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L’égalité des hommes et des femmes se fait dans la connerie

vendredi 8 mars 2019, par do (Date de rédaction antérieure : 8 mars 2019).

La preuve maintenant, il y a des femmes flics, militaires et capitalistes !

2 Messages de forum

  • Les femmes ont obtenu le droit d’être aussi connes que les mecs

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  • Les capitalistes nous ont baisé-e-s !

    http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

    "Le droit à l’autonomie économique des femmes grâce à leur travail n’est pas encore pleinement reconnu et la notion de salaire d’appoint reste encore très présente", écrit Hélène Fauvel, le rapporteur d’une étude du Conseil économique social et environnemental (CESE) publiée mardi 25 février 2014.

    Si, après mai 68, au sein du MLAC (Mouvement pour la Liberté de l’Avortement et de la contraception) et du MLF (Mouvement de Libération de la Femme) l’on réclamait le droit au travail pour les femmes, c’était pour qu’elles aient un droit réel au divorce. En effet, comment divorcer si, dès le lendemain, l’on se retrouve sans rien à la rue ?

    Ce droit est un des rares, avec le droit à la contraception et à l’avortement, à avoir été obtenu, et finalement par conséquent assez facilement, dans les années qui ont suivi mai 68. Aujourd’hui, l’on peut comprendre pour quelle subtile raison les capitalistes l’ont accordé.

    En effet, dans les années 1960-70, il suffisait d’un seul salaire, celui de l’homme généralement, pour nourrir une famille. Alors qu’aujourd’hui, deux salaires, celui de l’homme ET celui de la femme (salaire d’appoint !) suffisent à peine.

    Si les capitalistes ont accepté une pseudo-égalité entre les hommes et les femmes, avec en particulier le droit au travail des femmes, et le droit à la contraception et à l’avortement afin justement qu’elles puissent faire effectivement leur boulot dans les entreprises sans être sans arrêt obligées de s’occuper des gosses, c’est pour à moyen terme diviser les salaires par deux. C’est-à-dire pour pouvoir exploiter les travailleurs et travailleuses deux fois plus qu’auparavant.

    Nous n’avons pas fait attention à cela, après les années de lutte féministe (les années qui ont directement suivi mai 68) et nous avons eu grand tord. Il aurait fallu faire des grèves très dures à chaque baisse de salaire, au lieu de se dire que c’était pas bien grave puisque maintenant il y avait deux salaires à la maison.

    Maintenant, nous avons besoin d’une révolution !

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