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Gilets Jaunes - Acte XIX - Débat sur BFM (vidéo 15’09)

dimanche 24 mars 2019, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 24 mars 2019).

Le pouvoir fait semblant d’avoir maîtrisé la situation

En réalité, il y a eu de la bagarre un peu partout !

Enregistré sur BFM le 23 mars 2019 à 23h29

Cliquer sur l’image ci-dessus pour voir la vidéo

Il y a une connasse qui voudrait qu’on aille voter au lieu de manifester !

LE SUFFRAGE UNIVERSEL, CHARME DISCRET DE LA DEMOCRATIE BOURGEOISE :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1550

"La discussion fut ajournée, mais le suffrage universel immédiatement proclamé. Il fallait en effet calmer des insurgés menaçants et contrebalancer des mesures d’austérité." Cette citation de Monsieur le Professeur de science politique Alain Garrigou, tirée de son article au "Monde diplomatique" sur le suffrage universel, pourrait résumer la réponse que je fais ici à ce même article.

Le dessin ci-dessus, illustrant l’article d’Alain Garrigou, pourrait tout aussi bien illustrer mon texte, mais ironiquement, non pour montrer la "conquête" de 1848, mais pour expliquer comment la bourgeoisie a désarmé la révolution (sur ce dessin d’époque, on voit un "homme" remplaçant son fusil par un bulletin de vote).

La bourgeoisie préfère la lutte électorale à la lutte des classes. Et le pseudo-combat entre droite politicienne et gauche politicienne n’est que le spectacle (au sens de Debord) de la lutte des classes. C’est-à-dire que, par un subterfuge bien mené, le pouvoir prestidigitateur a pu subtiliser la lutte des classes et la remplacer par le pseudo-combat électoral droite-gauche sans que personne ne s’en rende compte. Les vaincus ferment les yeux : il est plus facile de ramper vers une urne que de se lever comme le Che, kalachnikov à la main.

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1 Message

  • > Message du 23/03/19 23:27
    > De : S
    > Objet : récit de manif à TOULOUSE ACTE XIX

    > Les flics étaient déchaînés aujourd’hui. Ils avaient une pêche d’enfer et nous ont fait des coups pendables ! c’est fini maintenant. La 2° fois (ou 3°) où ils nous ont attaqués nous étions au pont Guillemery (il n’était que 16h30). On cherchait à partir de l’autre côté du canal (je ne sais plus comment on était arrivé là) ils ont lancé des grenades de désencerclement (à proximité de ma voiture, en plus, j’espère qu’elle va bien) - ce n’était pas la 1° fois d’ailleurs, ils ont commencé à 14h45, M a noté scrupuleusement l’heure - . Je n’ai pu traverser le canal et ai été séparée des autres qui ont pu rejoindre l’appart de l’une d’entre nous en haut de l’avenue de la Gloire ! On se sentaient comme des rats pourchassés et avec fortes doses de pesticide en plus. Ils ont profité sans doute du fait que nous étions peu nombreux (3000 environ), normal après le cirque de ces derniers jours ; mais très gais, cool. Je n’ai d’ailleurs pas constaté d’actes de représaille de la part des manifestants. J’ai bien aimé la pancarte de C (une collègue)" Retourne à la Mongie Ne t’inquiète pas ! Le peuple s’occupe de tout". Elle a eu du succès d’ailleurs. Je me suis donc réfugiée sur le pont Montaudran où j’ai été attaquée par le contenu de 3 cars subitement là (j’exagère à peine nous n’étions pas + de 10 sur l’ensemble du pont et 25 déjà av J Rieux). J’ai bien réagi mais avoue avoir eu peur car quelqu’un de connaissance a été frappé sans aucune raison lors de la 1°attaque. Je me suis accoudée à la rambarde et je les ai regardés en face, heureusement ils m’ont considérée comme quantité négligeable. J’ai finalement pu rentrer chez moi. Même mes voisins fachos étaient dans la rue au spectacle, il faut dire que ces grenades…. Puis je suis allée rejoindre les autres en haut de l’av de la Gloire. J’ai croisé tout un bras de manif qui descendait l’av de la Gloire. Flics et manifestants convergeaient tous vers les Boulevards. Au 8°, sur le balcon, face à Toulouse, on a suivi les mouvements en suivant les nuages de pesticide. A 6h c’était + calme et on est redescendu. A Wilson et autour, c’était encore actif. L’ambiance était surréaliste. La manif était déchiquetée. Petits groupes qui tentaient de se rassembler. Les flics en petits groupes mobiles. Il y avait du monde comme un samedi en début de soirée. Beaucoup regardaient. On ne savait même plus qui était de la manif et qui ne l’était pas (ou qui l’était devenu à l’occas). C’était assez calme mais bizarre. Parfois les gaz fusaient. et donc tout le monde avait quelque chose sur la bouche. parfois les flics couraient et dans un petit secteur tout le monde courraient. Les flics bougeaient constamment et donc ne bloquaient plus les mêmes rues et on se sentait comme des rats. L’activité commerciale n’était pas trop perturbée pourtant. Un cinéma faisait rentrer des clients par une petite porte et l’employé du cinéma disait " ici on pleure au début et à la fin", j’ai compris comment aller aux manifs en voyant les femmes voilées se bien protéger de leur voile, j’ai aidé un petit vieux qui sortait du casino saint georges avec son plat cuisiné à réchauffer et qui pleurait et tournait ne sachant comment rentrer chez lui. Au bout d’1 heure et demi, je suis rentrée, la manif était achevée, je crois. Je ne raconte pas la 1°attaque parce que c’est la tête qui a été attaquée, on était au milieu et la manif a simplement fait demi tour ne sachant trop où aller ; si la manif avait tourné rue de Metz, c’était parce que c’était bloqué vers le grand-rond. Cela nous a semblé bizarre étant donné les interdictions et la tête a été brutalement arrêtée au niveau de St Etienne. Dès le début on s’est senti comme des rats, on cherchait où aller. Je ne crois pas qu’il y ait eu des blessés, graves, tout au moins. Ce n’est pas qu’ils étaient tellement plus méchants, mais plus efficaces et déterminés à faire cesser les manifs. Bises. S

    Le pouvoir fait semblant d’avoir maîtrisé la situation

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