haute possible pour sa maîtrise industrielle. Cette dernière lui a permis de s’assurer sa réputation de « char numéro 1 ».
Ci-dessus : BM-13, Katioucha
Années d’exploitation : 1941-1980
Mise en service : 1941
Producteur : usine de l’Internationale communiste, Voronej
Le BM-13 est un lance-roquettes multiple de l’époque de la Grande Guerre patriotique - le véhicule soviétique le plus célèbre de cette classe. Il est surtout connu sous son surnom populaire « Katioucha ». Les deux premiers lance-roquettes de ce type ont été produits sur la base du châssis ZIS le 27 juin 1941 par l’usine de l’Internationale communiste de Voronej.
Le baptême du feu des Katiouchas a eu lieu le 14 juillet 1941 près d’Orcha. A 15h14, suite à trois tirs d’essai d’un obusier, une batterie de BM-13 a ouvert le feu sur la station ferroviaire d’Orcha qui abritait un groupe considérable de véhicules ennemis, selon les données du renseignement. 112 roquettes ont été lancées au total. D’après Alexandre Popov, l’un des concepteurs des Katiouchas, la station « a été rasée de la surface de la Terre ». Les nazis, choqués par cette tornade de feu d’une arme inconnue, ont fui en panique.
La mobilité des Katiouchas leur permettait de changer rapidement de position afin d’éviter la riposte de l’ennemi. Il est difficile de se représenter une frappe de Katiouchas. Selon les survivants - Allemands ou soldats soviétiques - cette expérience fut l’une des plus terribles de toute la guerre. Chacun décrit à sa manière le son des roquettes lancées : un grincement, un hurlement, un mugissement. Dans tous les cas, cela produisait un effet psychologique très important - tout comme les explosions suivantes faisant sauter en l’air le sol et les débris de bâtiments, les véhicules et les gens sur une surface de plusieurs hectares en quelques secondes. Quand les soldats soviétiques avançaient vers les positions de l’ennemi ils ne rencontraient pas de tirs. Mais ce n’était pas parce que tout le monde était mort : les survivants étaient terrorisés par ces frappes.
Joyeux Anniversaire, Katioucha !
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Le 14 juillet 2016 fut un grand jour pour Katioucha : 75 ans auparavant, elle a été utilisée pour la première fois et est rapidement devenue l’une des plus efficaces des armes soviétiques et un symbole de la victoire.
L’effet émotionnel fut important : toutes les roquettes étaient lancées pratiquement en même temps, retournant littéralement la terre dans la zone ciblée en quelques secondes.
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